Suite...
(CM3) CHAPITRE 1 : MAURICE DUFRENE (1876-1955)
1. Généralités / Biographie -transition entre l’art nouveau et l’art déco -Recherches stylistiques dans le décor : décorateur -Membre fondateur de la SAD (1901) vers 1920 + 1942 : président -Légion d’honneur en 1838 (chevalier en 1920) -La galerie « La maison moderne » par Julius Meier-Graefe (1899)
2. Début de carrière A. Apprentissage et production -Ecole nationale des arts décoratifs : 1894/95 - 1899 > concours de la revue « Arts et décoration » > Porte Allumettes, 1897 (artistique et pratique) -Apprentissage : contact direct avec l’industrie et le marché : production d’objets variés pour la « Maison Moderne » -Production + art nouveau > activité commerciale (diffusion de la modernité > qu’on retrouve : Art déco) -Ornement : beaucoup de planches de modèles > volonté de diffuser > annonce son activité pédagogique B. 1903 : d’objets à ensemble mobilier -P° de bibelots —> mobilier + aménagement d’intérieur (ensemble)
> Chambre de Dame, 1903 : style Art nouveau - versant curviligne -Décor rationnel : ornementation pas inutile participe à la construction C. 1907-1910 : vers une simplification des formes -réaction vers l’art nouveau excessif : ornementation + sobre + géométrique -Sobriété dès les années 10 : construction logique des meubles -Référence à la tradition du mobilier français : 1er représentant du 1er art déco des années 10. -Une réputation qu’il assoie grace à :
3. Activité pédagogique - conférencier et de théoricien (années 10) -1911-1923 : prof à l’école Boulle —> composition décorative -A sa mort : directeur de Boulle publie un article montrant que la génération d’élève ont été marqués par lui -articles oraux et écrits sur la conception des arts décoratifs -1913 : « Maurice Dufrène. Ses idées sur l’art décoratif », Art&Technique n°3, 1913
> illustrations de sièges (schémas, dessins) > dernières évolutions + oeuvres de Folliot, Jeannot
> analytique et rationnel : affirme sa préférence pour la pondération et le rejet du superflu dans la décoration plane
> ornement : complément agréable mais pas indispensable (l’important est la forme et le volume : nécessité / décor : récréation) —> vers le fonctionnalisme de la P° -Conférence sur le meuble au CNAM : primauté de la fonction du meuble et des objets 4. Activité commerciale A. La « Maurice Dufrène & Co » (1912-1921) -façade du 22, rue Bayard : espace d’exposition > GM1 Après guerre : -Tradition moderniste + référence aux styles néoclassiques (Louis 16 / Directoire)
> carton d’invitation de l’exposition MD, 15 mars - 15 mai, 1921 : inspiration du 18e, utilisation de la volute comme ornement graphique > exposition de liquidation B. Directeur artistique de « La Maitrise » (1921) -dispositif commercial de + grande ampleur : diffusion à portée démocratique -Hall et stand de La Maitrise aux Galeries Lafayettes : tapis circulaires -P° qualité artistique mais accessible (mais utopique comme art nouveau)
> Salle à manger Rusticana, 1922 -Salon du Gout Français : promouvoir la P° nationale > importance de l’ornement + diversité des ateliers -Art de l’étalage + bals + aménagement de maisons closes C. Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes (1925) -Pavillon de La Maitrise : directeur artistique du pavillon et fait le décors et mobilier de :
> Hall + Chambre de dame : lignes sinueuses (héritage art nouveau) + tradition française
> Salle à manger : versant traditionaliste de l’art déco > grande diffusion
Rue des boutiques : président du jury pour l’ensemble de mobiliers
> pont Alexandre 3 : 40 boutiques sur 2 rangs + ornementation
mais on a des critiques pour les ornements -Pavillon « Une ambassade française » (SAD) : petite galerie + petit salon (par les ateliers de la Maitrise) + autres décorateurs mais dirige l’ensemble > traditionaliste + luxueux -Pavillon du gant : édifié par la Chambre syndicale des fabricants de peaux de Grenoble
> ornement de façade -Salon de dame pour la compagnie des chemins de fer d’Orléans :
> salon de dames // Francis Jourdain : fumoir > très élitiste D. SAD (Salon des artistiques décorateurs) et démarche artistique -démocratisation des arts décoratifs -Chaque année dans le cadre de la SAD : portfolio consacrés aux aménagements d’intérieurs -Préface > but : aménagements courants
> Cuisine (La Maitrise), Les intérieurs de la SAD : retour à la sobriété, appartement d’un français moyen + mobilier fonctionnel : réponse aux critiques de l’expo de 1925 (luxe) -Recherche du fonctionnalisme/rationalisme > article ou il pose la question de créer une section sur l’esthétique de l’automobile au Salon d’automne -MAIS : encore des aménagements traditionalistes/luxueux
> Bourdoir de la SAD, 1927 + salon-studio de Mme Régina Camier, 1929 : volonté du commanditaire 5. De nouvelles expérimentations A. Vers le modernisme : l’usage du métal tubulaire (années 30) -dernières tendance : métal tubulaire > développements modernistes (suite aux recherches fonctionnalistes)
> Coin de l’escalier (La Maitrise), SAD, 1928 -Collaboration avec Fontaine&Cie
> éléments de serrurerie, vers 1928 : esthétique géométrique moderniste (juste avant la scission de 1929 de la SAD) -Dufrène reste fidèle à la SAD mais : années 30 > P° esthétique moderniste (ornement + rare)
> Meubles combinables, juxtaposables et superposables, La Maitrise, 1929 : diversité de la Maitrise -Utilisation de matériaux modernes : cuivre nickelé et tubes de verre mais que pendant une période sinon bois
> lustre et lampadaire, 1931 -Discours paradoxal : A Survey of Modern tendencies in decorative art », Year Book, 1931
> discours nationaliste/patriotique, contre une esthétique standardisée mondiale, il enfonce le mobilier en acier tubulaire conçu par LC/P/J. -Dans ses aménagements, il montre les P° d’autres artistes : ex. Marcel Breuer
> Aménagement du casino de Challes-les-Eaux, 1931 : même s’il critique il intègre le métal tubulaire B. Dufrène et Perriand -Perriand est l’élève de Dufrène dans les années 20 > elle dit dans ses mémoires qu’il a été un soutien mais quand elle rentre en 1927/28 dans l’atelier de LC > il aurait « vous allez vous desséchez » -Il lui conseille une collaboration avec Labadie pour la table extensible : beau-frère de Dufrène -La maison du Jeune Homme, exposition internationale de Bruxelles, 1935 :
> LC, Perriand, P. J, > Dufrène responsable de la sélection française et propose à Perriand de faire cette réalisation avec René Herbst + elle ajoute LC et P. J. C. Intérieurs campagnards : 1932-34 -rustiques (déjà expérimenté dans les années 20 avec Rusticana) -Vogue général : vogue régionaliste (cf. Ruhlmann)
> Cantégril, intérieur de campagne, SAD, 1934 D. Toujours entre modernisme et luxe/traditionnaliste : la mode des arts décoratifs -adapte sa P° aux recherches contemporaines
> Chambre de Mme E.B. (La Maitrise), SAD, 1936 : satin capitonnée, boutons de cristal, meubles en laque rouge et or… -Ce qui lui permet aussi des responsabilités officielles : président général du comité de l’exposition internationale des arts et des techniques dans la vie moderne, 1937
> Chambre de Dame : luxe, curviligne, ornement
> Ensemble : sobriété, fonctionnalisme >> constantes hésitations -Dufrène et Pétain + les nazis …. Lire les dernières pages du cours -Exposition internationale de l’urbanisme et de l’habitation, 1947 : contexte de reconstruction > mobilier en grande série (fonctionnaliste) > social : soucis constant d’un décor fonctionnel
(CM4) CHAPITRE 2 : LOUIS SUE - ANDRE MARE - ANDRE GROULT
2. Début de carrière A. Apprentissage et production -Ecole nationale des arts décoratifs : 1894/95 - 1899 > concours de la revue « Arts et décoration » > Porte Allumettes, 1897 (artistique et pratique) -Apprentissage : contact direct avec l’industrie et le marché : production d’objets variés pour la « Maison Moderne » -Production + art nouveau > activité commerciale (diffusion de la modernité > qu’on retrouve : Art déco) -Ornement : beaucoup de planches de modèles > volonté de diffuser > annonce son activité pédagogique B. 1903 : d’objets à ensemble mobilier -P° de bibelots —> mobilier + aménagement d’intérieur (ensemble)
> Chambre de Dame, 1903 : style Art nouveau - versant curviligne -Décor rationnel : ornementation pas inutile participe à la construction C. 1907-1910 : vers une simplification des formes -réaction vers l’art nouveau excessif : ornementation + sobre + géométrique -Sobriété dès les années 10 : construction logique des meubles -Référence à la tradition du mobilier français : 1er représentant du 1er art déco des années 10. -Une réputation qu’il assoie grace à :
3. Activité pédagogique - conférencier et de théoricien (années 10) -1911-1923 : prof à l’école Boulle —> composition décorative -A sa mort : directeur de Boulle publie un article montrant que la génération d’élève ont été marqués par lui -articles oraux et écrits sur la conception des arts décoratifs -1913 : « Maurice Dufrène. Ses idées sur l’art décoratif », Art&Technique n°3, 1913
> illustrations de sièges (schémas, dessins) > dernières évolutions + oeuvres de Folliot, Jeannot
> analytique et rationnel : affirme sa préférence pour la pondération et le rejet du superflu dans la décoration plane
> ornement : complément agréable mais pas indispensable (l’important est la forme et le volume : nécessité / décor : récréation) —> vers le fonctionnalisme de la P° -Conférence sur le meuble au CNAM : primauté de la fonction du meuble et des objets 4. Activité commerciale A. La « Maurice Dufrène & Co » (1912-1921) -façade du 22, rue Bayard : espace d’exposition > GM1 Après guerre : -Tradition moderniste + référence aux styles néoclassiques (Louis 16 / Directoire)
> carton d’invitation de l’exposition MD, 15 mars - 15 mai, 1921 : inspiration du 18e, utilisation de la volute comme ornement graphique > exposition de liquidation B. Directeur artistique de « La Maitrise » (1921) -dispositif commercial de + grande ampleur : diffusion à portée démocratique -Hall et stand de La Maitrise aux Galeries Lafayettes : tapis circulaires -P° qualité artistique mais accessible (mais utopique comme art nouveau)
> Salle à manger Rusticana, 1922 -Salon du Gout Français : promouvoir la P° nationale > importance de l’ornement + diversité des ateliers -Art de l’étalage + bals + aménagement de maisons closes C. Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes (1925) -Pavillon de La Maitrise : directeur artistique du pavillon et fait le décors et mobilier de :
> Hall + Chambre de dame : lignes sinueuses (héritage art nouveau) + tradition française
> Salle à manger : versant traditionaliste de l’art déco > grande diffusion
Rue des boutiques : président du jury pour l’ensemble de mobiliers
> pont Alexandre 3 : 40 boutiques sur 2 rangs + ornementation
mais on a des critiques pour les ornements -Pavillon « Une ambassade française » (SAD) : petite galerie + petit salon (par les ateliers de la Maitrise) + autres décorateurs mais dirige l’ensemble > traditionaliste + luxueux -Pavillon du gant : édifié par la Chambre syndicale des fabricants de peaux de Grenoble
> ornement de façade -Salon de dame pour la compagnie des chemins de fer d’Orléans :
> salon de dames // Francis Jourdain : fumoir > très élitiste D. SAD (Salon des artistiques décorateurs) et démarche artistique -démocratisation des arts décoratifs -Chaque année dans le cadre de la SAD : portfolio consacrés aux aménagements d’intérieurs -Préface > but : aménagements courants
