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Liste à venir
avec nos brouillons sur Reims, son patrimoine, nos recettes de cuisine, ou de bricolage, nos histoires familiales, ou politiques, divers essais, et autres notes... le tout à usage personnel, mais ouvert à tout vent.
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https://www.directoalpaladar.com/postres/receta-polvorones-almendra-exquisitos-que-nunca-jamas-volveras-a-comprar |
Traduction google : "j'aimais peu Polvorones quand j'étais petite et pas si petite. Ils m'ont toujours semblé être un bonbon très grossier, jusqu'à ce que je fasse cette recette de poudre d'amande à la maison et que tout change. À des années-lumière de ce que mes parents ont acheté et qui, aussi bons soient-ils, n'atteignent même pas la semelle de l'espadrille. C'était peut-être il y a une dizaine d'années et ils se sont immédiatement hissés en tête de ma liste de friandises traditionnelles de Noël préférées , aux côtés des figurines de nougat moelleux et de pâte d'amande . En plus d'être exquis, ils sont très faciles à préparer . Il faut juste être prudent lors de leur manipulation après cuisson, car ils sont fragiles et peuvent se casser facilement. Je les prépare chaque année et je ne peux que vous encourager à suivre mes pas et à préparer les Polvorones aux amandes à la maison. C'est bien mieux s'ils sont minis, de la taille d'une bouchée."
recette 1
Pourla graisse de porc : extrait de Marmiton - Le bon saindoux, léger et mousseux, d'une blancheur de neige se prépare EXCLUSIVEMENT avec de la panne de porc fraîche. La panne se compose de deux bandes de graisse blanche et épaisse recouvrant les filets mignons et les rognons. Si vous ajoutez du lard (le lard gras dur se trouve entre la chair et la couenne) à cette panne, vous obtiendrez une bonne graisse mais qui se conservera moins bien et moins longtemps.
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recette de https://www.marmiton.org/ image de https://www.thespruceeats.com/ |
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Image : https://www.recette360.com/boeuf-aux-carottes-cookeo/ |
Recette : https://www.cuisineactuelle.fr/recettes/boeuf-carottes-cocotte-minute-311395
Pour 4 :
Consommation électricité de 1326 (2021-22) à 1416 euros (2022-23),
Bilan, l'an dernier j'ai réussi le miracle de baisser de 35% le chauffage gaz et de près de 10% l'électricité, mais la facture a quand même bien augmenté... En effet, le gaz a presque doublé (de 0,07 à 0,13€/kWh) et l'électricité a fait ses 10% légalement autorisée avec un rien de plus (0,18 à 0,21€/kWh). Un scandale au secret des médias qui n'ont parlé que de l'éléectricité, suivant la règle de la post-information (regardez par ici, car c'est par là que ça se passe).
Bref, ne soyons pas cons : ces crétins-qui-nous-gouvernent misent tout sur l'éléctrique afin de vendre leurs bagnoles et leur pompes à chaleur, alors on laisse tomber le gaz (qui est pourtant le plus écologique avec un rendement proche de 100%), pour revenir vers le bon vieux convecteur des sixties. Nous n'avons pas les moyens de se la jouer idéologique, et puis les foyer ne représentent rien... Ce n'est pas là qu'est le véritable combat.
Cependant, veillons bien au grain pour le réglage des chauffages...
arrêt du chauffe-eau aux heures inutiles (de 12H à 15H), opéré d'office...
Voici le résumé de l'incompréhensible mode d'emploi du sèche-serviettes SDB :
(1) régler l'heure (cf. mode d'emploi 4.2.5) appuyer sur "mode" jusqu'à l'apparition de l'horloge et de noiuveau "mode" jusqu'au clignottement - puis faire "+" ou "-" jusqu'au réglage.
(2) après la fin du réglage des minutes à la suite de (1) appuyer sur "mode" afin de choisir le programme "P4", celui du passages actif/ non-actif - id° faire "+" ou "-" pour activer ou désactiver les heures. Sortir en appuyant sur "mode" à la fin.
(3) choisir le programme : appuyer sur "mode" jusqu'à apparition de l'horloge puis "mode" et "-" pendant 3 secondes jusqu'au clignotement de l'horloge - choisir "P4" avec "+" et "-"
et dans un genre proche celui des WC :
Ci-après, les modes d'emploi de nos chauffages électriques...
Idéal pour rattraper des bananes trop avancées.
Pour 4 grands verres (env. 1,5 l, soit 4 x 35 cl)
Le voyage dure 4 H exactement divisé en deux : Reims-Troyes, par les anciennes nationales et Troyes-Avalon, partiellement par autoroute (à la fin, entre Auxerre et Avalon). Faire ce trajet entièrement par autoroute serait lassant et coûteux, d'autre part l'autoroute A6 (Paris-Lyon) peut être très fréquentée.
