lundi 25 novembre 2024

Flore // Bonnier

 


Complétant les célèbres clefs de détermination de Bonnier en ligne sur Tela Botanica (version française https://www.tela-botanica.org/flore/france-metropolitaine/), sa "Grande Flore" richement illustrée est également en ligne. En voici l'introduction :

"J’ai commencé en 1886 à réunir les matériaux nécessaires pour rédiger cette Flore. Les nombreuses excursions que j’ai faites depuis 1869 m’ont permis de voir sur place et de récolter la grande majorité des espèces décrites. Mais je n’ai voulu entreprendre cette publication que lorsque la préparation principale du travail a pu être terminée. C’est pourquoi cet ouvrage, qui fait suite aux Tableaux synoptiques illustrés (1) que j’ai rédigés avec G. de Lavens, ne commence à paraître qu’aujourd’hui. 

Lorsqu’on a déterminé une plante avec les tableaux synoptiques dont je viens de parler ou avec les clefs d’une Flore quelconque, on n’a pas toujours le sentiment d’une sécurité absolue, car c’est par des éliminations successives qu’on a trouvé le nom indiqué dans la Flore et qui correspond à la plante que l’on a entre les mains. Mais si l’on avait devant soi une représentation en couleurs de la plante, à laquelle viendrait s’ajouter la vérité photographique, et si on lisait d’autre part une description très complète et très détaillée des caractères de l’espèce, on aurait acquis presque toujours cette sécurité désirée : c’est ce que j’ai essayé de réaliser dans cette Flore

Les photographies des plantes ont été faites d’après les meilleurs échantillons que j’ai pu me procurer, soit dans les collections, soit surtout à l’état vivant, grâce aux nombreux correspondants qui ont bien voulu m’aider dans ce long et patient travail. Les teintes, toujours prises sur le vif. ont été reproduites sur les photographies* qui ont été gravées d’après les procédés modernes de photogravure. Toutes les plantes sont ainsi figurées à la moitié de leur grandeur naturelle dans les planches qui illustrent cet ouvrage. Le texte comprend la description des familles,-des genres, des espèces ainsi que des sous-espèces, races, variétés ou sous-variétés les plus importantes."

*En réalité, les planches ne comportent pas véritablement ce que l'on nomme aujourd'hui photographie, mais des dessins d'après photogravure, et des dessins remarquables.

Cette mise en ligne est un rêve d'adolescent qui se réalise, mais - comme toujours -  pas de sommaire ni d'indication servant de repère, il faut le faire soi-même :

https://gallica.bnf.fr

https://lillonum.univ-lille.fr


La table est ici

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3414294t
https://lillonum.univ-lille.fr/s/lillonum/ark:/72505/b8X5RU#

Avec les familles rangées suivant les volumes, ci-après :

jeudi 17 octobre 2024

Recette : gâteau au chocolat pour grand plat (ou petit)

recette du 1 décembre 2017 réactualisée



  • 250 g pour grand plat (OU 200 g pour petit plat) de Chocolat noir (Nestlé)
  • 250 g (OU 200 g = 30 cl) de farine
  • 150 g OU 125 g = 20 cl) de sucre
  • 150 g (OU 125 g ) de beurre : 
  • 3 oeufs

       0. Préchauffer le four 10 mn à 190°c avec bain marie
  1. Faire fondre le beurre et le chocolat, à la casserole au bain marie
  2. Mélanger œuf et sucre dans un saladier
  3. Y verser la casserole de beurre-chocolat
  4. Ajouter la farine au dernier moment
  5. verser dans un petit plat rond beurré et fariné
  6. CUISSONS PRÉCISE : baisser T° du four à 185°c, laisser cuire 15-20 mn
  7. Vérifier la cuisson en plongeant un couteau, si on le veut "sec" (20-25 mn)

jeudi 10 octobre 2024

Recette de saison // Haricots "coco" pour 4 (OU pour 1)

photo maison : échalote remplacée par de l'oigon rouge et il manque la carotte coupée en rondelles

 

  • 400 g pour 4 (OU 100 g pour 1), de haricots "coco de Paimpol" ou violacés ("coco de Prague")
  • option carnivore : ~200 g (OU ~100 g) de lardons pour le goût
  • 4 (OU 2) échalotes
  • 2 (OU 1) tomates
  • 2 (OU 1) carottes coupée en petites tranches
  • 2 (OU 1) branches de céleri
  • 2 (OU 1) gousses d'ail
  • bouquet garni : 2 (OU 1)  feuilles de laurier, 2 (OU 1) branches de thym)
  • option : 1 bouillon cube de légumes
  • 2 (OU 1) pincées de gros sel, à voir en fonction du bouillon


  1. rissoler les lardons sans trop griller dans un fond de beurre
  2. ajouter les échalotes, pour les dorer (surtout sans qu'elles brunissent)
  3. émietter le bouillon-cube et verser les ingrédients en rissolant encore un peu
  4. mettre enfin les haricots et l'eau jusqu'à un bon centimètre au dessus
  5. Laisser à petite ébullition pendant 30 (pour les réchauffer plus tard) à 45 mn (bien cuits)...

lundi 30 septembre 2024

Chauffage // inutilité du poële

La réponse de Google,  comme europe et epsilon qui, faut-il le préciser, désigne le presque-plus-rien...


Encore un petit bilan avant l'hiver prochain : la victoire absurde de l'an dernier, avec baisse de conso sans utilisation du poële ; ce qui démontre l'inutilité de ce charmant objet domestique, puisque l'excès de chaleur dans une pièce donne une impression de froid plus forte dans les autres, ce qui nous incite fourbement à "pousser" le chauffage !