> Cuisine (La Maitrise), Les intérieurs de la SAD : retour à la sobriété, appartement d’un français moyen + mobilier fonctionnel : réponse aux critiques de l’expo de 1925 (luxe) -Recherche du fonctionnalisme/rationalisme > article ou il pose la question de créer une section sur l’esthétique de l’automobile au Salon d’automne -MAIS : encore des aménagements traditionalistes/luxueux
> Bourdoir de la SAD, 1927 + salon-studio de Mme Régina Camier, 1929 : volonté du commanditaire 5. De nouvelles expérimentations A. Vers le modernisme : l’usage du métal tubulaire (années 30) -dernières tendance : métal tubulaire > développements modernistes (suite aux recherches fonctionnalistes)
> Coin de l’escalier (La Maitrise), SAD, 1928 -Collaboration avec Fontaine&Cie
> éléments de serrurerie, vers 1928 : esthétique géométrique moderniste (juste avant la scission de 1929 de la SAD) -Dufrène reste fidèle à la SAD mais : années 30 > P° esthétique moderniste (ornement + rare)
> Meubles combinables, juxtaposables et superposables, La Maitrise, 1929 : diversité de la Maitrise -Utilisation de matériaux modernes : cuivre nickelé et tubes de verre mais que pendant une période sinon bois
> lustre et lampadaire, 1931 -Discours paradoxal : A Survey of Modern tendencies in decorative art », Year Book, 1931
> discours nationaliste/patriotique, contre une esthétique standardisée mondiale, il enfonce le mobilier en acier tubulaire conçu par LC/P/J. -Dans ses aménagements, il montre les P° d’autres artistes : ex. Marcel Breuer
> Aménagement du casino de Challes-les-Eaux, 1931 : même s’il critique il intègre le métal tubulaire B. Dufrène et Perriand -Perriand est l’élève de Dufrène dans les années 20 > elle dit dans ses mémoires qu’il a été un soutien mais quand elle rentre en 1927/28 dans l’atelier de LC > il aurait « vous allez vous desséchez » -Il lui conseille une collaboration avec Labadie pour la table extensible : beau-frère de Dufrène -La maison du Jeune Homme, exposition internationale de Bruxelles, 1935 :
> LC, Perriand, P. J, > Dufrène responsable de la sélection française et propose à Perriand de faire cette réalisation avec René Herbst + elle ajoute LC et P. J. C. Intérieurs campagnards : 1932-34 -rustiques (déjà expérimenté dans les années 20 avec Rusticana) -Vogue général : vogue régionaliste (cf. Ruhlmann)
> Cantégril, intérieur de campagne, SAD, 1934 D. Toujours entre modernisme et luxe/traditionnaliste : la mode des arts décoratifs -adapte sa P° aux recherches contemporaines
> Chambre de Mme E.B. (La Maitrise), SAD, 1936 : satin capitonnée, boutons de cristal, meubles en laque rouge et or… -Ce qui lui permet aussi des responsabilités officielles : président général du comité de l’exposition internationale des arts et des techniques dans la vie moderne, 1937
> Chambre de Dame : luxe, curviligne, ornement
> Ensemble : sobriété, fonctionnalisme >> constantes hésitations -Dufrène et Pétain + les nazis …. Lire les dernières pages du cours -Exposition internationale de l’urbanisme et de l’habitation, 1947 : contexte de reconstruction > mobilier en grande série (fonctionnaliste) > social : soucis constant d’un décor fonctionnel
(CM4) CHAPITRE 2 : LOUIS SUE - ANDRE MARE - ANDRE GROULT
1. Louis Süe (1875-1968) A. Biographie -1893 : école des Beaux-arts : architecture (début de carrière) + peinture -Association avec Paul Huillard > 3 hotels particuliers > 12 immeubles -1910’s : contexte d’émulation des arts décoratifs (arts du spectacle + mode) -1909 : 1ère représentation au théâtre du châtelet des ballets russes > 1910 : « Shéhérazade » (couleurs) -1909 : collaboration avec Paul Poiret > Hotel Aguesseau (atelier de couteur) > Les 2 visitent Vienne en 1911 : connaissance de l’évolution des arts à la Wiener Werkstätte. B. La démarche artistique de Louis Süe (+ Paul Huillard) -Salon d’Automne de 1910 : artistes de Munich > pas élogieux ni pour Sue et Huillard. > Salon -Sobriété (rejet des exubérances de l’art nouveau comme dans son architecture) -Tradition (fin du 18e) > caractéristique de l’art déco. -Coloriste : bleu outremer, vert, groseille…) > critiques « tranchées et peu lumineuses »
> inspiration des ballets russes / P° de la Wiener Werkstätte -Salon d’Automne de 1912 (fauteuil et canapé) : sobriété, tradition, corbeille de fruits (> coloriste) -1912 : André Verra : « Le Nouveau style » dans la revue « Art décoratif » > mêmes concepts que Sue -1912 : création de « l’atelier français » : tendances coloristes mais diff. Avec Les Wienner Werkstätte car pas de mécènes > visibilité grace aux expos (cf. Salon d’Automne) -Exposition d’André Verra au parc de Bagatelle, 1913 : kiosques rustiques, meubles peints > style paysan + décoration florale > Sue et André Mare se réunisse à cette exposition.
> Intérieur de gloriette, 1913 -Salon d’automne de 1913 : P° de tentures murales, tissus et papiers peints + mobilier traditionnel
couleurs vives et tranchées 2. André Mare (1885-1932) A. Biographie -vocation : peinture (ami de Fernand Léger > atelier ensemble) > 1906 : Salon des Indépendants -1903 : école des arts décoratifs : art nouveau + académie Julian -1908 : Salon d’Automne (crée en 1903) > une section importante pour décorateurs -1909 : recommandé par André Groult et va travaille dans sa boutique (rue d’anjou) > arts décoratifs mais pas sous son nom —> 1911 : indépendant avec son propre stand. B. Démarche artistique -conception d’ensemble : Salon d’Automne 1911
> Cabinet de travail + salle à manger : inclut des oeuvres peintres (Laurencin, de la Fresnais …) -Réalisation collaborative : Salon d’Automne 1912
> maquette de la maison cubiste : réunis des artistes du groupe de Puteaux (cubistes) > seulement le rdc > incontournable car il faut la traverser pour voir les autres stands > critiques sévères (ornements de la façade + tableaux cubistes) -Soutient cubistes mais fait d’autres recherches : harmonies des couleurs (cubistes) > ça fait parler de lui. -Sobriété + retour à la tradition + usage de motifs floraux (1er art déco)
> Chambre à coucher, SAD, 1913 -1913 : ouverture d’ateliers + petite boutique au printemps > commandes. 3. Louis Süe et André Mare : la compagnie des arts français (1919) -correspondances pendant la guerre : volonté d’un groupement d’amis -Après la mobilisation : LS, AM et Gustave Jaulmes > décorations du défilé de la victoire (14.07.1919) -Retombées : ameublements pour les Ambassades françaises -1919 : Sue (directeur artistique) - Mare (directeur technique) + artistes de l’Atelier français + cubistes -Union de différentes disciplines (architecture et arts décoratifs) -1920 : ouverture d’une galerie faubourg saint honoré A. La démarche artistique de la compagnie des arts français -« Architectures » (1921) : manifeste > créer des intérieurs « sérieux, logiques + tradition » -Luxueux et prestige réservé à une élite (image de l’art déco) -Meubles de série : + accessible > échec (concurrence de Printemps + Maitrise de Galerie Lafayette -Veine coloriste + inspiration exotique (contexte colonial) > Paravent Les Faunes, vers 1920 -Styles anciens modernisés : motif de la guirlande florale (Louis 16)
-verrerie, céramique, métal + textile/papiers peints B. La décoration intérieure et extérieure -magasins : Parfumerie d’Orsay rue de la paix > gerbes florales géométrisés, « cubistes » + drapés
> collaborative : compétences de chacun (ferronnerie de Desvallières) -Commandes particulières : salle à manger de la Famille Giraud (Hoche) : oeuvres collaboratives > meubles de sue et mare (bois précieux > élitiste) C. Le mobilier -Sobriété -Ceinture bombée et festonnée (comme parfumerie) -Pieds du meuble qui se terminent en courbe, en volute -Usage de drapés -Utilisation de matériaux précieux : acajou, noyer, palissandre, nacre > table basse, v. 1922-23
> chiffonnier de Renouardt, vers 1926-27 : + nacre D. Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes (1925) -Musée d’art contemporain : proposition de tout ce qu’il y a de + luxueux (clientèle fortunée) > « muséifié » -Pavillon Fontaine & Cie : salle à manger > traditionaliste -Secrétaire, 1923 (expo de 1925) : pied en volute + bandeau festonné + loupe de noyer d’Amérique > des retombées : -1926-27 : années de maturité pour la société > 1927 filiale de la Maitrise (par Jacques Adnet). > André Mare > peinture / Louis Sue : architecte et parfois décorateur (réalisme + droit + absence d’ornement + luxe des matériaux mais toujours les pieds volutes) 4. André Groult (1884-1966) A. Biographie -1907 : épouse Marie Poiret > intérêt à la décoration d’intérieur -1908 : activité d’antiquaires (meubles directeurs) —> atelier de tapisserie + menuiserie et ébénisterie B. Avant-guerre -Salon d’Automne de 1910 (Allemagne - Munich) > Petit Salon : sobriété + tradition + motif de la rose stylisée > chaise, vers 1910 : motif de la Rose qui apparaît chez Paul Iribe (La griffe de Paul Poiret , 1908: tapisserie) imprimé par André Groult -Versant coloriste de l’art déco des années 10 : toile imprimée, 1911 -Homogénéité de l’intérieur > Salle à manger, Salon d’Automne 1911 -Grande sobriété + tradition + usage de matériaux précieux (ébène et ivoire) -Emploi du galuchat partiel : secrétaire de Dame en ébène, ivoire et galuchat, Salon D’automne, 1913 > un des premiers à l’avoir employé sur du mobilier -Lien avec Marie Laurencin C. Après guerre -Il abandonne l’usage de motifs floraux, fruits, paniers (années 10) -Concentration sur les effets de matière : importance de l’usage du galuchat (teinté ou laqué) "> Chambre en galuchat, SAD, 1921 : société élitiste -Élégance de la ligne sinueuse et fluide (restauration et Louis Philippe) -Utilisation de l’ivoire > Lit corbeille, 1921 + chiffonnier 1921 : allure anthropomorphe avec partie basse ventrue + dessins graphiques de la fin du 18e sur la partie haute + galuchat + ivoire aux pieds -La laque : secrétaire à abattant, vers 1924 -Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes, 1925 : chambre de Madame (pavillon Une Ambassade française - SAD) : galuchat mis à l’honneur
> chiffonnier, 1925 : mythique > accentue les formes et courbes + aspect anthropomorphe (+ féminin) Un mélange de modernisme et de luxe… Années 30 -Marqueterie de paille (mode) : rappel du 19e > remis au gout du jour sur des panneaux de bois / versant fonctionnaliste (car dureté, resistance à l’eau) > Paravent à 4 feuilles « Tigres », 1928 -Formes rectilignes (- ornementés) : certain moderniste mais couleur chaude de la marqueterie de paille
> Cabine de 1ère classe du paquebot Normandie, 1935 -Encore la ligne courbe + traditionnel + luxueux > Studio de jeunes filles, pavillon SAD, exposition 1937
> Fauteuil de repos à positionnements variables, 1937 GM 2 : un mobilier rustique -sculpture des meubles rustiques > meuble à 2 corps, 1944, chêne massif
(CM5) CHAPITRE 3 : E.-J. RUHLMANN - LC - C. PERRIAND - P. JEANNERET
> inspiration des ballets russes / P° de la Wiener Werkstätte -Salon d’Automne de 1912 (fauteuil et canapé) : sobriété, tradition, corbeille de fruits (> coloriste) -1912 : André Verra : « Le Nouveau style » dans la revue « Art décoratif » > mêmes concepts que Sue -1912 : création de « l’atelier français » : tendances coloristes mais diff. Avec Les Wienner Werkstätte car pas de mécènes > visibilité grace aux expos (cf. Salon d’Automne) -Exposition d’André Verra au parc de Bagatelle, 1913 : kiosques rustiques, meubles peints > style paysan + décoration florale > Sue et André Mare se réunisse à cette exposition.