Vincent devant se roder au volant en "conduite supervisée", nous avons multiplié les visites sur les sites autour de Quarré-les-Tombes : dimanche (grottes de Champ-Retard), lundi (Guédelon), mardi (Autun), mercredi (Vezelay et parc de Cardo-Land), jeudi (abbaye de la Pierre-Qui-Vire), vendredi (maison du parc du Morvan), samedi (site archéologique de Fontaines Salées).
Pour se déplacer, carte IGN au 1/75000 n°25 "Morvan"
Pour se nourrir, pas la boulangerie ni le marché de Quarré (il faut arriver le vendredi pour aller sur celui d'Avalon)carte touristique Morvan terroirs qui indique les la marque "valeurs parc naturel régional" avec 35 producteurs, 3 restaurateurs et 19 hébergeurs... Les excellents produits de Quarré-les-Tombes :
pour visiter la Clé des Musées avec ses tarifs réduits et d'autres classiques :
Autres musées de sites payants :
Matériel qui "fonctionne", ce qui n'est pas toujours évident. La marque "Axton" chez Leroy-Merlin.
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https://mesdelices.fr/2020/04/17/gateau-au-pain-sec-pommes-et-raisins-secs/ |
Il y a la recette simple et traditionelle du pain perdu de grand' mère (des tranches de gros pain dans un mélange de lait, d'oeuf, de sucre à griller au four) et cette recette version "cake" :
Une fois l'huile des frites un peu usée, on peut la finir avec des accras de morue...
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Gravure de 1763 publiée par Dom. Dieudonné, rééditée dans l'article de Pol Gosset pour l'Académie de Reims en 1911 |
COURVILLE Philippe, PACAUD Jean-Michel, MERLE Didier, LEBRUN Patrice, "Le Lutétien de Damery (Marne, France) géologie, environnements, associations de bivalves et gastéropodes". Fossiles. Revue française de paléontologie, hors série n° 3 : 57-71, pl. 1-11. https://www.researchgate.net/publication/259400914_Le_Lutetien_de_Damery_Marne_France_geologie_environnements_associations_de_bivalves_et_gasteropodes_In_Les_coquillages_de_l'Eocene_du_Bassin_parisien_un_tresor_inestimable_vieux_de_plusieurs_dizaines_
COSSMANN et PISSARO, Iconographie complète des coquilles fossiles de l'éocène des environs de Paris, 1904-1913 (Smithsonian Lib.) T I (p.1-200) et T II (p 204-490) : https://archive.org/details/iconographiecomp212coss/mode/2up
COSSMANN, Essai de paléoconchologie comparée, Paris, Lamarre, 1912 https://archive.org/details/essaisdepaloconc09coss/page/n259/mode/2up?q=imbricataria&view=theater
L'ouvrage Champagne ! par Wolikow rouvre les pistes pour sortir des légendes commerciales et intégrer une véritable histoire où le négoce ne débute pas vraiment avant la Révolution. Les maison qui se prétendent plus anciennes ne parlent en réalité que de ventes de quelques centaines de bouteilles rachetés à des moines et revendues sur les grandes tables de la haute noblesse... Un traffic négligeable pour des gens plutôt spécialisés dans les draps. C'est ce qui est raconté dans :
MUSSET Benoît , Vignobles de Champagne et vins mousseux. Histoire d’un mariage de raison (1650-1830), Paris, Fayard, 2008
GOUJON Bertrand, Entre France et Allemagne, les grands négociants en vins de Champagne : approches transfrontalières d’une élite patronale au cours du long XIXe siècle, 2017. https://shs.hal.science/halshs-01553651
Les preuves matérielles de l’histoire du champagne à Reims… Comme le fait entendre Offenbach « Le vin qui mousse à travers la Champagne. Me rendra fou ! » L’historiographie du champagne est excessivement légère, puisqu’elle tient de l’art de se faire mousser. Dans une ville qui se réinvente depuis le baptême de Clovis, les maisons de champagnes cultivent l’hagiographie et chacune s’attribue la première place, en inventant la prise de mousse, le remuage, l’extra-dry, la forme d’une bouteille, ou le commerce avec telle reine, tel roi, tel royaume… Certes, Louis XV a su faire du « vin mousseux » de Champagne un symbole de luxe et de libertinage, mais comment matérialiser cette épopée de l’unique et du véritable champagne ? D’autant plus que de nombreuses archives ont disparu pendant la Grande Guerre, ou restent dans les fonds privés des grandes maisons.