C'est un paradoxe, mais on a dépensé moins en baissant la température dans toutes les pièces et en s'habituant à vivre partout autour de 16°c le jour et 14°c la nuit - ce que l'on tolère très bien après deux semaines un peu rudes (puisque nous n'avons eu ni rhume, ni "covid" et pas d'intolérable impression de froid)... Par contre, tout autre lieu où nous allons semble surchauffé : bureau, commerce... Cette année, on tente :  15,5°C le "jour" (matin de 06H à 07H, midi de 11H à 12H, enfin soir de 18H à 20H) sinon 13°C la "nuit", juste pour voir ! Réglage des sèche-servierttes à 17,5°c.

Par contre, si la conso chute, la facture augmente toujours : on a baissé de 30% à 50% en kWh sur deux ans, quant à la facture, elle augmente. Un clacul simple montre l'ampleur du vol. Ces escrocs pseudo-écolos, ultra-capitalistes et hyperbénéficiaires, viennent de passer le kWh de 0,15 € à 0,20 €, et ils rêvent maintenant d'atteindre 0,25 €, quelque soit la source d'énergie (electricité, gaz, essence...). L'euro, c'est bien la lettre epsilon. S'ajoute à cela l'augmentation progressive et constante de la taxe foncière, qui a fini par doubler et absorber en totalité feu la taxe d'habitation. On se demande comment les propriétaires s'en sortent. Nous, on joue le jeu, jusqu'aux grand krach.


lundi 5 août 2024

International Music Academy 2023

Photo de Vincent, la vue depuis le collège - en haut et à gauche, la citadelle...

photographie du collège https://www.dalhem.be/loisirs/culture/albums/excursion-a-dinant-du-20-09.2021
 

Pour mémoire, avant l'année prochaine et le "bis", l'IMA implantée durant l'été dans le collège Notre-Dame de Dinant qui accueille des centaines de musiciens. 

Outre l'émulation musicale notée dans les carnets d'Adèle (version manuscrite), visons l'instant où nous étions tous présents. En premier, le patrimoine architectural. Il faut se souvenir du petit concert dans le bâtiment de l'école primaire (en bas à droite) adhérant au modernisme 1980's belge, parfaitement conservé ; du grand concert dans la chapelle rénovée (à gauche) ; surtout, de l'internat dans l'extension des années 1960 (au fond à droite) au style radical, avec ses chambres meublées d'époque, dotées de l'incontournable lit en tube métallique et du tout aussi inévitable bureau en teck. Il faut également se souvenir du château datant du milieu du XIXᵉ siècle qui se situe au centre, juste avant d'être transformé en collège vers 1880, puis détruit et reconstruit après la Grande Guerre. Il faut enfin mémoriser ce très bel escalier en marbre montrant l'excellence belge dans le traitement de ce matériau, que la France va souvent imiter dans les stucs peints. Il y a à ce propos une confusion à creuser, car la Belgique aurait admiré l'Art déco français où presque tout est factice, avant de l'imiter en "vrai", en "massif", en "marbre", en "pierre de taille"... Avant d'y croire, tâchons de mieux connaître et de bien borner dans le temps cet Art déco en Wallonie. C'est la même chose pour les meubles modernistes en métal ou en bois : en France, le tube est creux et le bois est plaqué, alors qu'en belgique le tube est plein et le bois massif ! Faut-il avouer que la Belgique se situe dans une créativité "sud européenne" et dans une qualité "nord européenne" ? C'est la première réflexion qui nous vient, qu'il faut certainement dépasser. Il est probable que la Belgique produit surtout pour son territoire, alors que la France tente (à cet instant) d'exporter et vise donc l'abaissement des coûts et l'allègement des matières. Mais tout ceci se situe loin dans le passé, car la Wallonie comme la vallée de la Meuse en France est en crise post-industrielle. Dinant est une rare exception grâce à son tourisme. Dans le même registre, sur la route, ne pas manquer la Brasserie Ardennaise de Haybes (BAH, ancienne brasserie Thiry) et sa petite terrasse sur la Meuse, mais ne pas s'arrêter dans les villages alentours totalement désertifiés.

Ci-après, détail de la route et la checklist pour une semaine d'internat...

mardi 11 juin 2024

Politique // élections européennes 2024

résultats législatives 2012 et 2017

Résultats 2022. Pour le premier tour 2024, c'est la marée haute, les bassins aquitain et parisien, ainsi que le littoral méditérannéen sont complètement innondés, même les massifs montagneux ont les pieds dans l'eau suite à la vague "bleue marine" (suite à la rupture d'un barrage de castors édifié de 2002 à 2022).

Résultats second tour 2024 : C'est la marée basse après l'ultime "reflux" républicain... Les castors reprennent le boulot à la manière de Sisyphe. Même en y mettant toute leur force, le centre des bassins reste sous une eau d'un bleu profond. Les grandes vallées sont classées en zone humide (Rhin, Rhone). Les reliefs ressurgissent : des massifs jeunes échappent à la submersion grâce aux castors frontaliers, ainsi que le massif armoricain et la côte Atlantique, dans la tradition des castors-juniors perpétuée sur les plages par les clubs Mickey ; mais le massif central conserve des flaques qui grossiront à la prochaine marée. Le bleu marine, comme le bleu de méthylène, ça ne part pas au premier lavage de cerveau. Ca s'incruste.