> Intérieur de gloriette, 1913 -Salon d’automne de 1913 : P° de tentures murales, tissus et papiers peints + mobilier traditionnel
couleurs vives et tranchées 2. André Mare (1885-1932) A. Biographie -vocation : peinture (ami de Fernand Léger > atelier ensemble) > 1906 : Salon des Indépendants -1903 : école des arts décoratifs : art nouveau + académie Julian -1908 : Salon d’Automne (crée en 1903) > une section importante pour décorateurs -1909 : recommandé par André Groult et va travaille dans sa boutique (rue d’anjou) > arts décoratifs mais pas sous son nom —> 1911 : indépendant avec son propre stand. B. Démarche artistique -conception d’ensemble : Salon d’Automne 1911
> Cabinet de travail + salle à manger : inclut des oeuvres peintres (Laurencin, de la Fresnais …) -Réalisation collaborative : Salon d’Automne 1912
> maquette de la maison cubiste : réunis des artistes du groupe de Puteaux (cubistes) > seulement le rdc > incontournable car il faut la traverser pour voir les autres stands > critiques sévères (ornements de la façade + tableaux cubistes) -Soutient cubistes mais fait d’autres recherches : harmonies des couleurs (cubistes) > ça fait parler de lui. -Sobriété + retour à la tradition + usage de motifs floraux (1er art déco)
> Chambre à coucher, SAD, 1913 -1913 : ouverture d’ateliers + petite boutique au printemps > commandes. 3. Louis Süe et André Mare : la compagnie des arts français (1919) -correspondances pendant la guerre : volonté d’un groupement d’amis -Après la mobilisation : LS, AM et Gustave Jaulmes > décorations du défilé de la victoire (14.07.1919) -Retombées : ameublements pour les Ambassades françaises -1919 : Sue (directeur artistique) - Mare (directeur technique) + artistes de l’Atelier français + cubistes -Union de différentes disciplines (architecture et arts décoratifs) -1920 : ouverture d’une galerie faubourg saint honoré A. La démarche artistique de la compagnie des arts français -« Architectures » (1921) : manifeste > créer des intérieurs « sérieux, logiques + tradition » -Luxueux et prestige réservé à une élite (image de l’art déco) -Meubles de série : + accessible > échec (concurrence de Printemps + Maitrise de Galerie Lafayette -Veine coloriste + inspiration exotique (contexte colonial) > Paravent Les Faunes, vers 1920 -Styles anciens modernisés : motif de la guirlande florale (Louis 16)
-verrerie, céramique, métal + textile/papiers peints B. La décoration intérieure et extérieure -magasins : Parfumerie d’Orsay rue de la paix > gerbes florales géométrisés, « cubistes » + drapés
> collaborative : compétences de chacun (ferronnerie de Desvallières) -Commandes particulières : salle à manger de la Famille Giraud (Hoche) : oeuvres collaboratives > meubles de sue et mare (bois précieux > élitiste) C. Le mobilier -Sobriété -Ceinture bombée et festonnée (comme parfumerie) -Pieds du meuble qui se terminent en courbe, en volute -Usage de drapés -Utilisation de matériaux précieux : acajou, noyer, palissandre, nacre > table basse, v. 1922-23
> chiffonnier de Renouardt, vers 1926-27 : + nacre D. Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes (1925) -Musée d’art contemporain : proposition de tout ce qu’il y a de + luxueux (clientèle fortunée) > « muséifié » -Pavillon Fontaine & Cie : salle à manger > traditionaliste -Secrétaire, 1923 (expo de 1925) : pied en volute + bandeau festonné + loupe de noyer d’Amérique > des retombées : -1926-27 : années de maturité pour la société > 1927 filiale de la Maitrise (par Jacques Adnet). > André Mare > peinture / Louis Sue : architecte et parfois décorateur (réalisme + droit + absence d’ornement + luxe des matériaux mais toujours les pieds volutes) 4. André Groult (1884-1966) A. Biographie -1907 : épouse Marie Poiret > intérêt à la décoration d’intérieur -1908 : activité d’antiquaires (meubles directeurs) —> atelier de tapisserie + menuiserie et ébénisterie B. Avant-guerre -Salon d’Automne de 1910 (Allemagne - Munich) > Petit Salon : sobriété + tradition + motif de la rose stylisée > chaise, vers 1910 : motif de la Rose qui apparaît chez Paul Iribe (La griffe de Paul Poiret , 1908: tapisserie) imprimé par André Groult -Versant coloriste de l’art déco des années 10 : toile imprimée, 1911 -Homogénéité de l’intérieur > Salle à manger, Salon d’Automne 1911 -Grande sobriété + tradition + usage de matériaux précieux (ébène et ivoire) -Emploi du galuchat partiel : secrétaire de Dame en ébène, ivoire et galuchat, Salon D’automne, 1913 > un des premiers à l’avoir employé sur du mobilier -Lien avec Marie Laurencin C. Après guerre -Il abandonne l’usage de motifs floraux, fruits, paniers (années 10) -Concentration sur les effets de matière : importance de l’usage du galuchat (teinté ou laqué) "> Chambre en galuchat, SAD, 1921 : société élitiste -Élégance de la ligne sinueuse et fluide (restauration et Louis Philippe) -Utilisation de l’ivoire > Lit corbeille, 1921 + chiffonnier 1921 : allure anthropomorphe avec partie basse ventrue + dessins graphiques de la fin du 18e sur la partie haute + galuchat + ivoire aux pieds -La laque : secrétaire à abattant, vers 1924 -Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes, 1925 : chambre de Madame (pavillon Une Ambassade française - SAD) : galuchat mis à l’honneur
> chiffonnier, 1925 : mythique > accentue les formes et courbes + aspect anthropomorphe (+ féminin) Un mélange de modernisme et de luxe… Années 30 -Marqueterie de paille (mode) : rappel du 19e > remis au gout du jour sur des panneaux de bois / versant fonctionnaliste (car dureté, resistance à l’eau) > Paravent à 4 feuilles « Tigres », 1928 -Formes rectilignes (- ornementés) : certain moderniste mais couleur chaude de la marqueterie de paille
> Cabine de 1ère classe du paquebot Normandie, 1935 -Encore la ligne courbe + traditionnel + luxueux > Studio de jeunes filles, pavillon SAD, exposition 1937
> Fauteuil de repos à positionnements variables, 1937 GM 2 : un mobilier rustique -sculpture des meubles rustiques > meuble à 2 corps, 1944, chêne massif
(CM5) CHAPITRE 3 : E.-J. RUHLMANN - LC - C. PERRIAND - P. JEANNERET
1. Jacques-Emile Ruhlmann (1879 - 1933) A. Biographie -reprend la société familiale : entreprise de peinture en bâtiment -Études courtes + formation artisanale du milieu du bâtiment -Contacts dans l’industrie > autodidact de l’HDA (Louvre) > décoration B. Démarche artistique (Années 10-20) : la période élitiste -Hérite de l’entreprise > oriente vers les arts décoratifs (papier peints : couleurs vives et tranchées cf Ballets russes) / tendance coloriste -1911 : exposition de ses papiers peints au salon de la SAD + acquiert un hotel particulier rue de Lisbonne > transfert de l’entreprise -1913 : Salon d’Automne > expose ses créations de meubles + papiers peints + textiles + luminaires
> Salle à manger de petite reception : rejet des outrances de l’art nouveau > sobriété (inspiration 18e) + tradition modernisé (tapis sobre avec motifs géométriques de spirales) - lignes épurées géo + classiq. -GM1 : dessine de nombreux modèles de meubles
> cabinet d’état d’angle / rectangle, 1923 (1ere version en 1916) : même décor soit en angle (3 pieds) soit à 4 pieds > emblématique de l’art déco : salon d’automne 1922 car : -Retour à la Tradition (forme) -Usage de matériaux précieux : ébène, amarante, ivoire (déclinaisons de divers bois - placage et marqu) -Décor typique de marqueterie en corbeille de fleurs
> exposé à l’exposition internationale des arts déco et indus. Modernes de 1925 > commandes par le MET
> montre l’importance et l’intérêt pour Ruhlmann car déjà musée avant sa fonction initiale d’usage domestique. -Pieds fins en « fuseau » et effilées / meuble tri-pans : Desserte dit « meuble au char », 1919 - 1922 -Meuble Elysée, 1920 : Salon d’Automne + bronze argenté + filets d’ivoire + sobre + tradition
> innovation mais en puisant dans la tradition > divers expositions > réputation à l’étranger.