Le patrimoine architectural offre une donnée visible, permettant de quantifier le succès de ce vin en observant la ville. Un fait s’avère certain, les négociants se procurent au XVIIIᵉ siècle leur vin auprès des moines des abbayes. Du point de vue financier, la première fortune qui impacte l’apparence de la ville est celle de Jean Godinot (1661-1749), un texte de 1751 précise à son sujet : « Chanoine si célébré par le bon vin mousseux de Champagne avec lequel il avoit gagné des sommes immenses.Ce qui lui permet de participer financièrement au réaménagement de la ville, de créer un hôpital et des fontaines, dont il reste une local pour machine élévatrice associée à un château d’eau, sans doute l’un des plus anciens du monde…
La Révolution, l’émigration des nobles et la saisie des biens du Clergé rebattent certainement les cartes, mais les patrimoines restent invisible car les quantités en questions restent négligeables avant les années 1820-1830 où elles commencent à devenir industrielles. C'est à cette époque que les grands négociants du textile - comme Ponsardin et Pommery - commencent à creuser des caves à proximité de leurs hôtels particuliers. Il reste difficile d’établir un récit à partir de ces preuves matérielles, car il est trop bref. Enfin, il s’inscrit dans des mythes complétement opposés à ceux d'une tradition anarcho-syndicaliste datant du début du XXe siècle (qui s’exprime localement dans la Révolte des vignerons en 1911) et tend à opposer la ville à la campagne, le vigneron et le négociant, l’artisanat et l’industrie.
Mais cette seconde histoire concerne très peu le patrimoine rémois, car le négoce se porte particulièrement bien pendant la crise ! Mieux vaut se concentrer sur les occurences des grandes Maisons de champagne dans la bibliographie (Gallica) pour voir émerger cette "industrie"... ci-après :
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https://montable.hypotheses.org/780 |
Lecture suite à l'écoute des émissions sur l'économie et l'art culinaire (Emissions radio // France culture). Meyzie, Philippe, L'unique et le véritable : réputation, origine et marchés alimentaires, vers 1680-vers 1830, Champ Vallon, 2021.
L'auteur insiste sur un rapprochement historique du terroir au produit, plus exactement d'une ville (plus rarement d'un pays ou d'une région) représentative qui va inscrire une ou plusieurs "spécialités", présentes sur les tables des élites et venant parfois de loin. Cet ancrage territorial de la réputation va s'amplifier avec le développement d'un savoir-faire local. L'exemple le plus caractéristique est possiblement le champagne (p.80 avec bibliographie : Wolikow, Champagne !, 2021). Parmi les plus importants : fromage de Roquefort, jambon de Bayonne, charcuterie de Troyes, volailles du Mans... mais aussi le pain d'épice de Reims (qui va sombrer dans l'oubli).
Reprise de l'idée réputation par l'opinion (Gloria Origgi, la réputation, PUF, 2015, p.67) à la page 88 : "une opinion mise en mots, répétée, une opinion que l'on fait circuler, bref une opinion qui est essentiellement un phénomène de communication" [...] "La reconnaissance des prunes de Brignoles, des volailles du Mans ou du pain d'épice de Reims s'étend au sein d'une culture alimentaire partagée où ils sont considérés les meilleurs, sans se réduire au cercle parfois étroit de ceux qui les consomment"
Réflexion sur l'ouvrage : en tant qu'historien, malgré le pragmatisme de son approche quantitative, l'auteur privilégie un relativisme (le sujet peut être délicat, le lecteur parfois idiot, on comprend) et il revient donc avec insistance sur l'aspect culturel de la réputation (opinion), dans une contradiction qu'il aime souligner avec l'idée de terroir (qui suppose en elle-même un ancrage au territoire). La relation entre les deux devient en effet paroxysmiques lorsque la science des Lumières entre en jeux et inscrit la production dans une technique plus que dans une terre associée à une nature spécifique du lieu.
Il faut donc voir l'exemple cité de Reims, avec les arguments autour du sol crayeux comme "vérité positiviste" (indiquée par les savant du XIXe) et le développement spécifique des vignes sur un sol asséché + le creusement aisée des caves qui donnent des conditions optimales pour élaborer un vin pétillant, créant une tradition;, une réputation, etc. Le contre-argument découle du "progrès", puisqu'il devient en effet possible (et de plus en plus aisé) d'imiter ces conditions de manière artificielle, ce que prouvent la multiplication actuelle des caves dites "hors-sol" (très énergivores, passons...).
Ci-après, les extraits relatifs aux spécialités de Reims :
Pour mémoire :
Achat d'algues sèches (on en est là) chez "Mer Nature"
Cuisson à la poêle avec emmenthal (version la plus simple aussi)
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https://www.marmiton.org/recettes/recette_choucroute-traditionnelle_24002.aspx |