dimanche 3 mai 2020

Ampart // 1970-2000 - La branche Corse

Phasage d'écriture :  ébauche pour plan                                                                            03/05/20/00:15

Société "Calipage - Ampart Carli" associée à Claude Ampart, à Sarrola-Carcopino, près d'Ajaccio


(écriture en cours)

La fin de ce récit se doit d'être la plus passionnante, répondant à cette interrogation légitime : que sont-ils devenus ? La réponse se pose comme l'inévitable conclusion d'un conte pour enfants qui aurait débuté par "Once upon a time" en s'achevant sur cette sentence merveilleuse "and they all lived happily ever after". Cette formule sonne comme l'association du destin et d'une récompense divine, Elle fige le temps dans un avenir éternel, celui qui mène jusqu'au présent, où se dévoilent des parcours comparables à ceux que nous voyons autour dans notre propre environnement : des lieux actuels, des bruits contemporains, des ambiances et des métiers reconnaissables. Cependant, loin de se figer, le temps s'accélère, seules les distances se réduisent.

Après les récits émouvants puisés dans les blogs d'historiens amateurs, décrivant la fuite des colons d'Algérie ou leurs retrouvailles après l'exode, il ne reste plus qu'à explorer les réseaux sociaux mettant les individus en relation dans l'instant présent : Linked (LK), Facebook (FB), Copainsdavant (CD), Google (GG), Pinterest (PT), Tweeter (TW)... Sur ces différents sites, la recherche du nom "Ampart" permet de visualiser l'activité la plus récente des membres de cette famille, donnant de nombreux indices sur différents modes de vie, et autant d'environnements géographiques ou sociaux.... On découvre ainsi sur Google une librairie-imprimerie à Ajaccio nommée "Ampart Carli" : la méthode consiste ensuite à noter le second nom puis à l'éliminer avec l'opérateur "-" ("NOT"), en saisissant "ampart -carli" surgit alors un nouveau nom ou prénom associé... La liste de ces binômes sert ensuite à former des branches en réunissant les information dans plusieurs réseaux, en pistant chaque nouveau prénom : une vingtaine apparaissent, et couvrent trois générations (IIIe, IVe, Ve).

En utilisant cette technique de renseignement, les données s'accumulent et viennent clore deux siècles de parcours individuels centrés sur différents membres de cette famille. Le croisement entre la mise en récit et les archives-sources, choisies pour caractériser chaque époque, arrive ainsi à son terme dans les données numériques les plus contemporaines: vidéos su youtube, photographies sur FB...  On découvre désormais le "vrai" visage d'un individu portant ce patronyme, présent et actif sur Internet, parfois son âge, ses diplômes, son métier, son adresse, son numéro de téléphone... Mais aucun contact n'est pris pour vérifier la justesse des déductions faites à partir de ces archives "mouvantes", car il s'agit de respecter la contrainte d'un "confinement total" et plus encore la posture d'un historien "du futur" étudiant un sujet distant, pour ne pas dire virtuel.

Contrairement à l'arbre généalogique qui relate la position "administrative" des individus dans la famille et dans la société, ces supports d'information dévoilent la part affective des relations : "amis" sur Facebook ou "copains d'avant". C'est ici que la différence avec la fierté existentielle des baby-boomers vieillissants se creuse : le recueil des dernières données nécessitent l'utilisation de méthodes proche de l'espionnage, relatant plutôt le "voyeurisme" de l'historien-observateur que l'exhibitionnisme de son sujet... Un sentiment contradictoire surgit donc à la fin de ce portrait familial : il y a une immiscion dans la vie privée, même si cette dernière est offerte sur les réseaux numériques. Toutefois, c'est la meilleure image d'eux-mêmes que les gens produisent, en fonction de leurs propres critères. Ce sont d'ailleurs ces critères qui donnent un peu de réalisme à leur portrait. Mais la sensation est encore plus désagréable lorsque les faits ne sont pas dévoilés par l'individu concerné, comme dans le cas d'une affaire judiciaire.

Récurrence d'Ampart dans les réseaux sociaux


"Ampart" sur les réseaux : Linked (LK), Facebook (FB), Copainsdavant (CD), Google (GG), Pinterest (PT), Tweeter (TW)

Graphe mesurant le nombre d'"Amis" communs entre "Ampart" sur Facebook (faisant figurer la liste des "amis" en mode non-privées), avec les lieux partagés et liens associés aux "amis" appartenant à d'autres familles

Arbre déduit à partir des rapprochements géographiques (GG, CD...) et des liens d'amitiés sur FB