> présenté dans le pavillon « Une Ambassade française » de 1925 > acheté par l’Etat > 1926 : Elysée C. Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes (1925) -Notoriété qui atteint son paroxysme à cette exposition -Pavillon de Ruhlmann -Hotel du collectionneur : « Groupe Ruhlmann » (ses collaborateurs)
> grand salon : luxe, lustre, fresque, garniture, soierie sur les murs > collaborations
> meuble du collectionneur : laqué par jean Dunand + peintre Rucki
> salle à manger : luxe, tradition classique avec la grande table, piétement en lyre, renvoie au style empire -Nombreux achats par les musées + meuble Elysée : bonheur du jour, 1925 (Lyon, MET) -Utilisation du galuchat + mélange de matériaux précieux
> Secrétaire à abattant, 1926 D. De nouvelles expérimentations : années 30 -Salon de thé et de musique du paquebot, 1927 : toujours luxe et tradition -Chambre du commerce et de l’industrie, 1927 : toujours luxe et tradition -MAIS tentative d’innovation par l’usage de matériaux modernes : le métal (1926) -Meubles semi-métalliques : Bureau structure métallique en bronze doré + bureau de réception, SAD, 1926 : fauteuil pivotant dans un esprit fonctionnaliste + pieds en métal (même moment que P. Charreau) -Mélange du traditionalisme + matériaux métalliques : Bibliothèque en tôle laquée et acier chromé, 1927 -Salon de la SAD - 1929 : gd espace car scission > UAM
> utilisation de la laque Duco : inaltérable - résiste aux chocs > studio-chambre du prince héritier d’un vice roi des Indes (renonce aux matériaux rares + formes traditionalistes) -+ utilisation du métal + cuir > bureau Tardieu, 1929 + Fauteuil : Tardieu et pas héritier des Indes —> tentative de fonctionnalisme : meubles ingénieux facilement mobiles sur des skis
> cave à liqueur sur skis + chaise longue sur skis - 1929 : compromis entre luxe et modernisme, toujours dans la tradition mais se laisse tenter par l’innovation et le modernisme -Vogue régionaliste et rurale
(plus de P° élitiste) : Salon de la SAD - 1932 > Rendez vous des pêcheurs de truites, 1932 : merisier + paille + grande simplification formelle
2. Le Corbusier (Charles Edouard Jeanneret) (1887-1965)- Pierre Jeanneret (1896-1967) A. Biographie -à l’origine : art nouveau, en Suisse : foyer ou se développe le style Sapin (rigueur, géométrie, motif de sapin) > Montre de poche, 1906 : enseignant envoie à l’expo internationale de Milan (1906) > recherches formelles du style Sapin -Voyages (Paris - Grasset + Perret) > 1910 : Allemagne B. Les années 10 : art déco traditionaliste -architecture et mobilier classique (tradition) : Maison Blanche, 1912 - 1913/16 : pour ses parents / gout directoire -1917 : agence d’architecture à Paris -1918 : le purisme (retour à l’ordre > usage de formes simples, dépouillées, ordonnées (pour stigmatiser les excès du cubisme et futurisme) > 1920 : revue « Art Nouveau », et il adopte pseudo LC. C. Les années 20 : maturité moderniste/fonctionnaliste -conception fonctionnelle > Bibliothèque avec bureau pour Schwon, 1922 -Association avec son cousin : Pierre Jeanneret > agence d’architecture rue de sèvres -« L’art décoratif d’aujourd’hui » (1925) : paradoxe du terme « art décoratif » alors que le décor doit disparaîtrez au profit de la F° pratique > nier l’expression > équipement de maison D. Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes - 1925 -Pavillon de l’esprit nouveau > logement type de réalisation industrielle avec des objets types et meubles types (usage courant et fabrication industriel en série)
> Casiers standards : éléments de rangement, semi-cubique, juxtaposables, empilable > murs entiers -Timide insertion de l’usage du métal > LC + P.J, table juxtaposable : cadre rectangulaire en tube d’acier nickelé + plateau en acier + plateau en bois massif (avant Marcel Breuer
) 3. Charlotte Perriand (1903-1999) A. Biographie -1921-1925 : Ecole des arts décoratifs -Cours du soir avec Maurice Dufrène > éditée par La Maitrise
> textile pour le catalogue commercial de La Maitrise, 1925 : large place à l’ornementation -L’envoie aux Salons : SAD 1927 argentier en bois de violette + armature métallique B. Démarche artistique -1927 : emménage sous les toits place Saint Sulpice > expérimentations
> bar sous le toit, 1927 : présenté au Salon d’Automne / géométrie / sans ornement -Modernisme > table extensible, 1927 -Jean Fouquet > recommandation de lire les écrits de LC "> révélations : « ça détruit tout mon enseignement » C. Les collaborations -Fauteuil pivotant (1er modèle 1927) : 1930 > Thonet B303 / 1978 : Cassina LC7
> fonctionnel + usage du tube d’acier pour la structure / mouvement par un roulement à billes -Fauteuil ergonomique + position confortable pour la colonne vertébrale : Fauteuil à dossier basculant, 1928 + Chaise longue basculante, 1928 -Mobilier de la Villa Church, 1928 : exposé au Salon d’Automne 1929 > table « tube d’avion » + casiers métalliques de la cuisine : version modernisée des casiers standards de 1929 -Exposition internationale de Bruxelles (1935) : section français dirigée par Dufrène
> La Maison du Jeune Homme, 1935 : salle de gymnastique pour athlète intellectuel (fauteuil pivotant + meuble rustique) + casiers avec embrases en fonte -Exposition internationale des arts et des techniques dans la vie moderne (1937) : LC prend de la distance (Perriand > extreme gauche) et LC prêt à des compromis politiques
> cabine sanitaire destinée à l’hôtellerie (pavillon de l’UAM) : espace réduit, principes du taylorisme + origines variées des clients de l’hotels (respecter les moeurs) > appareil multi-fonctionnel
(CM6) CHAPITRE 4 : JEAN DUNAND - EILEEN GRAY
> Salle à manger de petite reception : rejet des outrances de l’art nouveau > sobriété (inspiration 18e) + tradition modernisé (tapis sobre avec motifs géométriques de spirales) - lignes épurées géo + classiq. -GM1 : dessine de nombreux modèles de meubles
> cabinet d’état d’angle / rectangle, 1923 (1ere version en 1916) : même décor soit en angle (3 pieds) soit à 4 pieds > emblématique de l’art déco : salon d’automne 1922 car : -Retour à la Tradition (forme) -Usage de matériaux précieux : ébène, amarante, ivoire (déclinaisons de divers bois - placage et marqu) -Décor typique de marqueterie en corbeille de fleurs
> exposé à l’exposition internationale des arts déco et indus. Modernes de 1925 > commandes par le MET
> montre l’importance et l’intérêt pour Ruhlmann car déjà musée avant sa fonction initiale d’usage domestique. -Pieds fins en « fuseau » et effilées / meuble tri-pans : Desserte dit « meuble au char », 1919 - 1922 -Meuble Elysée, 1920 : Salon d’Automne + bronze argenté + filets d’ivoire + sobre + tradition
> innovation mais en puisant dans la tradition > divers expositions > réputation à l’étranger.
> présenté dans le pavillon « Une Ambassade française » de 1925 > acheté par l’Etat > 1926 : Elysée C. Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes (1925) -Notoriété qui atteint son paroxysme à cette exposition -Pavillon de Ruhlmann -Hotel du collectionneur : « Groupe Ruhlmann » (ses collaborateurs)
> grand salon : luxe, lustre, fresque, garniture, soierie sur les murs > collaborations
> meuble du collectionneur : laqué par jean Dunand + peintre Rucki
> salle à manger : luxe, tradition classique avec la grande table, piétement en lyre, renvoie au style empire -Nombreux achats par les musées + meuble Elysée : bonheur du jour, 1925 (Lyon, MET) -Utilisation du galuchat + mélange de matériaux précieux
> Secrétaire à abattant, 1926 D. De nouvelles expérimentations : années 30 -Salon de thé et de musique du paquebot, 1927 : toujours luxe et tradition -Chambre du commerce et de l’industrie, 1927 : toujours luxe et tradition -MAIS tentative d’innovation par l’usage de matériaux modernes : le métal (1926) -Meubles semi-métalliques : Bureau structure métallique en bronze doré + bureau de réception, SAD, 1926 : fauteuil pivotant dans un esprit fonctionnaliste + pieds en métal (même moment que P. Charreau) -Mélange du traditionalisme + matériaux métalliques : Bibliothèque en tôle laquée et acier chromé, 1927 -Salon de la SAD - 1929 : gd espace car scission > UAM
> utilisation de la laque Duco : inaltérable - résiste aux chocs > studio-chambre du prince héritier d’un vice roi des Indes (renonce aux matériaux rares + formes traditionalistes) -+ utilisation du métal + cuir > bureau Tardieu, 1929 + Fauteuil : Tardieu et pas héritier des Indes —> tentative de fonctionnalisme : meubles ingénieux facilement mobiles sur des skis
> cave à liqueur sur skis + chaise longue sur skis - 1929 : compromis entre luxe et modernisme, toujours dans la tradition mais se laisse tenter par l’innovation et le modernisme -Vogue régionaliste et rurale
(plus de P° élitiste) : Salon de la SAD - 1932 > Rendez vous des pêcheurs de truites, 1932 : merisier + paille + grande simplification formelle
2. Le Corbusier (Charles Edouard Jeanneret) (1887-1965)- Pierre Jeanneret (1896-1967) A. Biographie -à l’origine : art nouveau, en Suisse : foyer ou se développe le style Sapin (rigueur, géométrie, motif de sapin) > Montre de poche, 1906 : enseignant envoie à l’expo internationale de Milan (1906) > recherches formelles du style Sapin -Voyages (Paris - Grasset + Perret) > 1910 : Allemagne B. Les années 10 : art déco traditionaliste -architecture et mobilier classique (tradition) : Maison Blanche, 1912 - 1913/16 : pour ses parents / gout directoire -1917 : agence d’architecture à Paris -1918 : le purisme (retour à l’ordre > usage de formes simples, dépouillées, ordonnées (pour stigmatiser les excès du cubisme et futurisme) > 1920 : revue « Art Nouveau », et il adopte pseudo LC. C. Les années 20 : maturité moderniste/fonctionnaliste -conception fonctionnelle > Bibliothèque avec bureau pour Schwon, 1922 -Association avec son cousin : Pierre Jeanneret > agence d’architecture rue de sèvres -« L’art décoratif d’aujourd’hui » (1925) : paradoxe du terme « art décoratif » alors que le décor doit disparaîtrez au profit de la F° pratique > nier l’expression > équipement de maison D. Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes - 1925 -Pavillon de l’esprit nouveau > logement type de réalisation industrielle avec des objets types et meubles types (usage courant et fabrication industriel en série)
> Casiers standards : éléments de rangement, semi-cubique, juxtaposables, empilable > murs entiers -Timide insertion de l’usage du métal > LC + P.J, table juxtaposable : cadre rectangulaire en tube d’acier nickelé + plateau en acier + plateau en bois massif (avant Marcel Breuer