Macron, Mozart de la finance qui a ruiné la France, ré-inventeur de l'impossible "en même temps" et de l'absurde "nous oblige", le plus jeune et le plus intelligent selon tous ses suiveurs, grand chef de file révolutionnaire des députés godillots et autres pantouflards... Bilan de cet ex-socialiste lecteur au premier degré du Banquier anarchiste, employé modèle du Libéralisme, K sans château, ni procès, ni cafard, la France est passée du demi-rose au bleu nuit intégral en quatre législatives seulement. Bel exploit ! Macron a définitivement discrédité la fonction présidentielle, plus efficacement que Sarkozy, ce petit homme "décomplexé" qui avait vraiment tort de l'être. Mais, on le sait, par définition : on peut cacher son intelligence, pas sa bêtise. Alors, pourquoi ne pas dire qu'on le fait exprès ?

Il faut se souvenir de ces cartes électorales historiques, divisée entre les riches retraités parisiens héritiers sans mérite des Trente Glorieuses, enfermés dans la certitude de leurs villes balnéaires ou de leurs villas hors-sol. Les voici face aux actifs de la terre du milieu (au centre des bassins) et des rivages méditerranéens. Le PS est coincé entre cette triste réalité et sa propre fiction, plutôt urbaine de tradition bourgeoise, macronienne jusque et y compris en 2024, castor par vocation et désillusion. Quelques terres perdues restent aux mains de la gauche "modérée" ou de la droite "centriste", pensons à ces habitants des Pyrénées qui avaient déjà résisté à la néolithisation... À cette exception près, la vague bleue couvre tout le pays... Oublions Paris (et son écoulement de résidences secondaires qui s'étalent en direction de la Bretagne), ville mondialisée, tellement perchée et américanisée qu'elle n'entre plus dans le relief terrestre de la France, comme suspendue sur sa "butte" !

 Ci-après, répartition des députés et cartographie du premier tour 2024 (tendances par circonscription).


samedi 1 juin 2024

Reims // Clairmarais dans les recensements

Faubourg de Clairmarais dans un plan de Reims 1844 (Gallica par L. Héteau)
encadré par quatre rues : Saint-Brice (sud), Courcelles (nord), Ponceau (ouest), Trianon (est)


Probablement les plus anciennes maisons du quartier de Clairmarais, la "cité Steff"

Suite de l'enquête Reims // zoom Clairmarais, grâce aux recensements. Le registre de 1801 donne les rares habitants du quartier qui se limitent à 8 familles, deux cultivateurs (Jacquemart, Bouilly), un journalier (Cochepin), deux tisseurs (Allart, Sicret) dont le premier exploite des orphelins comme le veut une tradition dans cette époque de misère, un berger (Lagarde), une veuve (Sirot). 

Impossible de retrouver le secteur de Clairmarais en 1817, oublié lors de ce recensement, mais il revient en 1841 (dénombrement Ier canton, ADM 122 M 22, p.205-211). Cette date correspond à la première révolution industrielle, qui impacte très directement le secteur. Il y a désormais 70 foyers (de 2839 à 2909), avec 321 habitants (allant des numéros 9990 à 10311) que l'on localise par recoupement aux deux tiers rue de Saint-Brice et au tiers rue de Courcelles. Ils surgissent brusquement et sont presque tous tisseu/r/se, fileu/r/se, trameuse, bobineuse, journalier/re, couturière, tailleur, brocardeur, peigneur, testeu/r/se, ouvrier en laine, en teinture... mais on compte aussi, beaucoup moins nombreux et dans un autre secteur, quelques chaudronnier, menuisier, maçon, forgeron, manouvrier, charpentier, terrassier, cordonnier. Il reste un ancien cultivateur (Bouilly) auquel s'ajoute un nouveau (Martin), un autre berger (Mathieu), et quelques familles un peu plus "urbaines" : Vve Ohénault (propriétaire), Masson ou Hasson et Delaunay (débitants), Delmont (marchand de charbon), mais aussi un brocanteur (Louvet) et un traiteur (Bagnant). Il faut mettre à part la famille Steff, signalée comme "filateur", soit propriétaire de filature, probable famille allemande implantée ici et à l'origine de l'industrialisation soudaine de ce secteur longtemps resté rural... 

En 1851, des noms de rues surgissent et se divisent deux secteurs : au nord, la rue de Courcelle, avec les ouvriers du textile vite concurencés par les employés du Chemin de fer et, au sud, la rue de Saint-Brice, avec les autres ouvriers. La famille Bouilly est toujours là (n°11), avec d'autres cultivateurs et bergers du côté impaire de la rue Saint-Brice, tout au sud du quartier... Avant 1872, l'usine de textile renouvelle ses employés qui continuent d'occuper le secteur. 