La simple saisie du nom "Ampart" sur Google, en 2020, fait surgir un nombre réduit de prénoms, d'adresses, d'entreprises et d'actualités couvrant les vingt dernières années. Ce patronyme inventé en 1843 reste particulièrement rare : les descendants adultes sont cousins au premier ou deuxième degré, car la prédominance des filles a réduit la parenté à trois "arrières-grands-pères" possibles. Ce sont les frères de la IIIe génération : Yves, Emile et Hervé ; quant à leurs sœurs, elles se raccordent à trois autres familles : Marie Catherine ép. Tramu, Victorine ép. Chauvin, Jeanne ép. Laurin, des noms trop communs pour qu'il soit possible d'analyser les données. En poursuivant par binômes (deux patronymes), seule "Ampart+Tramu" offre quelques résultats pertinents. Les familles Chauvin et Laurin se sont donc éloignées, ne laissant aujourd'hui aucune relation avec les Ampart visible sur Internet ; même si les noms sont encore dans différentes mémoires, aucun lien n'apparaît concrètement.

Pour les autres descendants, les différents sites consultés permettent  d'obtenir des positions géographiques servant à effectuer de nouveaux recoupements. En croisant ce type d'information avec le nombre des "amis communs" (FB), il est possible de différencier trois filiations. On découvre tout d'abord un tronc commun en Corse, que l'on peut faire remonter à un unique arrière-grand-père : Hervé Ampart, décédé dans cette région en 2004. La deuxième branche est formée par les enfants de son frère (assassiné en 1962), Emile Ampart fils et Jean-Louis Ampart. Ils ont probablement vécu avec leur mère, Charlotte Botella, dans cette région - ce qu'expliquerait le nombre de liens les y rattachant sur FB. Par la suite, une divergence géographique s'opère, les neveux d'Hervé apparaissant d'un côté vers La Rochelle (17) et, de l'autre, à La Seyne-sur-Mer (83).

Pour la troisième branche, les distances (affectives, géographiques, culturelles) sont beaucoup plus marquées : il s'agit des Ampart installés dans la région d'Aix-en-Provence (13). Ces cousins éloignés se situent par déduction comme les enfants du frère le plus âgé, Yves. Relativement indépendant du reste de la famille, c'est en Provence qu'il s'installe avec ses enfants, Jean-Yves et Maryvonne, dont la jeunesse s'est déroulée à Bains-Romains... Séparés de la famille depuis l'indépendance de l'Algérie, ils n'ont apparemment pas gardé une très grande proximité avec leurs cousins corses. 

Toutefois, les liens entre les derniers descendants ne sont pas toujours simples à retisser, car il est plus aisé de "monter" dans un arbre généalogique que d'en "descendre", suivant un principe que l'on pourrait nommé le "chat perché" : pour les données anciennes, les registres indiquent les parents et non les enfants ; quant aux données récentes, elles se limitent actuellement aux fichiers INSEE des décès, qui ne précise par le nouveau patronyme en cas de mariage. Il est donc tout aussi difficile de connaitre les enfants, sauf dans le cas extrêmement rare où ils adoptent le nom de "jeune fille" de leur mère. Est-ce là le produit indirect de l'Ancien Régime, si soucieux d'établir la filiation des mâles pour mesurer les titres de noblesse ? Ou plus simplement un impensé administratif ?


Emplacement historique de la librairie Ampart-Carli au 7 avenue Beverini Vico. Au-dessus, les locaux de l'imprimerie.





(6) Les enfants d'Hervé en Corse


Hervé (1923-2004), le plus jeune fils de Thimothée, appartient à la IIIe génération et s'installe en Corse, probablement au moment de l'indépendance algérienne. Son parcours se trouve dès lors ancré à l’île de Beauté, aux côtés d'une très ancienne famille locale : les Carli. On peut supposer qu'il s'agit de sa femme, probablement rencontré dans les années 1940 près de Koléa, en Algérie, où vivent de nombreux autres membres de cette famille d'origine italienne. Le nom d'Ampart s'associe depuis lors à celui de Carli. Dans un site de "souvenir" (dansnoscoeurs.fr), la page consacrée à Pierre Carli (~1927-2013) donne la liste de ses proches, sa femme, ses enfants, petits-enfants, puis ses neveux au premier rang desquels figurent "M. et Mme Claude Ampart, leurs enfants et petits-enfants ; Mme Annie Ampart et sa fille". La liste est longue et s'achève par une phrase singulière "Toutes les familles parentes, alliées et amies". Cette formule résume bien l'esprit de clan propre à l'insularité que souligne l'ethno-historien Charlie Galibert (cairn.info), à la suite aux interrogations posées autour de la disparition d'Yvan Colona :