) 3. Charlotte Perriand (1903-1999) A. Biographie -1921-1925 : Ecole des arts décoratifs -Cours du soir avec Maurice Dufrène > éditée par La Maitrise
> textile pour le catalogue commercial de La Maitrise, 1925 : large place à l’ornementation -L’envoie aux Salons : SAD 1927 argentier en bois de violette + armature métallique B. Démarche artistique -1927 : emménage sous les toits place Saint Sulpice > expérimentations
> bar sous le toit, 1927 : présenté au Salon d’Automne / géométrie / sans ornement -Modernisme > table extensible, 1927 -Jean Fouquet > recommandation de lire les écrits de LC "> révélations : « ça détruit tout mon enseignement » C. Les collaborations -Fauteuil pivotant (1er modèle 1927) : 1930 > Thonet B303 / 1978 : Cassina LC7
> fonctionnel + usage du tube d’acier pour la structure / mouvement par un roulement à billes -Fauteuil ergonomique + position confortable pour la colonne vertébrale : Fauteuil à dossier basculant, 1928 + Chaise longue basculante, 1928 -Mobilier de la Villa Church, 1928 : exposé au Salon d’Automne 1929 > table « tube d’avion » + casiers métalliques de la cuisine : version modernisée des casiers standards de 1929 -Exposition internationale de Bruxelles (1935) : section français dirigée par Dufrène
> La Maison du Jeune Homme, 1935 : salle de gymnastique pour athlète intellectuel (fauteuil pivotant + meuble rustique) + casiers avec embrases en fonte -Exposition internationale des arts et des techniques dans la vie moderne (1937) : LC prend de la distance (Perriand > extreme gauche) et LC prêt à des compromis politiques
> cabine sanitaire destinée à l’hôtellerie (pavillon de l’UAM) : espace réduit, principes du taylorisme + origines variées des clients de l’hotels (respecter les moeurs) > appareil multi-fonctionnel
(CM6) CHAPITRE 4 : JEAN DUNAND - EILEEN GRAY
1. Jean Dunand (1877-1942) A. Biographie -débuts : art nouveau -École des arts industriels à 14 ans > spécialisation dans la sculpture -Études à Paris > W dans un atelier en ouvrier/ciseleur + cours du soir à l’école nationale des arts décoratifs (sculpture) -Retour en Suisse : techniques de la dinanderie (métaux en feuille : cuivre, laiton argent) —> arts décoratifs : + de débouchés + lucratif vers 1905 (après 1904 : 1er salon de la SAD) - Période Art nouveau (années 1900) > plat, 1909, cuivre argenté : achat par l’Etat. B. Période art déco des années 10 (avant-guerre) -Utilisation de métaux pour la sculpture -rayures + tendance coloriste >Vases, 1913-1914 (cuivre) -1913-14 : période productive : de nombreuses expositions internationales -Nouvelle icono : figure du serpent = tendance exotique (colonialisme) > Pendule Caducée, 1913 + Presse-papiers, 1913 (bronze) -Rencontre avec Seizo Sugawara (arrivée en France en 1900 pour expo uni.) > leçons
-Timide usage de la laque : restauration de vases japonais > Presse-papiers, 1913 -Son ami : François Schmied perd un oeil > protection efficace des yeux par Dunand -Modèle de casque avec visière amovible, 1917 : Technique du métal > casque avec grillage (bonne vision) > dépôt d’invention C. Période d’après guerre -Gout du luxe > effets de matières -développement de la technique de la laque (résine d’un arbre de la famille de l’acacia en Chine) -Travailler le matériau comme un peintre : figuratif > Schmied + Dunand, Les Gerbes, 1921 (laque/panneau) -Groupe d’artistes (Dunand, Schmied, Jouve, Goulden) > exposition à la galerie Georges Petit (1921) -1922-23 : décors géométriques (rouge, jaune et noir) -laque sur métal > vase, 1922, métal laqué -Technique de la coquille d’oeuf cassés et noyés dans la laque > vase, 1923 -Production de bijoux en métal laqué en cola avec Worlf et Lanvin > exotisme, africanisme, coloniaux -Structures mobilière simple > Table téléphone, vers 1925 D. Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes (1925) -Fumoir du pavillon Une Ambassade Française : aménagement laqué avec lignes géométriques droites
> contraste avec les lignes courbes de Maurice Dufrène > vers un modernisme (mais laque = luxe) -Vase monumental, 1925, dinanderie - YSL PB -Collaboration avec Ruhlmann pour Meuble du collectionneur -1925 : exposition du groupe > nouveauté : incrustation de nacre dans la laque E. Années 30 -Meubles aux motifs géométriques > élément de meuble-radio, 1930 -Exposition coloniale de 1931 : inspiration des colonies > Paire de vases monumentaux, 1930 -Retour à de la figuration > Le Tigre se désaltérant, salle de lecture du Palais des Colonies, 1930 -Commandes pour les paquebots (Normandie) > Les sports, panneau, 1935 2. Eileen Gray (1878-1976) A. Biographie -1901 : Slate School of Fine Art / visite V&A : admiration des laques asiatiques -Cours atelier de restauration de meubles anciens en laque -Paris - institut Colarossi - 1906 : peinture et dessins -Années 30 : parti de l’UAM B. Années 10-20 : usage de la laque -Perfectionne sa technique avec Seizo Sugawara > collaborations (atelier en 1910)
> Le magicien de la nuit, 1913, panneau en laque de chine -Inspiration symboliste : onirisme > le magicien + Paravent le destin, 1913-14 : acquis par Jacques Doucet -Mobilier avec une inspiration classique (évocation de la Grèce Antique) > Table aux chars, vers 1935 -Usage de la ligne courbe + inspirations orientales > Fauteuil aux dragons, 1917-19
C. Le Modernisme : années 20-30 -1ERS MODERNISMES : Appartement de Mme Matthieu Levy > phase 1 (1918-1922) - phase 2 (1922-24)
> couloir anti-chambre, 1922-24 : + architecturale
> Paravents en brique, vers 1918-22 : des exemplaires en métal ou laqué > fonctionnalisme + déco -Jeu de la lumière avec les surfaces -Ouverture de la galerie Jean Désert (1927-1930) : nom mystérieux (exotisme, avant-garde, dadaïsme) Jean de son mari -Production de tapis : dès 1910 > direction à une américaine - formes géométriques
> tapis, vers 1925 -Abandon de la courbe > sobriété et évacuation de l’ornement : vers fonctionnalisme
> meuble d’architecte, 1924, poignées en métal
> paravent, 1928 : laque noire et incrustation d’ardoise (jeux de textures) + géométrique et abstrait -Jean Badovici et Gray : Villa E. 1027 (1926-29) : MODERNISME / FONCTIONNALISME
> architecture par Badovici - E (Eileen) 10 (Jean) 27 (?)
> oeuvre d’art total > fonctionnalisme moderniste (inspiration de LC mais essaye de s’en détacher)
> « minimum d’espace, maximum de confort » : communion de l’homme moderne avec l’environne.
faciliter les gestes du quotidien > importance du mobilier intégré + mobile
> Fauteuil Transat, 26-29 + Fauteuil Bibendum, 1930 : usage d’acier tubulaire (fonctionnel)
> cabinet à tiroirs pivotants + table ajustable + armoire de toilette -Toujours la recherche architecturale de la lumière
> verrière à disque d’occultation réglable, villa Tempe a Pailla, 1931-34 : volets réglables -GM 2 : villa pillés > restaurations > versant social dans l’architecture
(CM7) CHAPITRE 5 : FRANCIS JOURDAIN - PIERRE CHAREAU
-Timide usage de la laque : restauration de vases japonais > Presse-papiers, 1913 -Son ami : François Schmied perd un oeil > protection efficace des yeux par Dunand -Modèle de casque avec visière amovible, 1917 : Technique du métal > casque avec grillage (bonne vision) > dépôt d’invention C. Période d’après guerre -Gout du luxe > effets de matières -développement de la technique de la laque (résine d’un arbre de la famille de l’acacia en Chine) -Travailler le matériau comme un peintre : figuratif > Schmied + Dunand, Les Gerbes, 1921 (laque/panneau) -Groupe d’artistes (Dunand, Schmied, Jouve, Goulden) > exposition à la galerie Georges Petit (1921) -1922-23 : décors géométriques (rouge, jaune et noir) -laque sur métal > vase, 1922, métal laqué -Technique de la coquille d’oeuf cassés et noyés dans la laque > vase, 1923 -Production de bijoux en métal laqué en cola avec Worlf et Lanvin > exotisme, africanisme, coloniaux -Structures mobilière simple > Table téléphone, vers 1925 D. Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes (1925) -Fumoir du pavillon Une Ambassade Française : aménagement laqué avec lignes géométriques droites
> contraste avec les lignes courbes de Maurice Dufrène > vers un modernisme (mais laque = luxe) -Vase monumental, 1925, dinanderie - YSL PB -Collaboration avec Ruhlmann pour Meuble du collectionneur -1925 : exposition du groupe > nouveauté : incrustation de nacre dans la laque E. Années 30 -Meubles aux motifs géométriques > élément de meuble-radio, 1930 -Exposition coloniale de 1931 : inspiration des colonies > Paire de vases monumentaux, 1930 -Retour à de la figuration > Le Tigre se désaltérant, salle de lecture du Palais des Colonies, 1930 -Commandes pour les paquebots (Normandie) > Les sports, panneau, 1935 2. Eileen Gray (1878-1976) A. Biographie -1901 : Slate School of Fine Art / visite V&A : admiration des laques asiatiques -Cours atelier de restauration de meubles anciens en laque -Paris - institut Colarossi - 1906 : peinture et dessins -Années 30 : parti de l’UAM B. Années 10-20 : usage de la laque -Perfectionne sa technique avec Seizo Sugawara > collaborations (atelier en 1910)
> Le magicien de la nuit, 1913, panneau en laque de chine -Inspiration symboliste : onirisme > le magicien + Paravent le destin, 1913-14 : acquis par Jacques Doucet -Mobilier avec une inspiration classique (évocation de la Grèce Antique) > Table aux chars, vers 1935 -Usage de la ligne courbe + inspirations orientales > Fauteuil aux dragons, 1917-19
C. Le Modernisme : années 20-30 -1ERS MODERNISMES : Appartement de Mme Matthieu Levy > phase 1 (1918-1922) - phase 2 (1922-24)
> couloir anti-chambre, 1922-24 : + architecturale
> Paravents en brique, vers 1918-22 : des exemplaires en métal ou laqué > fonctionnalisme + déco -Jeu de la lumière avec les surfaces -Ouverture de la galerie Jean Désert (1927-1930) : nom mystérieux (exotisme, avant-garde, dadaïsme) Jean de son mari -Production de tapis : dès 1910 > direction à une américaine - formes géométriques
> tapis, vers 1925 -Abandon de la courbe > sobriété et évacuation de l’ornement : vers fonctionnalisme
> meuble d’architecte, 1924, poignées en métal
> paravent, 1928 : laque noire et incrustation d’ardoise (jeux de textures) + géométrique et abstrait -Jean Badovici et Gray : Villa E. 1027 (1926-29) : MODERNISME / FONCTIONNALISME
> architecture par Badovici - E (Eileen) 10 (Jean) 27 (?)