On en apprend en 1910, dans une étude de l'Académie de Reims sur l'habitat ouvrier, que la "filature Steff" est à l'origine d'anciens "corons" : "Rue Vernouillet, dans le quartier de Clairmarais, et en contre-bas de la rue, qui les domine tous, s'alignent 20 à 25 logements à rez-de-chaussée, premier étage et grenier très bas ; c'est la Cité Steff. Ces logements sont bordés d'un trottoir de 2 mètres et d'un ruisseau, puis un mur variant de 1 mètre à lm20 s'élève devant toute la cité et la rue Vernouillet la longe, séparée par une rampe en fer qui surmonte le mur. Toutes ces habitations sont forcément humides à cause de leur situation. La cité Steff formant l'angle de la rue Vernouillet et de la rue de Courcelles a encore une partie en façade sur cette dernière rue, depuis le n° 57 jusqu'au 69 : sept logements à rez-de-chaussée, premier et grenier, construits identiquement comme ceux de la rue Vernouillet, mais ici ils sont au niveau de la rue ; toutefois, pour pénétrer dans les pièces, il faut descendre plusieurs marches et les fenêtres du rez-de-chaussée sont presque au ras du trottoir. On peut dire que la cité est d'aspect plutôt vieux et malsain. Enfin, au n° 75 de la rue de Courcelles, s'élève une autre Cité, sans nom, appartenant également à M. Steff, presque en regard de celle de la rue Vernouillet dont elle n'est séparée que par des jardins. Là encore mêmes constructions à rez-de-chaussée, premier étage et grenier ; 25 logements alignés et tous semblables sur une ruelle qui va de la rue de Courcelles à la rue de Saint-Brice. Le côté opposé aux logements est occupé par de petits jardins potagers dépendant de chaque locataire. Le devant sur la rue de Courcelles est un bâtiment à deux étages et grenier occupé par des garnis. Plusieurs fontaines sont installées, dont une dans la cour de la cité, et d'autres dans les jardins pour l'usage des occupants. Les locations varient de 12 à 15 francs. Cela nous change de ce que nous avons vu dans l'autre rue." (Félix MICHEL, "Les Logements ouvriers à Reims et dans les environs en 1911", Travaux académie nationale de Reims, 1910-1911, p.225-321)

Cette cité semble encore préservée, son accès actuel se fait à partir du n°38, rue de Saint-Brice, avec un alignement de maisons de type "corons", désormais inscrites dans une rue privée (voir photographie). Datant des années 1840, c'est peut-être l'une des plus anciennes de France ! Par contre, l'usine est plus difficile à relocaliser car elle a disparu après l'occupation prussienne. Il n'y a presque plus de métier du tissage de laine représenté chez les habitants qui sont de plus en plus des employés des nouvelles usines qui s'implantent dans le secteur. L'habitation particulière de la famille Steff est absente dans le recensement de 1881. Par contre, au même moment, une nouvelle rue est traçée, la rue de Clairmarais, et les immeubles collectifs actuels correspondent à cette période, construits au début années 1870.


samedi 25 mai 2024

Reims // Dénombrement de l'an X (1801)


https://fonds-archives.reims.fr/


Suite de l'enquête sur Philippe Nicolas Germain Leuchsenring... Une fiche d'immigré et le dénombrements de la population de Reims sont très dispersés et les secteurs changent régulièrement de nom. Pour en revenir aux rues de la Grosse Bouteille et du Marc, où résidait Philippe Nicolas Leuchsenring (1762-1810) selon les actes de naissance de ses enfants et la citation sur la pierre de fondation gravée retrouvée au 3, rue du Marc, il faut passer du secteur "Mars" au deuxième canton.

Le plus ancien registre de dénombrement date de l'An X et figure sur le site des AMR (adresse ci-dessus) où se trouvent donc les listes de noms notamment de la rue du Marc 1801 (p.164-166), 1817 (p.17-18), 1911 (p.208 - Geoffroy occupant du premier logement au n°3), 1926.

D'autres registres sont numérisés sur le site des ADM, cette fois sous le mot-clef "recensement" qui offre 115 réponses pour Reims, tous les cinq ans... 1836 (sans les rues), 1841 (vue77, les habitants du 3 rue du Marc figurent alors au au n°8), 1846, 1851, etc.

On constate que le n°3 est une sorte d'immeuble de rapport, car ce sont six logements qui sont occupés, dont un avec concièrge. L'idée d'Hôtel particulier est un peu bousculée... En 1801, c'est plutôt un "hotel de rapport".

Presque introuvable en ligne, les premiers registres numérisés offrent un tableau complet de la population rémoise à partir de 1801. Le premier registre 

Ci-après, quelques pages indexées de la "section de Mars" 

vendredi 17 mai 2024

Patrimoine Reims // Maison de champagne Thiénot

vue Googlemaps du 3, rue du Marc

Maison de champagne Thiénot [649 car. / 762 sgn]


Érigés sur un réseau de caves médiévales, ces bâtiments adoptent la disposition d'un hôtel particulier de négociant. Dès le XIXᵉ siècle, les occupants successifs sont rattachés aux grandes familles de l'univers du champagne, Irroy, Heidsieck, Henriot, puis Geoffroy, ce dernier étant alors propriétaire des maisons Couvert et Forest-Fourneaux.

Détruits en 1918, les édifices sont reconstruits sur une structure en béton. La façade côté rue, abritant bureaux et logements, arbore un style Louis XVI agrémenté des pampres Art déco, tandis que le côté cour, dédié au stockage et à l'expédition, est en moellons calcaires rythmés par des briques, s'inspirant des bâtisses vernaculaires marnaises.

L'ensemble a été réaménagé en 2023 par l'architecte Loïc Thiénot.

  • Légendes des trois illustrations

(3) Publicité Irroy, première Maison de champagne signalée sur cette parcelle au début du XIXᵉ siècle ; toutefois, une pierre de fondation datée de 1794 indique comme maître d'ouvrage Philippe Leuchsenring (1762-1810) qui était déjà un important « marchand de vins de champagne ».
(fonds BMR XXXX-REF-XXXX)

(2) Plan monumental de Reims en 1894 : la rue du Marc apparait au coeur du quartier des sièges historiques du champagne ; les bâtiments, tels qu'ils apparaissaient avant-guerre, figurent au nom de la maison de champagne « Henriot & Cie, successeur d'Auger-Godinot ».  
(fonds BMR / Carnegie / Fonds iconographiques, réf. TGF-II-38)

(1) Façade d'avant-guerre photographiée au début du XXᵉ siècle : les bâtiments appartiennent à cette date à Henri Geoffroy qui se charge de la reconstruction ; seule la parcelle à droite, au n°5, est relativement épargnée pendant la Première Guerre mondiale.
(fonds SAVR).