"Ainsi l’actualité la plus brûlante vient-elle illustrer une nouvelle fois cette sorte d’« incroyable capacité d’opacité de la société autochtone aux investigations extérieures » (Tafani, Géopolitique de la Corse, 1991, p. 44). Comment, dès lors, ne fleuriraient pas les clichés les plus noirs et les lieux communs ostracisant, voire des poncifs éculés. « On » filme les pics et les chocs de l’actualité insulaire, « on » fait manchette des « événements », « on » vend de la sensation, des images qui frappent. Par équipes entières, une presse pressée vient frémir à la violence d’une terre en proie à de considérables mutations, sans s’octroyer le temps d’interroger la « petite civilisation » corse chère à Dorothy Carrington (Carrington, Île de granit, 1981 ; rééd., 1996). Pourtant, historiens, sociologues ou anthropologues, constatent bel et bien que les Corses, dans les dernières décennies, ont entrepris un mouvement de réappropriation de soi qui passe par l’affirmation de leur terre, de leur langue, de leur culture et de leur identité propre, même si l’exploitation spectaculaire des secousses récurrentes de l’actualité masque aux yeux des continentaux cette autre réalité."

L'intégration des Ampart en Corse s'avère ici bien différente des alliances bourgeoises que représentent les filles "bien mariées" avant-guerre.  La phrase donnée en souvenir de Pierre Carli marque une intégration à la fois familiale et territoriale au sein d'une communauté formée de "parents, alliés et amis", c'est à dire dans un clan corse. On retrouve par la suite les enfants d'Hervé, prénommés Claude et Annie, intimement mêlée à la vie locale.

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Difficile de récolter précisément les paroles sur les sites sociaux car, si lesbaby-boomers sont prolixe concernant leur jeunesse, un certain silence règne sur leur vie d'adulte, sur leurs activités présentes, sur la vie de leurs enfants. Le syndrome du "chat perché" s'exprime également,  rendant plus aisé l'identification des parents que des enfants, rarement cités nommément. Les vies sont également beaucoup plus chaotiques, comme le confie Annie Ampart CD) :
" De maladie en maladie je me retrouve en invalidité, le temps passe de plus en plus vite ; j'aimerais avoir des nouvelles de toutes mes copines qui ont croisé ma vie, pouvoir évoquer les souvenirs bons et mauvais ; mariée trois fois , divorcée !!! Ma réussite : ma fille, elle a 22 ans ".
On apprend toutefois qu'elle s'est occupée durant des années de la librairie Ampart-Carli - une partie des locaux (imprimerie) est actuellement en vente - l'annonce immobilière (isula.fr) donnent des précisions :
"L'Agence Immobilière Isula vous propose à la vente l'ancienne enseigne très connue d'AMPART CARLI dans le secteur du Laetitia Bonaparte. Actuellement le local est a vendre dans sa totalité avec monte charges en fonctionnement pour une surface total de 500m² à 650 000€ ou divisé avec la possibilité d'un DUPLEX de 127m² à 165 000€ avec vitrine sur la rue du Beverini de 171m² de plein de pied [sic] à 230 000€ avec vitrine sur la rue du Beverini"
Mais de quand date le premier message laissé sur Copainsdavant ? Probablement du milieu des années 2000 - sa fille de 22 ans, doit désormais avoir entre trente et quarante ans. Les informations s'éparpillent, mais sa grande proximité avec Béatrice Ampart (FB) en fait sa fille probable.  Quels sont ses liens, sa fille a-t-elle conservé son nom de famille pour des raisons professionnelle ? Béatrice Ampart est en effet commerciale de l'entreprise "Calipage" et réside à Ajaccio dans la résidence Alzo di sole. Ses images et commentaires sur FB montrent qu'elle aime la cuisine locale et raffinée, la vie en Corse. Elle évoque souvent les plats préférés de son mari, sans citer son nom, mais précise qu'il pêche l'oursin... Que dire de plus ? L'abondance des photographies cache la réalité de sa vie, à l'exception des pratiques religieuses montrant que Béatrice est catholique pratiquante et n'hésite pas à mettre des citations du pape François sur sa page FB. Mais Béatrice pourrait aussi être la fille de Claude, son âge est difficile a évaluer derrière la photographie non-daté que l'on trouve sur son "mur"...

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Concernant Claude Ampart, celui-ci est immédiatement identifié comme dirigeant de plusieurs sociétés (dirigeant.societe.com) : "Claude AMPART [né en 1943] dirige 3 entreprise (3 mandats), son mandat principal est Gérant au sein de l'entreprise SARL AMPART CARLI (CA: 718 600 €). Claude AMPART évolue dans le secteur d'activité du Commerce de détail." Si l'on peut aisément imaginer qu'il s'occupe des différents secteurs d'une société formant autrefois un même tout, comprenant librairie, papeterie, édition, il ne s'exprime pas directement sur les réseaux sociaux. Par contre, sa googlisation mène rapidement à Jean-Claude Ampart, que l'on identifie comme son fils, par rapprochement des prénoms et parce que sa sœur Annie déclare n'avoir qu'une fille. 