> oeuvre d’art total > fonctionnalisme moderniste (inspiration de LC mais essaye de s’en détacher)
> « minimum d’espace, maximum de confort » : communion de l’homme moderne avec l’environne.
faciliter les gestes du quotidien > importance du mobilier intégré + mobile
> Fauteuil Transat, 26-29 + Fauteuil Bibendum, 1930 : usage d’acier tubulaire (fonctionnel)
> cabinet à tiroirs pivotants + table ajustable + armoire de toilette -Toujours la recherche architecturale de la lumière
> verrière à disque d’occultation réglable, villa Tempe a Pailla, 1931-34 : volets réglables -GM 2 : villa pillés > restaurations > versant social dans l’architecture
(CM7) CHAPITRE 5 : FRANCIS JOURDAIN - PIERRE CHAREAU
1. Francis Jourdain (1876-1958) A. Biographie -gravite dans les années 90 : post-impressionnisme, symbolisme, art nouveau -1894 : apprentissage d’ouvrier d’art avec un maitre verrier (Calmens) -Études de dessin auprès de sculpture + formation auprès du peintre symboliste Carrière B. Années 1900 : art nouveau avec esprit fonctionnaliste (genèse) -influence des Naguy > projets d’éventails
> Les wagons fuient en silence, 1900 : simplicité formelle + aplats de couleurs + scènes de la vie quotidienne -Revaloriser le statut des artistes-décorateurs > renouvellement des arts décoratifs (démocratiser) -Art nouveau mais avec une démarche fonctionnaliste
> Ensemble de salle à manger, 1906 : novateurs > un espace réduit > fonctionnel / table extensible + mobilier multi-fonctionnel (banquette-buffet-bibliothèque) C. Versant moderniste : 1910 (même période Art déco traditionaliste) -Libération des courbes > rigueur/ sobriété (1910) : 1911 : création « Ateliers modernes » "> Fauteuils, 1912 : en mm temps : « Ornement et crimes » - Adolph Loos > Besson 1ere traduction -Absence totale d’ornement -Appartement de l’artiste rue Vavin (Salon d’Automne - 1913) : maximum d’espace avec minimum de meubles mobiles/intégrés : pionnier
> les critiques : mobilier de maison de campagne. -« L’humanité » (1913 - journal de gauche) : « les meubles interchangeables de Jourdain : l’un des 1ers décorateurs français à produire des meubles en série bon marché pour la classe ouvrière » -Meubles interchangeables, 1919 : bon marché mais commercialisé par la SAPDA (Société Anonyme des Pieces détachées pour Avion) >> lien avec la conception fonctionnaliste : adaptation avec tout types d’appartements -1919 -1925 : ouverture de la boutique « Chez Francis Jourdain » : Gamme à prix moyens + bas prix > diversification (mobilier + tapis + céramique) -P° de céramique : bon marché (terre cuite vernissée) + haute gamme (porcelaine et faience). D. Années 20-30 : période riche -Créations liées à l’enfance (rigueur, géométrie, meubles simple, rationalisation de l’espace)
> Nursery pour Mme Rothschild, 1920 -1923 : arts de la rue > moderniser les devantures de boutiques "> 1922 : création de la section « art urbain » au Salon d’Automne
> Façade d’une boutique de poteries, 1923 : propre production -Esthétique épurée : 3eme série de meubles interchangeables - 1923 (Maison Les Annales) -Domaine des luminaires (cubiques) : esthétique moderniste
> Plafonnier, vers 1923-24 E. Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes (1925) -Pavillon une Ambassade française (SAD) "> Fumoir : sobre avec système de bibliothèque et de placards encastrés > espace dispo.
> Salle de culture physique : à côté de la salle de repos de Chareau > sobre + panneaux -Compagnie des chemins de fer d’Orléans
> Salon fumoir : transport + Dufrène -Fermeture de la boutique > atelier chez lui -Moyens artisanaux : rationalisme + couleur / écriture et politique D. Membre de l’UAM (1929) -1ère exposition 1930 : Canard, bois et métal -Pavillon de l’UAM - exposition internationale des arts et techniques de la vie moderne (1937)
> Logis type d’une travaille intellectuelle ou manuelle : peu d’espace, douche surélevée, porte coulissante sous la douche + tiroirs commode qui servent d’escalier > multifonctions (cf LC) —> 1938 : élitiste mais sobriété > Bureau du directeur du collège de France
2. Pierre Chareau (1883-1950) A. Biographie -1900 : échec au concours de l’école nationale des Beaux arts - section archi -Travaille avec des entreprises > maison de décoration britannique -Carrière indépendante : après la GM1 B. Production des années 20 -recherche de simplicité - géométrie - rejet de l’ornementation superflue (veines du bois) -Effet de matière + bois précieux : placage d’ébène sur structure en acajou -Mobilier élitiste mais esthétique sobre -témoigne des préoccupations fonctionnalistes) : recherche du confort (dossier incurvée) > Cabinet de l’appartement des Dalsace, 1919 : amis des Chareau -Dossier hexagonal : fauteuil, vers 1920 : sobriété et formes géométriques + tradition. -Idée du transformable (fonctionnalisme) + compartimentations fonctionnelles > Table basse, vers 1924 : transformable (usager et les gestes - cf Gray) > table évolutive à 4 volets
> Petit salon de l’appartement des Laniques, 1923-24 : architecturale > elements mobiles (modulation de l’espace par un cylindre) - Luminaires : plaques d’albâtre pour diffuser la lumière > caractéristique du modernisme
> Lampadaire, La Religieuse, 1923 : appliques + suspensions + lampe de table… C. Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes (1925) -Pavillon Une Ambassade Française (SAD)
> Bureau bibliothèque : accès par le fumoir de Jourdain > espace circulaire + usage de dispositifs modulables (appart. Des Laniques) > panneaux en éventails module la lumière sous la coupole + structure fermée > sobriété + géométrie (luxe mais aussi fonctionnalisme)
> Salle de repos : contraste avec le dépouillement de Jourdain > sobriété + parois en fer forgé + éclairage intégré -Pavillon de l’Indochine
> Salle à manger : luminaire en albâtre + tradition (table avec piétement en lyre) D. Période « bois-métal » > vers des préoccupations purement Modernistes -1926 : Recherches sur l’usage du métal dans le mobilier (+ bois)
> Pysché-coiffeuse, vers 1926 (co. Etat 1937)
> bureau et tabouret pou R. Mallet-Stevens : parties amovibles, pieds en lames métalliques -Bar-fumoir du Grand Hotel de Tours (1927) : toujours des recherches sur la séparations en panneaux mobiles -1927 : apparition du métal tubulaire > Tabourets, 1927 -Hall d’accueil et vestibule de la Semaine (1930) : locaux de l’UAM > chaises MC767 (dépliables) E. Focus : la Maison de verre (1928-32) -Commande des Dalsace (rôle crucial de ces amis) -Emploi de dalles de verre > lumière diffuse (pas directe) -Aménagement d’intérieur en lien avec l’architecture -Table éventails -Métal tubulaire -Échelles escamotable -Alliance entre le bois et le tube métallique -Placards en duranium (innovants) -Compartimentation d’espaces dans une même pièce
(CM8) CHAPITRE 6 : ROBERT MALLET-STEVENS - RENE HERBST
> Les wagons fuient en silence, 1900 : simplicité formelle + aplats de couleurs + scènes de la vie quotidienne -Revaloriser le statut des artistes-décorateurs > renouvellement des arts décoratifs (démocratiser) -Art nouveau mais avec une démarche fonctionnaliste
> Ensemble de salle à manger, 1906 : novateurs > un espace réduit > fonctionnel / table extensible + mobilier multi-fonctionnel (banquette-buffet-bibliothèque) C. Versant moderniste : 1910 (même période Art déco traditionaliste) -Libération des courbes > rigueur/ sobriété (1910) : 1911 : création « Ateliers modernes » "> Fauteuils, 1912 : en mm temps : « Ornement et crimes » - Adolph Loos > Besson 1ere traduction -Absence totale d’ornement -Appartement de l’artiste rue Vavin (Salon d’Automne - 1913) : maximum d’espace avec minimum de meubles mobiles/intégrés : pionnier
> les critiques : mobilier de maison de campagne. -« L’humanité » (1913 - journal de gauche) : « les meubles interchangeables de Jourdain : l’un des 1ers décorateurs français à produire des meubles en série bon marché pour la classe ouvrière » -Meubles interchangeables, 1919 : bon marché mais commercialisé par la SAPDA (Société Anonyme des Pieces détachées pour Avion) >> lien avec la conception fonctionnaliste : adaptation avec tout types d’appartements -1919 -1925 : ouverture de la boutique « Chez Francis Jourdain » : Gamme à prix moyens + bas prix > diversification (mobilier + tapis + céramique) -P° de céramique : bon marché (terre cuite vernissée) + haute gamme (porcelaine et faience). D. Années 20-30 : période riche -Créations liées à l’enfance (rigueur, géométrie, meubles simple, rationalisation de l’espace)
> Nursery pour Mme Rothschild, 1920 -1923 : arts de la rue > moderniser les devantures de boutiques "> 1922 : création de la section « art urbain » au Salon d’Automne
> Façade d’une boutique de poteries, 1923 : propre production -Esthétique épurée : 3eme série de meubles interchangeables - 1923 (Maison Les Annales) -Domaine des luminaires (cubiques) : esthétique moderniste
> Plafonnier, vers 1923-24 E. Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes (1925) -Pavillon une Ambassade française (SAD) "> Fumoir : sobre avec système de bibliothèque et de placards encastrés > espace dispo.