  • remarques

* Un article de l'Académie de Reims prétend qu'il date d'Henri IV, mais son style architectural semble plutôt du XVIIIe ; la date de la pierre de fondation retrouvée en 1921 (1794) se confirme puisque la parcelle est encore divisée en deux sur le plan d'alignement Trudaine (daté d'environ 1765 à Reims) et sur un plan de 1778, mais elle est unifiée sur le cadastre napoléonien (de 1825 à Reims). Voir documents ci-dessous.

> Il manque le nom de l'architecte de la reconstruction - le PC ne figure pas dans la liste conservée par les archives municipales et le bâtiment n'est pas signé. Le bâtiment est occupé dès le recenssement de 1926.
 

mercredi 15 mai 2024

Patrimoine Reims // Vigne historique de l'ancien collège


https://www.champagne-grand-cru.fr/800px-ancien_college_des_jesuites-copier/

Vigne historique de l'ancien collège [648 car. / 777 sgn]


Plantée lors de l'installation des Jésuites au début du XVIIᵉ siècle, cette vigne est l'une des plus anciennes du monde et détient le record de longévité pour le raisin blanc.

Ultime représentante du cépage « verjus blanc », son nom désigne un jus acidulé incontournable dans la cuisine et la médecine médiévale. Un traité du XVIᵉ siècle, L'Agriculture et Maison rustique de Charles Estienne, précise : « la plus commune façon de faire verjus [...] eſt de cueillir les grappes vertes des raiſins de treilles. » Il fallait ensuite les presser, puis saler pour la conservation.

Ce jus va être progressivement remplacé par celui des citrons ou des oranges ; mais cette vigne continue d'être utilisée en ornement, comme l'indique le Traité du jardinage de Jacques Boyceau en 1638.


  • Les illustrations :
(1) Etiquette illustrée d'une grappe de raisin verjus, identifiable à ses grains de couleur jaune-vert ; il est tardivement utilisé en « vin de liqueur », c'est-à-dire élaboré par ajout d'alcool dans le moût. 
(vers 1930, coll. part.)

(2) Photographie du début du XXᵉ siècle où l'on voit la vigne du collège des jésuites dressée sur le mur ; depuis le XVIIIᵉ siècle, les bâtiments abritent l'Hôpital général et hébergent aussi des petites filles pauvres, surnommées « Les Magneuses ». L'origine des pieds de vigne est inconnue, même si un mythe affirme que les jésuites les ont rapporté d'Ashkelon (Israël).
(fonds BMR / XXX-REF-XXXX).

(3) La fabrication du verjus selon le traité médical Tacuinum sanitatis d'Ibn Butlân ابن بطلان (XIᵉ siècle), exemplaire traduit dans toute l'Europe en latin, complété et illustré au XVᵉ siècle. 
(fonds BNF / ML-9333, f. 83r).


lundi 13 mai 2024

Plat du dimanche // rognons sauce madère

https://www.cuisineactuelle.fr/recettes/rognons-de-veau-sauce-madere-244948

  • 700g de rognons de veau en morceaux
  • 250g champignons de Paris
  • 1 tranche de lard
  • 1 c. à s. de persil ciselé
  • 20 cl crème
  • 5 cl Cognac
  • 10 cl Madère
  • 50g beurre
  • 1 c. à s. de farine


  1. La veille tremper les rognons dans une eau légèrement vinaigrée (1 bouchon / 1litre)
  2. Le matin changer l'eau, les plonger dans l'eau bouillante et retirer aussitôt
  3. Rissoler le lard dans le beurre, puis ajouter les champignons coupés en tranches épaisses. Réduire en 5 à 7 min à la poêle. Rissoler un peu. Ajouter sel, poivre.
  4. Retirer le lard et les champignons de la poêle,  reprendre la graisse pour faites sauter les rognons 3 à 4 min sur feu vif dans le reste de beurre. Ajouter sel, poivre. 
  5. Verser dans la poêle le cognac et 5 cl de madère. Flamber hors du feu, puis rissoler dans le beurre avec un peu de farine et éteindre avec la crème.
  6. Refaires cuire encore 5 min sur feu doux en ajoutant les champignons et le lard. Ne surtout pas faire bouillir !
  7. Vérifier le dosage, sel, poivre, madère ; en ajouter s'il le faut puis parsemez de persil.
  8. Servir avec une bonne purée maison... bien dosée en noix de muscade.


vendredi 10 mai 2024

Excursion Bergère-les-Vertus // Calcaires du Mont Aimé


https://www.samm-honfleur.com/gallery/20191204093730.jpg


Une projection sur Googlemaps, suivie d'une recherche sur le visualiseur Infoterre, permet de découvrir le Mont Aimé sur la commune de Bergère-les-Vertus, cinquante kilomètres au sud de Reims. C'est un parfait exemple de butte témoin qui offre une perspective unique sur la cuesta d'Ile-de-France. L'endroit est assez touristique, car il ouvre un point de vue à 360° sur la plaine environnante, et il se trouve occupé par l'homme depuis la Préhistoire... Passons sur ce passé trop récent, y compris les sépultures du Néolithique découvertes dans les années 1980 (2 hypogées avec une centaines d'individus datant de 3000~3500 av. J.C.)... Une réalité trop pesante, mieux vaut se distraire en lisant la description plutôt romantique faite en 1959 par le conservateur du musée d'Epernay, André Brisson, dans le Bulletin de la Société d'étude des sciences naturelles de Reims en 1959 (gallica.bnf.fr), p.6-10. C'est un site remarquable doublement inscrit à l'Inventaire national des patrimoines naturels, en géologie (inpn.mnhn.fr/site/inpg) et en milieu naturel (inpn.mnhn.fr/zone/znieff) avec quelques espèces que nous avons remarqué en fleur : les orchidées et surtout le cytise faux ébénier (Laburnum anagyroides), la glycine jaune du sud de la France. Attention, elle est très toxique (y compris les fleurs).

