
Venant en conclusion de la rubrique "Reims antiquité", ce plan synthétique a été publié dans la Carte archéologique de la Gaule 51/2. Il offre l'état officiel des noms et données archéologiques disponibles sur les voies romaines. En suivant la numérotation "horaire" (n°01 à 1h, n°2 à 2h, etc.), ce plan permet de corriger quelques interprétations. La direction donnée(voie) est le plus souvent celle de la ville la plus proche, et non celle des itinéraires (route, plus susceptible de varier).
N°01 - voie dir. Betheny-Mézières => route de Cologne (NNE)
N°02 - decumanus max. nord : voie dir. Witry => route de Trèves (NE)
N°03 - voie secondaire dir. Nogent-l'Abbesse et/ou Cernay (E)
N°04 - cardo max. sud : dir. Prunay => route de Verdun et Metz relie la Via Agrippa Metz-Toul (SE)
↳ N°05 - dir. Chalons => route de Chalons-en-Ch. (SSE)
↱ N°06 - dir. Champfleury - Chalon (bis) /!\ =?> route de Sens via Bibe (S)
↱ N°07 - dir. Troyes /!\ =?> voies secondaires dir. Epernay (SSO)
N°08 - decumanus max. : dir. Tinqueux-Pargny => voie second. dir. Château-Thierry - Meaux (SO)
↕ N°08bis - voie secondaire = raccordement oblique entre les voies n°08 et n°09
N°09 - voie dir. St-Brice-Soissons-Paris => Via Agrippa route de Boulogne par Soissons (O)
N°10 - cardo max. : dir. La Neuvillette-St-Quentin => route de Thérouanne par St-Quentin (NO)
↳ N°11 - voie secondaire non confirmée dir. Courcy ? (NNO)
N°12 - voie dir. La Neuvillette - Bavay => route de Bavay (N)
On obtient ainsi une nomenclature rigoureuse, binominale, désignant la "voie" par les villages ou villes proches vers lesquels elle se dirige, suivie par la "route" (au sens étymologique rupti/ruptures) indiquant les grandes villes-étapes (le plus souvent) citées dans les itinéraires.
Certaines voies en "pointillés" semblent plus secondaires que d'autres, mais l'on retrouve bien la ville de Reims au carrefour de sept grandes routes romaines (1,2,4,8,9,10,12). Seule la voie n°11 (Bayard & al., 2004) n’apparaît pas dans ce plan. Par contre, s'y ajoute un grand chemin indépendant qui longe la montagne de Reims en passant par Rilly-la-Montagne : le "chemin de la Grande-Barbarie", que les auteurs anciens attribuent à la période gauloise. Ceci expliquerait qu'elle ne suive pas une ligne droite et ne passe pas par la ville... Elle mérite une numérotation à part (N°00). La majorité des chemins en "pointillés" semblent également plus anciens : la plupart dirigés vers le SO (vers la Gaule). L'Empire romain semble plutôt se concentrer vers le NE, c'est à dire la direction du Limes.
Certaines voies en "pointillés" semblent plus secondaires que d'autres, mais l'on retrouve bien la ville de Reims au carrefour de sept grandes routes romaines (1,2,4,8,9,10,12). Seule la voie n°11 (Bayard & al., 2004) n’apparaît pas dans ce plan. Par contre, s'y ajoute un grand chemin indépendant qui longe la montagne de Reims en passant par Rilly-la-Montagne : le "chemin de la Grande-Barbarie", que les auteurs anciens attribuent à la période gauloise. Ceci expliquerait qu'elle ne suive pas une ligne droite et ne passe pas par la ville... Elle mérite une numérotation à part (N°00). La majorité des chemins en "pointillés" semblent également plus anciens : la plupart dirigés vers le SO (vers la Gaule). L'Empire romain semble plutôt se concentrer vers le NE, c'est à dire la direction du Limes.