> Salle de culture physique : à côté de la salle de repos de Chareau > sobre + panneaux -Compagnie des chemins de fer d’Orléans
> Salon fumoir : transport + Dufrène -Fermeture de la boutique > atelier chez lui -Moyens artisanaux : rationalisme + couleur / écriture et politique D. Membre de l’UAM (1929) -1ère exposition 1930 : Canard, bois et métal -Pavillon de l’UAM - exposition internationale des arts et techniques de la vie moderne (1937)
> Logis type d’une travaille intellectuelle ou manuelle : peu d’espace, douche surélevée, porte coulissante sous la douche + tiroirs commode qui servent d’escalier > multifonctions (cf LC) —> 1938 : élitiste mais sobriété > Bureau du directeur du collège de France
2. Pierre Chareau (1883-1950) A. Biographie -1900 : échec au concours de l’école nationale des Beaux arts - section archi -Travaille avec des entreprises > maison de décoration britannique -Carrière indépendante : après la GM1 B. Production des années 20 -recherche de simplicité - géométrie - rejet de l’ornementation superflue (veines du bois) -Effet de matière + bois précieux : placage d’ébène sur structure en acajou -Mobilier élitiste mais esthétique sobre -témoigne des préoccupations fonctionnalistes) : recherche du confort (dossier incurvée) > Cabinet de l’appartement des Dalsace, 1919 : amis des Chareau -Dossier hexagonal : fauteuil, vers 1920 : sobriété et formes géométriques + tradition. -Idée du transformable (fonctionnalisme) + compartimentations fonctionnelles > Table basse, vers 1924 : transformable (usager et les gestes - cf Gray) > table évolutive à 4 volets
> Petit salon de l’appartement des Laniques, 1923-24 : architecturale > elements mobiles (modulation de l’espace par un cylindre) - Luminaires : plaques d’albâtre pour diffuser la lumière > caractéristique du modernisme
> Lampadaire, La Religieuse, 1923 : appliques + suspensions + lampe de table… C. Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes (1925) -Pavillon Une Ambassade Française (SAD)
> Bureau bibliothèque : accès par le fumoir de Jourdain > espace circulaire + usage de dispositifs modulables (appart. Des Laniques) > panneaux en éventails module la lumière sous la coupole + structure fermée > sobriété + géométrie (luxe mais aussi fonctionnalisme)
> Salle de repos : contraste avec le dépouillement de Jourdain > sobriété + parois en fer forgé + éclairage intégré -Pavillon de l’Indochine
> Salle à manger : luminaire en albâtre + tradition (table avec piétement en lyre) D. Période « bois-métal » > vers des préoccupations purement Modernistes -1926 : Recherches sur l’usage du métal dans le mobilier (+ bois)
> Pysché-coiffeuse, vers 1926 (co. Etat 1937)
> bureau et tabouret pou R. Mallet-Stevens : parties amovibles, pieds en lames métalliques -Bar-fumoir du Grand Hotel de Tours (1927) : toujours des recherches sur la séparations en panneaux mobiles -1927 : apparition du métal tubulaire > Tabourets, 1927 -Hall d’accueil et vestibule de la Semaine (1930) : locaux de l’UAM > chaises MC767 (dépliables) E. Focus : la Maison de verre (1928-32) -Commande des Dalsace (rôle crucial de ces amis) -Emploi de dalles de verre > lumière diffuse (pas directe) -Aménagement d’intérieur en lien avec l’architecture -Table éventails -Métal tubulaire -Échelles escamotable -Alliance entre le bois et le tube métallique -Placards en duranium (innovants) -Compartimentation d’espaces dans une même pièce
(CM8) CHAPITRE 6 : ROBERT MALLET-STEVENS - RENE HERBST
1. Robert Mallet-Stevens (1886-1945) A. Début de carrière -1903-1906 : Formation à l’école spéciale de l’architecture -Esthétique sobre en réaction à l’art nouveau -Influence des Viennois (Wiener Werkstätte)
> Hall de la villa « Les roses rouges » (Mme Paquin) - 1913 : damier noir et blanc + usage de couleurs vives (bleu et jaune) - tendance coloriste B. Années 20 -1920-1926 : décorateur pour cinéma —> influences sur sa carrière
> décors pour la Villa de la Cantatrice + Maison de l’ingénieur - « L’inhumaine » de Marcel l’Herbier : Chareau + Paul Poiret > esthétique avant-garde qui rapproche du Juggendstill - Néo-esthétisme Néerlandais -Esthétique géométrique (moderniste) + simplicité + rejet de l’ornementation
> Hall d’un appartement, SAD, 1924 -Art urbain (Salon d’Automne - 1922) : kiosques
> Place publique et kiosque, 1924 : vente de journaux / cabine téléphonique / Espace d’attente > F° prime -Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes (1925)
> Pavillon des renseignements et du tourisme : + Jourdain + Chareau (luminaire) + Barillais (verre)
> Hall du pavillon Une Ambassade française : simple et rigueur géométrique + luminaires -Villa Noailles, 1923-28 : architecture moderniste et fonctionnaliste + mobilier intégré
> fonctionnalisme : tables en tole laquée sur roulettes, lampes articulées…
> piscine de la villa, 1928 : sièges en tubes chromés + plafond ajouré (laisser passer la lumière) + baies vitrées + salle de culture physique -Usage du métal tubulaire (modernisme - Herbst-Chareau)
> Fauteuil, 1927
> Fauteuil et bureau édités par Labormétal, 1927 C. Années 30 -Villa Cavroix, 1929-32 : en meme temps que l’UAM est fondée (membre fondateur)
> manifeste de l’UAM
> lumière + métal + verre + bois + quelques lignes courbes timides
> élitiste (bois de palmier + marbre blanc pour la douche) -Usage du métal tubulaire
> Chaise, 1931 : industriellement > moderniste > diffusion -Aménagements de paquebots : 3eme classe pour l’OTUA - 1934
> mode de transport moderne + matériaux modernes (mobilier métallique)
> méprise les aménagements du Normandy > modernistes, pas d’ornements, lavables, ventilation, miroir.. -Aménagement scolaire : mobilier scolaire pour l’OTUA, 1936
> cadre harmonieux pour sauvegarder la santé et laisser l’esprit se developper
> services d’un médecin (physiologiques + hygiéniques)
> tables suspendues à une poutre en acier (> nettoyage du sol) -Architecture/aménagement industriel : Pavillon de l’électricité et de la lumière
> Exposition internationale des arts et des techniques dans la vie moderne (1937)
> éclairage et hygiène + solidarité nationale 2. René Herbst (1891-1982) A. Années 20 - L’art urbain -formation d’architecte + stages en Angleterre + Allemagne -1923 : Art Urbain > art des boutiques et des étalages (1923 : section à la SAD)
> Boutique de chausseur Perugia, 1923 : luxe, art déco (paniers de fleurs / fruits) + éclairage -1924 : Art Urbain > au Salon d’Automne
> Boutique Siégel, 1924 : jeu de mise en scène dans la presentation des articles + mannequins + lumière
> sobriété + économie de moyens > fonctionnalisme -Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes - 1925
> Boutiques Pleyel + Paul Dumas : rue des boutiques de Maurice Dufrène -Salon d’Automne, 1926
> Boutique de soieries Ducharne : sobriété + géométrie + éclairage > regard conduit au nom de l’enseigne
B. Mobilier des années 20 -1926 : Mobilier métallique : l’un des premiers —> « l’homme d’acier » "> Bureau d’ingénieur en tole et tubes, 1926 -Aile gauche de la SAD > Salon de 1928 (prélude à la scission) « unité de choc »
> fumoir, 1928 : en rupture avec Ruhlmann et Groult + métal > fonctionnalisme + social + en série (métal) -Utilisation de la production en série -Mais aussi domaine du luxe : bois laqué et métal "> salle à manger, chez M. Rosenberg, 1928 : table rectangulaire + 6 fauteuils en métal tubulaire + piétement très sophistiqué (porosité du modernisme et du traditionalisme de l’art déco) C. Années 30 -Usage du Sandow : élastique > recherche d’ergonomie
> chaise, 1930 : toute l’assise (muscu + automobile) -Recherche du confort
> chaise longue, 1930 : dossier inclinable, ressorts d’aciers -Grand salon de l’hotel particulier d’Aga Khan, 1930-33 : luxe (éclairage)
> salle de bain de la princesse : métal et acier tubulaire + tube lumière
> coiffeuse : fonctionnalisme avec les tiroirs pivotants + modernisme matériaux / considéré comme pas féminin -Promotion de la métallurgie française (OTUA)
> bureau d’information, stand OTUA, expo coloniale, 1931 : mobilier métallique + promotion /pub
> cabine de paquebot 1ère classe, 1934 : usage métal dans tout
-Collaborations avec Perriand, LC, Jeanneret
> salle d’exercice physique de la maison du Jeune Homme, 1935 : chaise Sandow -Exposition internationale des arts et des techniques dans la vie moderne (1937)
> grand hall du Palais de la publicité : point d’orgue, il assure sa promo > art commercial + chaises longues en métal tubulaire
> stand dans le pavillon de l’UAM : dans le palais de la pub > tressage d’osier "> + régionaliste : meuble d’appui à usages multiples : retour du bois après la GM2
(CM9) CHAPITRE 7 : MARCEL BREUER - ALVAR AALTO
> Hall de la villa « Les roses rouges » (Mme Paquin) - 1913 : damier noir et blanc + usage de couleurs vives (bleu et jaune) - tendance coloriste B. Années 20 -1920-1926 : décorateur pour cinéma —> influences sur sa carrière
> décors pour la Villa de la Cantatrice + Maison de l’ingénieur - « L’inhumaine » de Marcel l’Herbier : Chareau + Paul Poiret > esthétique avant-garde qui rapproche du Juggendstill - Néo-esthétisme Néerlandais -Esthétique géométrique (moderniste) + simplicité + rejet de l’ornementation
> Hall d’un appartement, SAD, 1924 -Art urbain (Salon d’Automne - 1922) : kiosques
> Place publique et kiosque, 1924 : vente de journaux / cabine téléphonique / Espace d’attente > F° prime -Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes (1925)
> Pavillon des renseignements et du tourisme : + Jourdain + Chareau (luminaire) + Barillais (verre)
> Hall du pavillon Une Ambassade française : simple et rigueur géométrique + luminaires -Villa Noailles, 1923-28 : architecture moderniste et fonctionnaliste + mobilier intégré
> fonctionnalisme : tables en tole laquée sur roulettes, lampes articulées…
> piscine de la villa, 1928 : sièges en tubes chromés + plafond ajouré (laisser passer la lumière) + baies vitrées + salle de culture physique -Usage du métal tubulaire (modernisme - Herbst-Chareau)
> Fauteuil, 1927
> Fauteuil et bureau édités par Labormétal, 1927 C. Années 30 -Villa Cavroix, 1929-32 : en meme temps que l’UAM est fondée (membre fondateur)
> manifeste de l’UAM
> lumière + métal + verre + bois + quelques lignes courbes timides
> élitiste (bois de palmier + marbre blanc pour la douche) -Usage du métal tubulaire
> Chaise, 1931 : industriellement > moderniste > diffusion -Aménagements de paquebots : 3eme classe pour l’OTUA - 1934
> mode de transport moderne + matériaux modernes (mobilier métallique)
> méprise les aménagements du Normandy > modernistes, pas d’ornements, lavables, ventilation, miroir.. -Aménagement scolaire : mobilier scolaire pour l’OTUA, 1936