En géologie, il abrite l'un des rares affleurements possiblement de la transition K/T ; avant d'imaginer la fin tragique des dinosaures au Kreide / Tertiaire, il faut regarder les roches. Leur apparence est presque parfaite, proche de celle visible sur le littoral à Stevens Clint au Danemark : une craie tardive suivie d'une belle transgression, marquée par une couche marneuse (ici épaisse de 4 m), noire à sa base, recouverte par des calcaires durs à la stratigraphie oblique. Voilà qui répondrait aux cycles eustatiques observés à travers le monde. Mais une querelle sur deux siècles montre pour le Mont Aimé une hésitation lorsqu'il s'agit de dater la formation au-dessus de la craie, que l'on nommait autrefois "calcaire pisolithique" (voir photographie ci-dessous). Par ailleurs, les couches de marnes intercalées n'auraient montré aucun "pic d'iridium" attestant la chute de la fameuse météorite, mais où a été fait le sondage géochimique, qui l'a fait ? Si certains attribuent les formations au Tertiaire (Dano-montien) avec une faune remaniée du Crétacé (Maastrichtien), d'autres les attribuent tout simplement au Maastrichtien, en confondant ce calcaire sableux avec le tuffeau de Maastricht, pourtant d'un aspect bien différent. Tout ceci semble pour le moins bizarre, vu le contexte global (régression maastrichtienne / transgression danienne), mais un fait est certain : de très nombreuses espèces y sont nouvelles ! 

Si l'on suit les très récentes conclusions des savants du Muséum, cette grosse transgression daterait ici du Crétacé. Pas de limite K/T sur le Mont Aimé selon eux. Toutefois, quand je regarde la liste des espèces, je vois beaucoup trop de "sp." et les fossiles bien identifiés sont tantôt du Danien, tantôt du Maastrichtien.  Il est vrai que le tuffeau de Maastricht est très riche et l'on y trouve une foule de coquilles, et l'on en trouve plus rarement dans le Danien... Quel est donc la probabilité des recoupements ? Ma lecture reste en diagonale, trop pressée, car les auteurs semblent moins agités et plus affirmatifs : "le partage de formes abondantes avec le calcaire sableux basal de Vertus (Chama sp., Arca sp., Barbatia sp., Inoceramidae indét. et Vicinocerithium sp.) incite à reconnaître une association de taxons homogène radicalement différente de celles du Danien parisien" (Merle). Je garde le doute, j'attends de trouver une analyse de l'iridium dans la marne noire basale (il faudra un carottage).

Si l'on veut vérifier par soi-même et chercher des fossiles, c'est un vrai travail de bagnard, car il faut en briser du caillou pour trouver de beaux moulages. La plupart des Fossil Hunters préfèrent extraire des marnes à la base du front de taille, puis ils les tamisent tranquillement chez eux afin de prélever quelques dents de requin (geoforum.fr). Mais nous retiendrons surtout la présence régulièrement citée de dents de crocos, carapaces de tortues et surtout des empreintes de poissons qui se trouvent dispersés dans divers musées du coin (Chalons, Epernay) et d'ailleurs (Londres, Vienne, Paris) grâce à une personnalité marnaise, le baron Charles Louis de Ponsort (1792-1854), ancien officier de cavalerie sous Napoléon, qui avait obtenu dans ses vieux jours, entre 1847 et 1854, l’exclusivité d'une "exploitation paléontologique" des carrières du Mont-Aimé pour les revendre ensuite... Il accumula plus de 200 poissons, dont une partie fût léguée par son fils au musée de Chalons. Le plupart proviennent de la base où "Certaines intercalations de calcaires gréseux se débitant en plaques ont fourni de remarquables empreintes de poissons osseux" Où sont-ils ? Nous irons faire un tour le lendemain pour en trouver quatre en vitrine... On parle aussi d'un mosasaure, mais je n'ai rien trouvé de précis sur le sujet, quelqu'un a-t-il confondu le gavial avec le mosasaure ? Peut-être... 

Pour l'instant, le plus bel article concerne un récolement : Arnaud Brignon, "La collecte des vertébrés fossiles au Mont-Aimé (Marne) par le baron de Ponsort (1792-1854)", Bulletin d'Information des Géologues du Bassin de Paris, 54(3), pp.20-44 (researchgate.net).