Jean-Claude est répertorié par tous les grands journaux, mais il est presque triste d'achever cette longue "familiographie" par ce genre de stigmatisation que dénonce justement l'ethno-historien Charlie Galibert à propos des manchettes de magazines.... Cependant, le reproche peut s'étendre à toutes les biographies qui, par le biais des sources, se résument souvent à égrener les moments placés aux extrêmes : les réussites sociales ou les faits judiciaires. En cela, le récit devient le triste reflet d'un regard sociétal, voir administratif. Il étouffe la réalité quotidienne, écrase la profondeur des idées qui peuvent conduire à des choix de vie ou des actions ponctuelles... Il était plus plaisant d'imaginer le quotidien des enfants de Ploaré, au milieu du XIXe siècle, que de comptabiliser des "actualités" qui vont marquer les membres de cette branche corse. Toutefois, le principe de l'étude consistant à utiliser toutes les données disponibles en ligne conduisent inévitablement à les évoquer, en les contextualisant.

Jean-Claude Ampart est le petit-fils d'Hervé, fils de Claude, neveu d'Annie. Sa présence sur Google est marquée par un fait reconnu juridiquement : l'annonce par téléphone de la pose de plusieurs bombes qui ont explosé dans les locaux de l'Ursaff et de la DDE à Ajaccio ; cette action revendiquée lui vaut une peine de huit ou dix ans de prison (suivant les sources).  Libération (Liberation.fr/1999/11/26) résume les faits immédiatement après l'événement :

« En tout, trois policiers ont été blessés et quinze employés de l'Urssaf et de la DDE ont été commotionnés, dont une femme enceinte. Lycées évacués. Les artificiers, qui ont ratissé les deux autres cibles potentielles évoquées par téléphone, n'ont pas trouvé de bombes à la trésorerie générale et au centre des impôts. "Ils n'ont peut-être pas eu le temps ou ont pris peur, suppute un policier, car ils ont laissé peu de marge de manœuvre entre les coups de fil et les explosions. C'est là où il y a vraiment volonté de terroriser." A Ajaccio, où l'assassinat du préfet Erignac, le 6 février 1998, a laissé des traces, les lycées et les administrations ont tous été évacués et vérifiés par des démineurs. Des employés de la préfecture, inquiets, ont refusé de regagner le palais Lantivy, après le déjeuner. "C'était un attentat fait pour tuer", a déclaré le préfet de la région Corse venu "apporter son soutien" aux 70 salariés de l'Urssaf, au pied des décombres. »

Les nombreux articles sur ce sujet, digressions autour d'une même dépêche AFP, marquent définitivement la"mémoire collective" (continentale) qui se résume désormais dans la presse numérisée. Ils sont d'autant plus pesant que des journaux comme Libération, Le Monde, ou le Nouvel Obs' occupent les premiers rangs dans les moteurs de recherche. Mais ce contexte tragique éclaire en arrière plan l'inscription "concrète" de la famille Ampart en Corse, impliquée jusqu'à l’extrême dans l'identité nationale corse. Il peut sembler étonnant qu'en quatre génération, les identités puissent glisser de la vie de marin breton (Ire génération), à l'association des Bretons d'Algérie (IIe génération), à celle de Pieds-noirs (IIIe-IVe génération), pour aboutir dans le cas présent au nationalisme corse (Ve génération). Il est évident qu'un même patronyme cache des attaches familiale et territoriales très différentes, tissées dans les mariages. Si l'on suppose qu'Hervé a épousé une femme corse (Carli), ainsi que son fils Claude, Jean-Claude se trouve, de fait, au 3/4 corse... D'autre part, le sentiment "insulaire" n'est pas propre à la Corse et trouve des parents proches dans la presqu’île bretonne, ainsi que dans les communautés de Bretons ayant migré vers d'autres régions...

Toutefois, Jean-Claude approche désormais de la cinquantaine. Il s'est installé à la Dordana, dans la commune de Coggia à quelques kilomètres d'Ajaccio, et a lancé sa propre entreprise en 2010... Sur LK il se présente comme électricien. Cependant, cette nouvelle identité appparait au second plan et sa situation pose donc la question du droit à l'oubli, que ne permet pas Internet lorsque l'on porte un nom rare, googlisable, qui facilite l'anonymat de certains plus que d'autres. La situation est d'ailleurs délicate car, à ce rappel récurent sur le réseau (qui n'est pas sans évoqué le statut d'un "enfant trouvé" au XIXe siècle), une autre s'est ajoutée. Elle est dénoncée dans une manifestation à Bastia, en 2019, discrètement relatée dans les médias (europe1.fr) :
« "Il s'agit bien de prisonniers politiques qui sont soumis au même régime que les djihadistes et doivent pointer tous les deux mois alors qu'ils ont purgé leur peine", a déploré Emmanuelle Carli une manifestante. »
Dans les toutes dernières actualités, Jean-Claude figure parmi les élus de la liste majoritaire de sa commune  (lefigaro.fr). S'ouvre certainement pour lui, l'un des seuls hommes a porter encore aujourd'hui ce patronyme, une nouvelle vie. Trouve-t-il dans la politique une manière plus constructive de transformer ces idéaux en actions ?



Trombinoscope extrait de FB : Julie, Cedrick, Brigitte (mère et fille ?)



(5) Emile, Jean-Louis et les Ampart de la Seyne-s/Mer

Les enfants de Jean-Louis se déduisent par soustraction. N'appartenant ni aux "jeunes" de Bains-Romains (Yves), ni pleinement à la branche Corse (Hervé puis Claude), la découverte du patronyme "Ampart" à la Seyne-sur-Mer implique l'existence d'enfant non-tracés suivant les sources précédemment utilisées (généalogie, blogs des Pieds-noirs, FB). Les liens des "amitiés" sur Facebook démontrent une relative distance avec cette branche et les deux autres, contrairement aux quelques échanges ou commentaires qui prouve une relative proximité avec "Emile fils". Ce constat suffit à projeter un rattachement commun autour d'Emile père, ou plutôt de sa femme, Charlotte Botella, puisque les enfants perdent leur père en 1962, alors qu'ils ont seulement une dizaine d'années.

Difficile de raccorder les différents membres de cette branche entre eux, qui se distingue principalement par la ville où elle s'est implantée : la Seyne-sur-Mer, petite cité balnéaire de 70.000 habitants située dans la baie de Toulon. La première marque de la présence de Jean-Louis dans cette ville est la publication de son compte par la Caisse des dépôts dans le cadre de la loi Eckert (ciclade.caissedesdepots.fr) signalant le compte de M. Ampart Jean-Louis, Mar Vivo, 43, lotissement La verdoulette, chemin des 2 chênes. Non loin des adresses signalées par les Pages blanches (via genealogic.review) pour Brigitte et Julie, habitantes au 2140, Corniche Georges Pompidou, 83500 La Seyne-sur-Mer.

Outre l'identification par génération (IVe née vers 1955, Ve née vers 1980, VIe née vers 2005), les attaches sont certifiés par le partage de certaines activités.

Un trait commun apparaît immédiatement en parcourant Google et les profils FB : la pratique de l'escrime. La filiation débute avec Jean-Louis Ampart (1955-1994) qui se présente comme un probable père, puisqu'il pratiquait déjà le fleuret pour le Club d’escrime de La Seynes-s/Mer dans les années 1970 (L'Escrime française, n°263, avril 1972, fr.calameo.com). Les Ampart de la Seynes-sur-Mer s'identifient désormais pleinement à ce sport. Dans la génération qui suit celle de Jean-Louis, Julie (1981, CD) et Cedrick (1978, CD), le pratique à haut niveau. Julie est présidente du club "Seynescrime" depuis sa création en 2009, comme l'affirme le bulletin local (leseynois.fr ), et Cedrick, y est maître d'armes. Deux jeunes enfants sont très régulièrement photographié sur le site FB de "Brigitte fille", probablement des petits-enfants de "Brigitte mère" (CD), également très présent dans la pratique de ce sport.

Cette activité singulière se dynamise depuis peu grâce à l'arrivée des "sabres laser", qui donnent des visuels exceptionnels (lemonde.fr, 16 février 2019) grâce à un apport technique :

« Malgré le coût, la discipline se développe rapidement en France, seul pays où la fédération d’escrime a intégré l’" Académie de sabre laser ". On recense aujourd’hui plus de 1 100 licenciés et 92 clubs.  " On vise 2 000 licenciés pour 2020. Personnellement, je pense que ça sera largement atteint ", dit, ambitieux, Serge Aubailly, secrétaire général de la Fédération française d’escrime (FFE). " On a réussi à mettre des geeks au sport, ce qui est génial, et à intéresser des sportifs à l’univers de Star Wars alors qu’ils n’avaient pas vu un épisode de la saga ", se félicite Michel Ortiz, référent national du sabre laser à la FFE. »
La quasi-totalité des informations publiées par Cedrick sur sa page FB concernent cette activité, déclarée comme sa profession (Linkedin).

Toutefois, les nombreux visuels s'opposent à la privatisation des "amis" FB née vers 1980 // moins transparente que la précédente - toutefois ne suffit pas à conserver l'anonymat puisque les commentaires de photographie établissent bien une grande proximité.

Ces informations... Vie privée, loisirs, moments d'exceptions qui se remettent au centre alors que l'activité pro surgit à peine, sauf si elle se confond avec les loisirs. Société "productive" des premières génération  VS société des loisirs ou des écrans

Présence des "vrais visages" plutôt que les portraits imaginaires, des "vrais adresses" quant elles sont sur les pages blanches... donnent un sentiment de vérité MAIS //





Stéphanie, en confinement, photographiée en juin 2020 (https://www.youtube.com/watch?v=5VtKHpqQBwo)
Isabelle - page Tweeter - There is more happiness in giving than in taking

Isabelle deux photographies, Facebook et Tweeter

Isabelle, photographies sur FB (public), "probables"  parents et l'un de ses enfants 

Les enfants d'Yves à Aix-en-Provence

Difficile de connaître le parcours des enfants d'Yves, Marie-Jeanne et Jean-Yves, si l'on ne tient pas compte de leur lieu d'attache : Aix-en-Provence. Le premier rapprochement avec cette ville s'opère grâce au blog-mémoire de Bains-Romain où l'un des "anciens" déclare (bainsromains.com) :
« J'ai visité votre site sur les bains romains. Je suis tombée sur la photo de Jean-Yves et Marie-Jeanne Ampart, que je connais bien. J'ai travaillé dans la même boutique qu'eux pendant plus de 30 ans à Aix-en-Provence. Ils habitent d'ailleurs dans la région d'Aix. Je suis aussi d'Alger (le champ de manœuvre). Je connaissais très peu les bains romains. Merci quand même pour tous ces souvenirs. Je suis toujours extrêmement sensible aux souvenirs des autres. Bien amicalement. Claude Prat - Da Prato »
Quelle est donc cette "boutique" signalée par Claude ? Impossible de la retrouver. Mais l'adresse de Marie-Jeanne est toujours en ligne et correspond à cette première indication géographique : 11, avenue du Cardinal de Grimaldi, dans le village de Puyricard, une dizaine de kilomètres au nord d'Aix-en-Provence. Sur Google Street View, on y voit une série de maisons néo-provençales au milieu de routes sinueuse entremêlées, suggérant une cité pavillonnaire construite dans les années 1970-1980. Aucune autre information n’apparaît sur elle.

Jean-Yves est également présent dans cette région. S'il a travaillé en "boutique" jusqu'aux années 1990, celle-ci n'est pas identifiable : il est uniquement possible de retracer son parcours à partir de la fin de cette décennie. De 1998 à 2002, il est cité au sein de l'équipe de recherche du Centre d'Etudes Technique de l'Equipement  d'Aix-en-Provence dans une série de publication (Research on Transport Economics, ). Il publie également un ouvrage : Système de villes Montpellier-Nîmes. Exploitation spécifique d'enquêtes de circulation routière (éd. CETE. Aix en Provence, 2002). En 2007, il travaille toujours pour le même organisme et cosigne un article dans le Bulletin de liaison des observatoires régionaux des transports  (Bulletin_ORT_Mars07.pdf) consacré à Une meilleure connaissance des "télépéagistes" de l’échangeur Nîmes-Ouest dans la région voisine du Languedoc-Roussillon. 

Progressivement, il s'avère que le terme "boutique" ne désigne en aucun cas un commerce ou une entreprise, comme le confirment les données des moteurs de recherche sur "Claude Prat [née] Da Prato" qui avait donné ce premier indice en utilisant l'expression "travaillé dans la même boutique". Sur CD, celle-ci déclare être née en 1937 et "retraitée de la fonction publique". 

Mais l'activité traçable sur Google de Jean-Claude se poursuit après sa retraite. Il se signale toujours dans les Bouches-du-Rhones lorsqu'il vérifie les comptes du club de chasse de son village, Rousset (laprovence.com, 16/07/2017). Difficile d'en dire plus sur sa vie dans cette bourgade, située à une vingtaine de kilomètres à l'ouest d'Aix. Il réside probablement dans l'une des belles maisons, toujours de style néo-provençales, qui s'égrènent le long du "chemin de Cambernard" (pages blanches).

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Ce fonctionnaire de l'équipement est probablement le père de deux filles particulièrement visibles dans les réseaux sociaux, plus ou moins directement rattachés à la ville d'Aix : Stéphanie et Isabelle. Celles-ci ont fait de longues études dans la communication avant de s'éloigner de leur région natale. Elles vivent désormais à Paris, mais conservent de nombreux "amis" (FB) près d'Aix-Marseille - le rattachement au village de Rousset lui-même se fait par une personne : Christel Bruix, professeur de fitness, "amie" (FB) de Stéphanie. Stéphanie possède également un appartement à Marseilles, au 67 rue Dr-Jean-Fiolle dans un bel immeuble de style Art déco du 6e arrondissement (pages blanches).

Stéphanie Ampart est née le 9 février 1971 et gère l'entreprise "Sisters act" créée en 2011 (dirigeants.bfmtv.com). Elle est diplômé d'un troisième cycle en "management et communication" à Aix-en-Provence en 1996, et se définit ainsi sur Linked-in :
" En résumé : Entre-metteuse en scène Inspirée par les relations humaines, l’innovation sociale et le collectif, j' accompagne les organisations dans leur transition, leur prise de parole et leur prise de conscience. Une grande partie de mon expérience est née dans le monde des médias et de la communication où j’ai appris à aimer et jouer avec l'information et où j’ai compris le pouvoir des mots et le choc des images ! Hyperactive et engagée, j’essaie à ma manière de mettre du digital dans ma vie et de la vie dans le digital et surtout de re-inventer ce monde. Après plus de 20 ans d'expérience en France et à l'international chez l'annonceur et en agence conseil...J'ai fondé en 2006 Agent Libre une société de conseil / Planning Stratégique et en 2011 Sister's Act : show room solidaire et bureau d'étude / conseil autour des thèmes et valeurs qui m'animent depuis toujours : le partage de connaissance, la communication, l'accompagnement du changement et le social business.... J'ai rejoint Sparknews comme Directrice adjointe optimiste afin de partager les solutions, créer de l'impact social et de l'altitude positive de 2013 à 2014! Depuis, je butine, je pollinise, j'hybride et je m'entoure des meilleurs experts et talents pour accompagner mes clients, mes amis et projets avec des partenaires spécialisées en Social Business, RSE et Communication,...les acteurs de l'économie sociale et solidaire...et des entrepreneurs sociaux inspirants...à suivre "
Cette définition laisse peu d'ancrage pour identifier le domaine où elle exerce ses compétences en communication. Toutefois, les données Google s'accumulent en direction de l'environnement, notamment dans l'agglomération parisienne.

Le confinement l'a conduit à produire une vidéo "intime", dans son appartement. Elle y confie l'existence de deux enfants (youtube.com 7'15'') : un fils de 20 ans et une fille de 16 ans, nul nom ou prénom permettant de les identifier.

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Plus difficilement identifiable encore, Isabelle est indissociable de Stéphanie dans le graphe FB, aussi fortement reliée à cette dernière qu'elle apparaît également éloignée de sa famille "Corse" : Emile, Annie, Béatrice...Quelles sont ses attaches avec la Corse puisque rien ne les rapproche : ni lieu, ni école, ni aucun autre proches de cette branche ? Seul le nombre de ses amis associés à l'Académie d'Aix-Marseille garantissent une certaine proximité géographique avec le sud de la France, sur le continent ! Difficile également de relier Isabelle à une région particulière, puisqu'elle ne donne qu'un cursus très pointu achevé à Lille, puis à l'école de journalisme  (LK). Son profil d'intellectuelle parisienne figure une exception remarquable : présente sur tous les réseaux, elle s'exprime avec autant de régularité qu'elle semble écoutée (TW), ses amis reflètent un grand nombre de relations dans l'enseignement supérieur, universités et grandes écoles diprsées dans plusieurs pays.

Toutefois, la description de ses compétences sur LK est approximativement aussi abstraite que celle de Stéphanie :
"A l'interface entre les entreprises et institutions partenaires, les étudiants entrepreneurs, les makers, tisseurs, ouvreurs et l'ensemble des communautés qui accompagnent les équipes projets, mon rôle est de penser la stratégie de déploiement des programmes initiaux avec les partenaires, de structurer leur mise en place, de coordonner leur suivi et de favoriser l'engagement de chacun des acteurs impliqués dans nos programmes."
Mais qu'est-il possible de dire lorsque l'on s'adresse à un hypothétique et inconnu collaborateur pouvant appartenir à tous les milieux professionnels ! C'est là l’ambiguïté propre au milieu de la communication (qui ne veut pas fermer de portes) et à celui de la mise en contact de gens très différents dans un but professionnel, suivant la logique de rapprochement voulue par le site LK. 

Toutefois, un regard plus approfondi sur la googlisation de "Isabelle Ampart" permet de l'associer rapidement au milieu médical, dans la publication d'un catalogue en ligne sur les Médecins du sport (Agence de presse et Ed. Vandystadt 2002), dans le comité de rédaction de Recherche et Santé (frm.org/upload/pdf/n137), et dans divers compte-rendus de travaux de recherche (carenews.com/fr/news/1527). D'autres rapprochement se font entre le milieu médical qu'elle représente et celui des réseaux d'information au sein du "programme" Matrice, associé à la célèbre Ecole 42 :
"MATRICE est un programme d’innovation, de formation et de production qui rassemble différentes écoles, universités, entreprises et institutions autour d’enjeux spécifiques ambitieux et de nature à dessiner le futur intellectuel et professionnel d’un secteur. Mon rôle est à la fois de concevoir et gérer les outils de communication interne et externe de l'association mais aussi d'accompagner les groupes d'étudiants dans leur transformation en innovateurs à travers l'expérience du collectif et l'apprentissage par l'action." (LK)
Est-ce son réseau qui lui permet d'établir une rencontre entre le groupe Matrice et le candidat ex-LREM Cédric Villani (https://medium.com), ou simplement son travail de rédactrice ?

Finalement, après de nombreuses recherches, il devient possible de retrouver le CV complet d'Isabelle sur un site personnel (https://isabelleampart.files.wordpress.com). Celui-ci confirme toutes les déductions faites à partir des données éparses : elle se présente bien comme "Rédactrice / Chargée de projet Presse - Edition - Web", et travaille principalement pour des revues et laboratoires médicaux, à l'exception d'une mission pour la DRE à Aix-en-Provence, venant confirmer à point nommé ses liens avec Jean-Yves. On y apprend qu'elle maîtrise l'anglais, de nombreux logiciels, obtient une licence de biologie à Marseille en 1996, puis poursuit ses études un an au Canada. Elle revient ensuite en France pour un troisième cycle universitaire à Lille (DESS), et finalise en 2000 sa formation à Paris, au CFPJ (Centre de formation et de perfectionnement des journalistes).

Enfin, pour des détails plus personnels, ce CV daté de mars 2013 indique qu'Isabelle est alors âgée de 37 ans (née ~1975), mariée, avec deux enfants. Elle vit à cette date dans l'un des immeubles récemment construits autour de la Bibliothèque François-Mitterrand, près de la Seine, dans le 13e arrondissement, au 13 rue René-Goscinny. 

Plusieurs traits de sa personnalité intime se dévoile dans Google. En prêtant attention, on découvre un voyage au Sri-Lanka relaté par un site créé en 2017 (http://darshanalankatours.com/mail) :

"We just spent 3 fabulous weeks with Kasun, travel around Sri Lanka with our 2 childs (6 and 12 year). A great and safety tour, discovering culture, peoples, animals, foods and great places ! Kasun, his family and friends were really nice with us and always concerned about our well-being. If you plan to travel in Sri Lanka, do not hesitate to discover the country with him... he's the best ! ISABELLE AMPART TRAVELLER"

Si l'on suppose que le voyage date de 2006 (peu avant la création du site), on en déduit la date de naissance de ses enfants : ~2010 et ~2004). D'autre part, son attirance pour le Sri-Lanka se confirme dans sa page Facebook doublée en népalais... Quelle relation entre cette famille et le Népal ? Probablement une attirance d'ordre spirituelle de type boudhisme... Une devise se trouve en ouverture de la page Tweeter : There is more happiness in giving than in taking

À partir de cette donnée de voyage, il est également possible de réinterpréter certaines image de vacances prise dans un village d'allure normande, probablement auprès des grands-parents paternels... Il y a plusieurs jeunes enfants, mais un gâteau porte une seule bougie : la photographie date certainement de 2005...

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Malgré une discrétion voulue concernant sa vie personnelle, contrastant avec son expansivité professionnelle, la description par déduction de la vie d'Isabelle annonce le silence des générations suivantes.

Les sites sociaux reflètent l'instant présent, mais ils ne sont plus ceux où l'on se confie. Les détails, les croyances, la nature du travail et des loisirs, doivent désormais se retrouver par recoupement. La raison de cet effacement est assez simple : les réseaux sociaux fonctionnent dans l'immédiateté, d'individu à individu, souvent sous anonymat : impossible de retracer un "tchat" sur Facebook, un échange vidéo sur Messenger, et il est tout aussi difficile d'interpréter un tweet personnel ou une image pertinente déposée sur Pinterest... Quel serait par ailleurs l'intérêt de le faire, de connaitre l'opinion d'un individu à un moment donné sur des faits d'actualité ? Cela relate-t-il une "histoire culturelle" ? Pourquoi accumuler des clichés pris en vacances ? En quoi ces "événements" exceptionnels refléteraient-ils la réalité de la vie quotidienne, puisqu'ils se veulent justement des moments hors-norme où l'on décide de s'exprimer auprès de sa communauté, de mémoriser en image une "exception".

Toutefois, il est encore possible de trouver des "marqueurs" identitaires que les pratiques contemporaines ne permettent plus : la confusion provisoire entre "conversation" et "médiatisation" a récemment amplifié la logique mémorielle, celle des petites annonces et autres bouteilles à la mer datant des premiers "sites web". Mais ils ne sont plus utiles car, pour les générations les plus récentes, il est impossible de se perdre de vue. Quant aux photographies et messages personnels, ils circulent désormais par SMS et MMS, allant de téléphone portable à téléphone portable. L'information circule sans s'arrêter. Le temps des retrouvailles des débuts de Facebook, des blogs thématiques et de Copainsdavant s’achève ainsi à la VIe génération, utilisatrice exclusive du smartphone. Peut-être faut-il considérer les enfants nés après l'an 2000 comme appartenant à une "génération ultime", tout comme celle des années 1800 figurait la "génération zéro", l'une comme l'autre laissant trop peu de trace pour être identifiable ?




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