> cadre harmonieux pour sauvegarder la santé et laisser l’esprit se developper
> services d’un médecin (physiologiques + hygiéniques)
> tables suspendues à une poutre en acier (> nettoyage du sol) -Architecture/aménagement industriel : Pavillon de l’électricité et de la lumière
> Exposition internationale des arts et des techniques dans la vie moderne (1937)
> éclairage et hygiène + solidarité nationale 2. René Herbst (1891-1982) A. Années 20 - L’art urbain -formation d’architecte + stages en Angleterre + Allemagne -1923 : Art Urbain > art des boutiques et des étalages (1923 : section à la SAD)
> Boutique de chausseur Perugia, 1923 : luxe, art déco (paniers de fleurs / fruits) + éclairage -1924 : Art Urbain > au Salon d’Automne
> Boutique Siégel, 1924 : jeu de mise en scène dans la presentation des articles + mannequins + lumière
> sobriété + économie de moyens > fonctionnalisme -Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes - 1925
> Boutiques Pleyel + Paul Dumas : rue des boutiques de Maurice Dufrène -Salon d’Automne, 1926
> Boutique de soieries Ducharne : sobriété + géométrie + éclairage > regard conduit au nom de l’enseigne
B. Mobilier des années 20 -1926 : Mobilier métallique : l’un des premiers —> « l’homme d’acier » "> Bureau d’ingénieur en tole et tubes, 1926 -Aile gauche de la SAD > Salon de 1928 (prélude à la scission) « unité de choc »
> fumoir, 1928 : en rupture avec Ruhlmann et Groult + métal > fonctionnalisme + social + en série (métal) -Utilisation de la production en série -Mais aussi domaine du luxe : bois laqué et métal "> salle à manger, chez M. Rosenberg, 1928 : table rectangulaire + 6 fauteuils en métal tubulaire + piétement très sophistiqué (porosité du modernisme et du traditionalisme de l’art déco) C. Années 30 -Usage du Sandow : élastique > recherche d’ergonomie
> chaise, 1930 : toute l’assise (muscu + automobile) -Recherche du confort
> chaise longue, 1930 : dossier inclinable, ressorts d’aciers -Grand salon de l’hotel particulier d’Aga Khan, 1930-33 : luxe (éclairage)
> salle de bain de la princesse : métal et acier tubulaire + tube lumière
> coiffeuse : fonctionnalisme avec les tiroirs pivotants + modernisme matériaux / considéré comme pas féminin -Promotion de la métallurgie française (OTUA)
> bureau d’information, stand OTUA, expo coloniale, 1931 : mobilier métallique + promotion /pub
> cabine de paquebot 1ère classe, 1934 : usage métal dans tout
-Collaborations avec Perriand, LC, Jeanneret
> salle d’exercice physique de la maison du Jeune Homme, 1935 : chaise Sandow -Exposition internationale des arts et des techniques dans la vie moderne (1937)
> grand hall du Palais de la publicité : point d’orgue, il assure sa promo > art commercial + chaises longues en métal tubulaire
> stand dans le pavillon de l’UAM : dans le palais de la pub > tressage d’osier "> + régionaliste : meuble d’appui à usages multiples : retour du bois après la GM2
(CM9) CHAPITRE 7 : MARCEL BREUER - ALVAR AALTO
1. Marcel Breuer (1902-1981) A. Carrière avec le Bauhaus : années 20 -Hongrie —> Berlin : 1920 -Voyages à Vienne : Bauhaus (1919) > formation apprenti-ouvrier -Formes géométriques > formelle d’ordre rationaliste (carré - cube - cercle = Bauhaus)
> Fauteuil romantique ou Fauteuil africain, 1921 : pièce artisanale
> Villa Sommerfeld (Gropius + Meyer) : 1er chantier Bauhaus -Répond aux préceptes du Bauhaus : chaque détail est justifié (simplicité) + confort + P° sérielle
> Fauteuil en lattes, 1922 : assise : toile tendue / dossier : lattes > fonctionnalisme
> dimension économique qui justifie les formes simples - matériau simple > P° sérielle -1923 : compagnon budgétaire du Bauhaus : toujours fonctionnalisme + confort -Gropius > demande qu’il soit directeur de l’atelier de Menuiserie (Dessau) -1er à employer le métal tubulaire pour sièges
> Fauteuil Club B3, 1925 : collab. Avec Standard Mobel + appel à un plombier > structure en acier cintré -Engouement pour les matériaux industriels + qualités pratiques (léger, bon marché, démontable, hygiénique, confort souple) -1er siège sans pied arrière, en porte à faux : Mart Stam, 1926 + Van der Rohe, Chaise MR10, 1927 -1925-1926 : Aménagement des locaux de Dessau
> salle de fête avec chaises pliantes B1 en métal
> cantine du Bauhaus avec tabourets en métal tubulaire -Aménagement de l’appartement d’Erwin Piscator (1927) : esprit fonctionnaliste B. 1928 : Après le Bauhaus > architecture -Salon du bâtiment de Berlin (1931)
> Appartement : minimum vital
> Maison du sportif : meubles en métal tubulaire > élite -Maison Harnischmacher, 1923 : 1ere oeuvre en tant qu’architecture -Recherches d’autres matériaux : acier > aluminium (+ léger)
> Chaise longue WB346, 1932 -1935 : utilisation du contreplaqué > bois mais flexibilité pour le confort
> veut s’installer en Angleterre - firme Isokon
> Chaise / Chaise longue ISOKON, 1935 -1937 : USA > professeur à Harvard 2. Alvar Aalto (1898-1976) A. Années 20 -1916 : stage dans un cabinet d’architecture -Université technique d’Helsinki -1923 : agence d’architecture -Collaboration et épouse AINO > arts décoratifs de Finlande -Contributeur régulier de la revue d’art spécialisée dans les arts du métal
> Candélabre de l’église de Toivakka, 1923 -1925 : transition stylistique : classique + modernité
> Mobilier pour petites maisons, 1925 -1927 : concours pour le bâtiment de la coopérative agricole de la Finlande "> Banques, appartements, restaurants, 1928 : utilisation des meubles de Marcel Breuer -Simplicité / minimalisme
> Banc + chaise de sacristie, 1928 - église de Muurame B. Années 30 : Transition vers le Modernisme -Amitié avec Erik Bryggman -Exposition industrielle de TURKU (1929)
> chambre à coucher avec chaises standards, 1929 : métal (poignées et pietement) + emploi du bois d’acajou (alors que standard)
> chaises empilables, 1929 : meuble simple et facile de rangement -Production en série applicable à plusieurs espaces
> Chambre d’enfant, 1929 : exposition de l’association finlandaise d’artisanat et de design d’Helsinki -1930 : architecture minimale : Exposition « appartement minimum »
> Canapé lit convertible avec piétement en métal tubulaire, 1930
-1932 : série Mobilier standard
> assise d’une seule pièce contreplaqué + armature en métal ou bois cintrée (piètement et accoudoir)
> Fauteuil Paimio, 1932 : le + célèbre -Architecture typique moderniste : Sanatorium, Paimio, 1932-33
> hygiène + lumière
> importance à l’étranger
-1934 : Finmar Firm > marché britannique pour les meubles d’Aalto -Reflexion fonctionnaliste : gain de place avec 3 pieds
> tabourets, 1934 -P° dans une volonté d’importation - création de la société Artek (1935) -Exposition internationale des arts et des techniques dans la vie moderne - 1937
> table roulante dans une véranda -Exposition internationale de NY - pavillon Finlandais (1939) —> 1932 : objets utilitaires + simplicité formelle - Après guerre : recherches sur les pieds en Y
> Fauteuil romantique ou Fauteuil africain, 1921 : pièce artisanale
> Villa Sommerfeld (Gropius + Meyer) : 1er chantier Bauhaus -Répond aux préceptes du Bauhaus : chaque détail est justifié (simplicité) + confort + P° sérielle
> Fauteuil en lattes, 1922 : assise : toile tendue / dossier : lattes > fonctionnalisme
> dimension économique qui justifie les formes simples - matériau simple > P° sérielle -1923 : compagnon budgétaire du Bauhaus : toujours fonctionnalisme + confort -Gropius > demande qu’il soit directeur de l’atelier de Menuiserie (Dessau) -1er à employer le métal tubulaire pour sièges
> Fauteuil Club B3, 1925 : collab. Avec Standard Mobel + appel à un plombier > structure en acier cintré -Engouement pour les matériaux industriels + qualités pratiques (léger, bon marché, démontable, hygiénique, confort souple) -1er siège sans pied arrière, en porte à faux : Mart Stam, 1926 + Van der Rohe, Chaise MR10, 1927 -1925-1926 : Aménagement des locaux de Dessau
> salle de fête avec chaises pliantes B1 en métal
> cantine du Bauhaus avec tabourets en métal tubulaire -Aménagement de l’appartement d’Erwin Piscator (1927) : esprit fonctionnaliste B. 1928 : Après le Bauhaus > architecture -Salon du bâtiment de Berlin (1931)
> Appartement : minimum vital
> Maison du sportif : meubles en métal tubulaire > élite -Maison Harnischmacher, 1923 : 1ere oeuvre en tant qu’architecture -Recherches d’autres matériaux : acier > aluminium (+ léger)
> Chaise longue WB346, 1932 -1935 : utilisation du contreplaqué > bois mais flexibilité pour le confort
> veut s’installer en Angleterre - firme Isokon
> Chaise / Chaise longue ISOKON, 1935 -1937 : USA > professeur à Harvard 2. Alvar Aalto (1898-1976) A. Années 20 -1916 : stage dans un cabinet d’architecture -Université technique d’Helsinki -1923 : agence d’architecture -Collaboration et épouse AINO > arts décoratifs de Finlande -Contributeur régulier de la revue d’art spécialisée dans les arts du métal
> Candélabre de l’église de Toivakka, 1923 -1925 : transition stylistique : classique + modernité
> Mobilier pour petites maisons, 1925 -1927 : concours pour le bâtiment de la coopérative agricole de la Finlande "> Banques, appartements, restaurants, 1928 : utilisation des meubles de Marcel Breuer -Simplicité / minimalisme
> Banc + chaise de sacristie, 1928 - église de Muurame B. Années 30 : Transition vers le Modernisme -Amitié avec Erik Bryggman -Exposition industrielle de TURKU (1929)
> chambre à coucher avec chaises standards, 1929 : métal (poignées et pietement) + emploi du bois d’acajou (alors que standard)
> chaises empilables, 1929 : meuble simple et facile de rangement -Production en série applicable à plusieurs espaces
> Chambre d’enfant, 1929 : exposition de l’association finlandaise d’artisanat et de design d’Helsinki -1930 : architecture minimale : Exposition « appartement minimum »
> Canapé lit convertible avec piétement en métal tubulaire, 1930
-1932 : série Mobilier standard
> assise d’une seule pièce contreplaqué + armature en métal ou bois cintrée (piètement et accoudoir)
> Fauteuil Paimio, 1932 : le + célèbre -Architecture typique moderniste : Sanatorium, Paimio, 1932-33
> hygiène + lumière
> importance à l’étranger
-1934 : Finmar Firm > marché britannique pour les meubles d’Aalto -Reflexion fonctionnaliste : gain de place avec 3 pieds
> tabourets, 1934 -P° dans une volonté d’importation - création de la société Artek (1935) -Exposition internationale des arts et des techniques dans la vie moderne - 1937
> table roulante dans une véranda -Exposition internationale de NY - pavillon Finlandais (1939) —> 1932 : objets utilitaires + simplicité formelle - Après guerre : recherches sur les pieds en Y
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire