lundi 4 mai 2020

Ampart // après 1962 - des Bretons pieds-noirs

Phasage d'écriture :  ébauche pour plan                                                                            04/05/20/00:15
Tableau d'Yvonne Cordier née Tramu (https://yvonnetramu.monsite-orange.fr/page1/index.html) - IVe génération

Tableau de Victor Tramu, Marine (sardiniers)


(écriture en cours 2020)

À la mort de Thimothée fils (2e génération), les noms des familles s'accumulent dans l'avis funèbre issu d'un télégramme publié par l'Echos d'Alger : "BOU-HAROUN. — Madame Veuve T. Ampart; M. et Mme Tramu, né Ampart ; M. Yves Ampart ; M. et Mme Chauvin, née Ampart, et leur enfant ; M. et Mme Laurin, née Ampart. et leurs enfants ; Messieurs Emile et Hervé Ampart ; les familles Guivarch, Franger, Bernard, Lebars, Pennamen, Stéphan, Kervren, d'Algérie et de France, ont la douleur de vous faire part du décès de leur regretté Monsieur Timothée AMPART Industriel survenu accidentellement le 9 décembre 1939. Les obsèques ont eu lieu à Bou-Haroun, dans le caveau de famille, dans la plus stricte intimité."

Le caveau familial implanté à Bou-Haroun montre la volonté de s'ancrer "définitivement" dans cette nouvelle région. La famille bretonne trouve là un nouveau point de chute. La division des territoires demeure cependant puisque l'on distingue ceux "d'Algérie et de France". Cette publication offre surtout une liste relativement exhaustive des patronymes directement rattachés à la génération précédente, celle de Thimothée père, ses frères, ses sœurs, ses enfants, avec leurs époux et épouses. Ces derniers représentent  la "troisième génération", désormais composée d'adultes, la plupart mariés, avec des enfants ou de jeunes adolescents. La difficulté s'amplifie avec une dizaine de patronymes venus du mariage des femmes.  fait s'assimiler cette recherche à de la généalogie descendante. Mais cela permet aussi d'observer les liens qui se tissent en aval : quels sont les familles.

Sachant que le taux de fécondité descend en dessous de 2 après le baby-boom, en supposant que la famille Ampart respecte cette moyenne, les dernières générations doivent compter  une cinquantaine d'enfants nés entre 1950 et 1975, correspondant approximativement  ou plus tard (génération V - fin XXe, dite "X" puis "Y"), et une centaine au début XXIe  (génération VI - après 1995, dite "Z" puis "alpha"). Ces derniers représentent donc chacun environ 1% de la mémoire familiale. Pour montrer un peu le ridicule de la part génétique, celle-ci peut être grossièrement évaluée : en comptant une division par deux à chaque couple formé, sans considérer les possibles relations extra-conjugales, il reste à chacun 3% du "patrimoine génétique" de l'ancêtre marin breton (soit 1/2 puissance 5) - si l'on ne tient pas compte des codes inscrits dans les mitochondries des mères, ni de la part ultra-majoritaire du génome commun à tous les humain, aujourd'hui évaluée à 99%...

Méthodologie / le support-media. Excessivement important en nombre, les "cent" de la VIe génération ne peuvent être évoqués systématiquement. Il faut en rester aux souvenirs de leurs parents et grands-parents. Par chance, les IVe et Ve générations ont connu les débuts du "Web 2.0" au milieu des années 2000 et se sont introduites dans les réseaux sociaux. D'innombrables personnes y donnent publiquement leurs affinités et parentés, parlant d'elles-mêmes, évoquant des souvenirs ponctuels et tout un environnement social ou géographique. Quelques photographies sortent des albums pour être numérisées et diffusées. Contrairement au XIXe siècle avec ses "autobiographies de gens ordinaires, rédigés par des inconnus, le plus souvent à l'intention de leurs descendants" dont l'écriture "demeure pétrie d'une visée d'héroïsation de soi" (Louis-François Pinagot, première note du prélude), le contexte de partage dans un "réseau social" place l'auteur dans un nouvel état d'esprit : il ne s'agit pas d'une démonstration aux yeux du monde, mais d'une recherche de proches éloignés par le hasard de circonstances passées (on laisse pour cela un moyen de contact : adresse mail, téléphone) ; il convient alors de favoriser les liens sociaux en partageant des souvenirs communs dans un relation relativement horizontale, plutôt mélancolique, surtout lorsque la prise de distance s'associe à l'exode imposé par la guerre d'Algérie.

Si la troisième génération passe l'essentiel de sa vie en Algérie et reste invisible du fait de l'absence de média suffisamment exhaustifs, leurs enfants (baby-boomers), petits-enfants et arrières-petits-enfants, transmettent parfois, avec plus ou moins de force, de fierté, de honte, l'idée d'une "appartenance" d'ordre communautaire. Celle-ci ne se rattache plus à la Bretagne, visiblement oubliée, mais à l'Algérie de leur jeunesse. La nouvelle identité est celle de Pieds-noirs. La revendication change en fonction des âges, des mariages, des choix d'implantation, des idéaux politiques, des mémoires et transmissions culturelles... Certains s'affirment "pieds-noirs", parfois Italiens, Espagnols, Corses, quelques-uns se réinventent encore Bretons. Mais il ne faudrait pas oublier ceux qui ne s'expriment pas : la majorité silencieuse. Contrairement à celle que l'on stigmatise en période électorale, elle semble moins inquiétante ; sans doute trouve-t-elle dans la vie présente assez de satisfaction pour ne pas chercher une identité passée... Il faudrait croiser les données, sortir de l'écran pour interroger les témoins et vérifier la pertinence de cette affirmation sans preuve.


Les deux frères en Algérie 


Des deux frères fondateurs de l'usine de Bouharoun, le plus jeune meurt durant la Grande Guerre et sa femme, connue comme Augustine Marie Le Plomb, veuve de Jean Guillaume Ampart  (1882-1914), a une seule fille, Louise (née vers 1912). De ce côté toutes les traces s’effacent : les registres d'Algérie ne sont pas disponibles ou ont disparu, et le patronyme se perd probablement suite à un mariage. Son existence est seulement attestée par la succession après le décès de sa grand-mère Ampart.

Les seuls descendants portant encore le nom d'Ampart sont donc les sept enfants de l'industriel Thimothée fils. Mais il y a toujours dans la famille une (grande) majorité de filles... Le patronyme peinent donc à s'étendre, mais la mémoire familiale se consolide car l'appartenance à la bourgeoisie permettait d'offrir des études, un statut, une "bonne dote", tout en se rapprochant par les mariages à d'autres familles riches et cultivées : peintre, bijoutier, pharmacien... On retrouve, aujourd'hui encore, des Ampart près de Royan, en Corse et sur la cote d'Azur, trois hauts-lieux pour les Pieds noirs... Outre les garçons portant le nom d'Ampart (tous implantés dans le sud de la France), la troisième et la quatrième génération y restent associées et forment d'anciennes "branches de la famille", comme les Carli en Corse, les Tramu à Royan, ou encore les Chauvin en Loire-Atlantique.

Malgré l'intérêt qu'il y aurait à prolonger l'enquête, celle-ci deviendrait fastidieuse, les détails lourds : un travail de généalogie, plus que d'historien. Les détails ci-après...

Quant aux enfants de l'industriel Thimothée Ampart fils (1880-1938) marié en 1905 avec Marie Guédès (.... - 3/03/1937), ils seraient sept formant trois branches principale : outre les fils des garçons toujours nommé Ampart et implantés dans le sud de la France, on trouve les Carli en Corse, les Tramu à Royan, les Chauvin à Guémené...

ILe site https://www.archives-genealogiques.com/ permet de retrouver plusieurs enfants de la troisième génération , mais ce sont surtout les articles des journaux d'Algérie (Famille C // (3) La migration vers Bou-Haroun) qui donnent les détails (certificats d'étude, mariage) :

  • (0) Emilie Françoise Ampart (20/06/1906, née à Douarnenez, serait décédée à l'âge de dix ans)
  • (1) Marie Catherine Ampart  (7/12/1909, Algérie - 15/02/1995, Libourne, Gironde) épouse Victor Tramu (peintre) le 9 avril 1932 à Oran => branche PACA
  • (2) Victorine Ampart (28/07/1913, Algérie - 28/12/98), épouse Marcel Chauvin (pharmacien) le 4 décembre 1936  => branche Bretagne / Loire-Atlantique
  • (3) Yves Ampart (vers 1915, aîné des garçons, possiblement décédé en 1962)
  • (4) Jeanne Ampart  (24/07/1916, Algérie - 06/04/2005, Vaux-s/mer) épouse Georges Laurin (bijoutier) le 11 avril 1936 => branche de Charente-Maritime ?
  • (5) Emile Ampart (07/08/1921- 1962) épouse Charlotte Bottella à Tefeschoun, 5 juin 1944 => branche PACA ?
  • (6) Hervé Ampart (26/03/1923, Algérie - 08/05/2004, Corse) => branche Corse


(1) Marie-Catherine / Les Tramu de Castiglione et de Bordj


La démarche "descendante" permet de retrouver les enfants nés en Algérie en consultant de nouveaux les chroniques mondaines des Ampart ; celles-ci, associées aux publications de l'Etat civil de la bonne société dans la presse locale, permettent de retracer chaque mariage, inscrit parmi les événements importants dans la communauté des colons installés autour d'Alger.

L'aînée, Marie-Catherine, est la première à se marier à l'âge de 22 ans. Elle épouse Victor Tramu, un peintre décorateur récemment installé à Bordj-Bou-Arréridj.  L'Echos d'Alger daté du 12 avril 1932, rend compte de l'événement  : "Samedi 9 courant. à 9 heures du matin, a été célébré le mariage de M. Victor Tramu, peintre-décorateur, nouvellement arrivé à Bordj et qui compte déjà de nombreux amis, avec Mlle Marie Ampart, fille de Mme et M. Timothée Ampart, industriel à Bou-Haroun (commune de Téfeschoun). La bénédiction nuptiale a été donnée aux jeunes époux en l'église Saint-Claude. Nous adressons nos vœux de bonheur aux nouveaux époux et tous nos compliments à leurs familles."

Une fois encore, les cartes postales pourrait nous aider à mieux visualiser ce village situé sur les Hauts-Plateaux, deux cents kilomètres à l'est d'Alger. L'architecture y est à la fois militaire et coloniale, car il s'agit d'une ancienne garnison entièrement reconstruite à la fin du XIXe siècle suite à une attaque d'insurgés en 1871. Les journaux nous apprendraient les succès et les drames qui s'y déroulent... Qu'en dire ? L'accès aux archives de cette ville est trop limité pour connaître précisément la vie des Tramu de Bordj.

Quelle est donc cette famille Tramu ? La tradition de transmettre un prénom de père en fils permet d'imaginer l'origine de ce premier "beau-fils". La presse locale et nationale publient ce patronyme en l'associant à la ville d'Alger. Les bobines des registres issues des anciennes colonies ont été numérisées (anom.archivesnationales.culture.gouv.fr), uniquement pour la période antérieure à 1904. Il est ainsi possible d'accéder à quelques données sur les naissances de Tramu à Alger : la première est celle d'un Léon-Victor Tramu, né en 1881 (génération II). Malheureusement, la qualité médiocre de la numérisation ne permet pas d'identifier le métier des parents : "charbonnier" ou "chiffonier".... Il est indiqué en marge son mariage à Castiglione avec Léonie Bourgeois en 1904. Ce Victor Tramu est alors signalé comme "cultivateur", mais est-ce lui qui dirige "La castiglionnaise musicale" en 1905 (?) et qui se raccorde à la même famille ? De fait, la recherche du nom Tramu sur le secteur précis de Castiglione montre des résultats plus nombreux qu'à Alger... Il s'agit donc d'un retour vers le fief familial et non d'un départ. C'était une fausse piste.

L'élargissement de la recherche du patronyme Tramu à toute l'Algérie offre plusieurs résultats qui convergent sur des parents communs, appartenant une fois encore à la "génération zéro" : le "colon" Jean-François Victor Tramu (°~1813) et "dame" Victoire Bernard (°~1816) domiciliés à Bou Ismaël (Castiglione) qui donnent naissance à Victoire Pauline Tramu dans l'hôpital militaire de Kolea en 1851 (ANOM - Algérie KOLEA 1851, n°35). Les prénoms Victoire et Victor s'inscrivent depuis cette date dans l'ensemble de cette vaste famille pleinement rattachée à la région de Castiglione... Ce choix singulier interroge sur une possible origine militaire ayant pour inspiration les "victoires" de Napoléon. La recherche du nom de ce colon sur Google donne immédiatement un résultat sur une "page web" de généalogiste, venant confirmer cette hypothèse : 
"Jean-François Victor Tramu (fils de Mathias Tramu, apparenté à Jean-François Tramu, grognard de Napoléon, et médaillé de Ste-Hélène) est né à St-Vit dans le Doubs (25) en 1814. Il doit s'établir à Paris avant 1840 (naissance de François-Ernest à Paris). Il fait partie des colons de 1848, et est embarqué sur le 4ème convoi, avec sa femme Esther Victoire et ses quatre enfants, destination Castiglione (Algérie) De ses enfants, l'ainé François-Ernest épousera Ursule Tornay (suisse du Valais établis en Algérie). Le second, Jean-Baptiste Edouard, épousera Joséphine Boucher (Joséphine Désirée du 8 ème convoi pour Damiette). De leur union sortiront plusieurs enfants. Un jeune Edouard Victor (mort à un an). Antoine (né à St Vit, mort à Castiglione) frère de Jean-François Victor, s'établit aussi à Castiglione. Leur frère (?),Charles le député, resta en France."

L'arrêt de la numérisation des archives en 1904 ne permet pas de relier cette "génération zéro" à la "troisième génération" représentée par le couple Victor Tramu et Marie-Catherine Ampart. On peut seulement en retenir un horizon culturel tout à fait nouveau, marqué par l'union de jeunes arrivants d'origine bretonne, les Ampart, avec l'une des premières familles de colons, les Tramu, venus de l'Est (Doubs) et implantés dans la région depuis la conquête de l'Algérie par la France.

Toutefois, L'Echos d'Alger donne une nouvelle fois des résultats : plusieurs "Victor Tramu" (3e et 4e générations) sont associés lors du décès, en 1931, de Mme Vve "Victor Tramu" née Joséphine Boucher, leur mère et grand-mère... D'autre part, en combinant les mots-clefs "Arreridj" et "Tramu" dans ce journal, divers articles s'avèrent pertinents : en 1923 et 1925, un Fernand Tramu de Bordj répond avec justesse à un jeu-problème pour enfants publié dans le journal,  suit article sur un incendie, le 26 mars 1926,  le jour d'un bal dans le "village", témoignant de l'existence dans ce village d'une usine de pâtes appartenant à MM. Tramu et Teuma, puis une série de publicités pour vente de matériel destiné à une briqueterie, vendue par "Tramu matériaux" . En 1928, un Tramu apparaît comme conseiller municipal.