Ci-après : biblio, plans, photographies...

dimanche 28 avril 2024

Recette plat siimple // hachis parmentier

Recette : https://www.marmiton.org/recettes/recette_hachis-parmentier_17639.aspx#d69758-p3


  • 50 g de Parmesan (pour le mélange)
  • 100 g d'emmenthal râpé (pour le gratin)
  • 30 g de beurre (pour rissoler la viande)
  • 1 cuillère à soupe de farine
  • 2 tomates fraîches ou pelées
  • 2 oignons
  • 500 g de purée
  • 500 g de viande hachée
  • 2 gousses d' ail
  • 1 jaune d'oeuf
  • 2 cubes boeuf
  • sel, poivre, herbes de provence
  • huile d'olive (pour rissoler les légumes)


  1. Hacher l'oignon, faire revenir dans le beurre jusqu'à ce qu'ils soient tendres.
  2. ajouter l'ail, mais ne pas le brunir
  3. Ajouter les tomates coupées en dés, la farine, du sel, du poivre et les herbes de Provence.
  4. faire revenir la viande hachée, un peu grillée, avec les cubes de boeuf
  5. Quand tout est cuit, couper le feu et mélanger les deux
  6. ajouter le parmesan puis le jaune d'oeuf. Bien mélanger.
  7. Préchauffer le four à 200°C (thermostat 6-7). 
  8. Etaler au fond du plat à gratin. Préparer la purée. L'étaler au dessus de la viande. 
  9. Saupoudrer de fromage râpé et faire gratiner.
  10. Mettre au four 200°C env. 20 mn



Recette dessert // tarte amandine aux fruits

Recette d'origine : https://www.marmiton.org/recettes/recette_tarte-a-la-rhubarbe-et-poudre-d-amandes_339895.aspx 

 

  • Faire une pâte sablée (Recette // pâte sablée)
  • Préparer en gros dés 600 g de fruits (rhubarbe épluchées OU abricots OU prunes...)

  • 200 g de sucre
  • 200 g d' amandes en poudre
  • 3 oeufs
  • 3 c. à s. de crème fraîche (mélangées à 1 c. à s. de lait pour fluidifier)


  1. Préchauffer le four à 180°C (Thermostat 6).
  2. Battre les oeufs entiers avec le sucre pour les faire blanchir, puis ajouter crème-lait et poudre d'amande. Mélanger pour obtenir une préparation homogène.
  3. Laver et éplucher la rhubarbe en retirant les gros fils si nécessaire. La couper en petits morceaux (environ 1 cm X 1 cm).
  4. Étaler la pâte, la déposer dans le moule (mettre du papier cuisson facilitera le démoulage), piquer le fond à l'aide d'une fourchette.
  5. Ajouter la rhubarbe sur la pâte, puis recouvrir le plus uniformément possible avec la préparation de départ.
  6. Cuire à four chaud pendant 40 min / 180°C + 5/10 mn selon...


samedi 20 avril 2024

Cake / recette de base (ail des ours)

https://www.pinterest.fr/pin/519180663293207142/

Recette de base pour le cake :

  • 200 g farine blanche
  • 75 g max. de Comté et/ou Parmeza  moulu
  • 75 g gruyère rapé
  • 75 g fromages en dés (ci-dessus ou Feta ou autre...)
  • 3 oeufs
  • 12 cl de lait
  • 6 cl d'huiles (3 c. à s.)
  • 1 sachet de levure chimique
  • poivre et sel (en fonction des ingrédients)

Pour les ingrédients : 

 

  1. Préchauffer le four à 190°C
  2. Beurrer et fariner le moule
  3. Dans un saladier, mélanger farine et levure, ajouter les œufs, le lait, les huiles, sel, poivre.
  4. Couper les ingrédients en petits fragments de taille variés
  5. Broyer très finement une partie de ces ingrédients pour "colorer" le cake
  6. Jeter dans le mélange avec quelques dés de fromage en plus
  7. Cuire 15 mn  à 190°c puis baisser à 180°c pendant 30 à 45 mn 
  8. Arrêter uniquement quand la lame de couteau plongée dans le cake ressort complètement propre            Attention : le temps de cuisson dépend de l'humidité des ingrédients
  9. Démouler encore chaud sur une grille


jeudi 1 février 2024

Reims // Taylor et Nodier

vue de la cathédrale de Reims, prise des Lavoirs, par M. A. F. Lemaitre. [n°173]

Murs et promenades de Reims, par M. Dauzats. [n°151]


Encore un classique introuvable sur Gallica : les Voyages pittoresques et romantiques (BNF date de 1857) avec presque toutes les planches. Pour trouver les pages sur Reims :

Textes : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97457062 (paginé, p.53 à 200 : histoire 53-124, arquebusiers, léproserie 125-126, porte de Mars 126-130, Cathédrale 130-157, St-Remi 157-180, St-Nicaise 181-187, St-Denis, St-Symphorien, St-Thimothée 188-189, St-Jacques, St-André, St-Maurice 190-191, couvents, Jésuites 192, hôtel de ville 193, maisons 193-197, fouilles dont Cernunnos 198, bibliothèque 199)

Planches : Atlas 1 : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9744091p

+ Atlas 2 : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97477785 (Reims : NP n°147-311/322)

+ Atlas 3 : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9748129x

Légendes : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8452165r (à la fin, NP, n°171-172/180))

Ci-après : les légendes de toutes les illustrations dans l'ordre d'origine. La numérisation BNF n'est pas dans l'ordre des légendes. Pour Reims Début Porte de Mars (147), La cathédrale va de 175 jusqu'au 263, puis divers de 265 à 271, suivie par St-Nicaise (273), St-Remi et son quartier (275-311). 


samedi 20 janvier 2024

Recette dessert // tat' au seuc'

 


Extrait de Cuisine messine, par E. Auricoste de Lazarque, éd. A. Béha, Metz, 1890


La recette... de l'est, du nord, de la Belgique...

pour le gâteau :

  • 250 de bonne farine
  • 1 oeuf
  • 50 g de sucre roux (de canne)
  • 50 g de beurre frais de ferme
  • 7 cl de lait tiède (<30°c)
  • 1 sachet de levure boulangère / levure fraîche
pour la garniture :

  • mélange 120 g de sucre roux (1/3 cassonade si on veut)
  • 10-12 cl de bonne crème fraîche fermière
  • 1 gros oeuf
  • 50 g de beurre 1/2 sel fermier

  1. Faire tiédir le lait, ajoutez 1 c. à s. de sucre et la levure mélangées, délayer à la fourchette
  2. Au centre de la farine, rajoutez le restant de sucre,sel, beurre mou, oeuf. 
  3. Commencer à travailler cette pâte, rajouter ensuite le lait 
  4. constituez une boule type "pain" en retravaillant avec 1 c.às. de sucre et de la farine
  5. Faire lever dans un endroit tiède pendant 1 h 30, c'est-àdire placer la pâte dans un saladier couvert d'un torchon humide dans un four chauffé à 45°C pendant 10 mn, avec un bain marie d'eau chaude et laisser le four fermé pendant une à deux heures...
  6. Etaler la pâte sur le plan de travail, disposer au fond d'un moule à tarte chemisé (beurre et farine)
  7. laisser lever encore une heure supplémentaire, le plat étant couvert d'un plateau perforé et d'un torchon humide. voir la description n°5..
  8. Répartir le sucre dessus et versez la préparation crème+oeuf en filets inégaux (voir vidéo)
  9. Important : retirer et piquer la pâte d'une quinzaine de coups de fourchette (poches sucrées)
  10. Disposer une douzaine de belles noisettes de beurre
  11. Enfourner 25 mn à 180°c (20 mn dorée, 30 mn brune)

mardi 16 janvier 2024

Reims // Pourtraict de la Ville, Cité et Université de Reims

 

L'introuvable plan en bon état de la ville daté de 1612 : Titre :  Pourtraict de la Ville, Cité et Université de Reims / Jacques Cellier invent. ; Hugues Picart sculpt. Auteur  :  Cellier, Jacques (15..-1620?). Dessinateur Auteur  :  Picart, Hugues (1587-1664). Graveur Auteur  :  Constant, Nicolas (1587-1653?). Auteur du texte Éditeur  :  Nicolas Constant imprim. Date d'édition :  1612 Sujet :  Armoiries Sujet :  Reims Sujet :  Roses des vents Notice du catalogue :  Notice de recueil : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45194648t Relation :  Appartient à : [Volume IX de la collection Gaston d'Orléans contenant la description du royaume de France, partie I] ; 134-135 RES

Il est découpé en 6 éléments que l'on trouve (difficilement) ainsi :

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b7200331z/f1.item.zoom

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b7200331z/f2.item.zoom

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b7200331z/f3.item.zoom

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b7200331z/f4.item.zoom

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b7200331z/f5.item.zoom

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b7200331z/f6.item.zoom

dimanche 14 janvier 2024

Recette // choux farcis

https://www.potagercity.fr/recettes/chou-farci-a-la-puree-de-pommes-de-terre-et-a-la-saucisse-de-morteau/7971

base tirée de : https://lecomptoirdefrance.com/blogs/plats-accompagnements/choux-farcis-sauce-au-vin 


  • 1 très gros chou vert 
  • 300 à 400g de chair à saucisse
  • 2 ou 3 belles échalottes
  • 1 œuf dilué dans 5 cl de lait
  • 3 cuillères à soupe de chapelure (3 biscottes écrasées)
  •  Sel 
  •  Poivre

Sauce au vin : 

  • 1 petite boite de champignons émincés 
  • quelques lardons
  • 4 à 5 belles échalotte
  • 40 cl de bouillon de choux 
  • un bouillon-cube de volaille
  • 1 cuiller à soupe de maïzena
  • 20 cl de vin rouge
  • 1 noisette de beurre
  • Sel, poivre en fonction des goûts...


  1. Effeuiller le chou vert pour ne garder que les 12 plus grandes feuilles. Les laver.
  2. Porter à ébullition une marmite d’eau salée. Y plonger les feuilles de chou pendant 2-3 min afin de les ramollir. Egoutter. Réserver. (ne jetez pas l’eau de cuisson ! plongez-y le cœur de votre chou vert pour démarrer une soupe au chou, récupérer 25 cl pour le bouillon).
  3. Dans un grand bol, mélanger la chair à saucisse, l’échalotte préalablement ciselée, l’œuf, la chapelure, deux ou trois feuilles de chou émincées. Saler et poivrer.
  4. Placer 1/4 de la farce en petite boule  au centre de 2 feuilles de chou, refermez à l’aide d’une 3e feuille pour que l’ensemble de la farce soit recouverte de chou. Passer une ficelle tout autour comme pour un paquet cadeau. Répéter l’opération pour l’ensemble de la farce.
  5. Déposer les choux farcis dans un plat huilée recouvert d'aluminium. 
  6. mettre à cuire au four préchauffé à 190°C pendant 1 heure.
Préparer la sauce au vin :
  • Faire fondre la noisette de beurre dans une casserole. 
  • Y faire cuire les lardon puis l’échalotte finement ciselée jusqu’à coloration. 
  • ajouter champignons et soupoudrer de maïzena
  • verser le bouillon où a été dilué le cube de volaille. Bien mélanger. 
  • Ajouter le vin rouge. Laisser cuire à feu moyen jusqu’à épaississement de la sauce. Saler, poivrer.
Dresser les assiettes :
  • Couper et enlever la ficelle de chaque chou farci. Le placer dans une assiette avec la sauce au vin sur le côté. Répéter l’opération pour l’ensemble des assiettes.