N° du 13 décembre 1928 : "BORDJ-BOU-ARRERIDJ Encore un accident d'auto. — Un accident qui aurait pu avoir de graves conséquences est encore à signaler. A la porte d'Alger, ce sont rencontrés la camionnette de M. Tramu et la torpédo de M. Tibourtine, la première suivant la rue des remparts et la seconde venant de la direction d'Alger. A cet endroit, où la visibilité est nulle, les chauffeurs n'ont pu s'éviter, la camionnette de M. Tramu n'a pas eu de gros dégâts, mais l'autre voiture s est jetée sur un arbre. Heureusement qu'il n'y a à déplorer que des dégâts matériels, et que les occupants s'en sont tirés sans mal. voilà plusieurs accidents qui se produisent dans les mêmes conditions, et il serait à souhaiter que ces portes disparaissent ou soient modifiées, si l'on veut éviter de nouveaux accidents. 

La Sainte-Cécile. — Les musiciens de la Bordjienne. ont, cette année, fêté joyeusement la Sainte-Cécile. Un défilé en musique égaya la population dès le matin. A 10h.30, un concert très réussi avait attiré les amateurs de bonne musique sur la place de l'Eglise. La fantaisie sur "Hamlet" fut très goûtée et "La danse du Canada" bien exécutée. Après le concert et un apéritif d'honneur chez Mme Polliard, tous les musiciens et leurs amis, se retrouvaient chez Ortelli, où après un nouvel apéritif était servi le banquet. Là, M. Tramu, président de la Bordjienne, installait les invités et les membres de la société. Parmi eux nous avons remarqué M. Lévy. délégué financier ; M. Vuillemenot, maire ; M. Lestrade-Carbonnel, administrateur ; M. Robert, le vénérable président honoraire de la Bordjienne; M. Péretti, président de J'Edelweiss, et de nombreux amis de la musique. Un fin repas, gracieusement servi, fut suivi par des discours prononcés par M. Tramu, président, M. le maire, M. l'administrateur des Maaddid, M. Péretti, M. Robert et M. Lévy. De la musique terminait bien le repas et pour achever la journée, les musiciens et quelques amis se rendaient à Bordj-Redir où, comme d'habitude ils furent aimablement reçus."

C'est auprès de cet entrepreneur - probablement un oncle - que s'installe le jeune Victor Tramu en tant que "peintre". Que dire de ce jeune couple ? Ils semblent vite s'intégrer dans les chroniques mondaines de la région de Bordj-Bou-Arréridj.  La famille est importante dans ce petit village puisque L'Echos d'Alger continue de rendre compte de chaque naissance, signalant l'arrivée de cinq nouveaux-nés entre 1933 et 1943... 



Extrait du site web d'Yvonne Cordier - Tramu (yvonnetramu.monsite-orange.fr

Ceux-ci forment la "quatrième génération", qui commence à s'exprimer sur "Internet". L'arrachement forcé de ces jeunes, entre vingt et trente ans, amplifie inévitablement l'identité de Pieds-noirs.

Nom : Golfier gisele Ville de la-bas : Castiglione J'habite en : France A : Salon de provence Mon email : Jmggolfier@aol.com Mon telephone : 0490567142 Mon message : Mon nom de jeune fille : Palazat Je suis la fille de Fernande Tramu et la petite fille de Fernand et Adrienne Tramu qui habitaient au plateau ou je venais en vacances Mon grand père etait colon et j'en suis fière Je voudrais retrouver des Tramu de Castiglione Ma date d'inscription : 2015-01-12 ID : 12187

Nom : Tramu Ville de la-bas : Castiglione J'habite en : France A : Cholet Mon email : herve.tramu@sfr.fr Mon telephone : 0241655678 Mon message : Ma date d'inscription : 2015-08-30 ID : 12710 Nom : Tramu épouse cordier Ville de la-bas : Castiglione J'habite en : France A : Pernes les fontaines Mon email : Mirabilisorange@gmail.com Mon telephone : Mon message : Yvonne fille de Victor Tramu et Marie Ampart Sœur de Bernadette(décédée), Alain(décedé), Hervé et Gérard.. Ma date d'inscription : 2015-06-07 ID : 12504

Yvonne Tramu mariée à Roger Cordier

Un site personnel [https://yvonnetramu.monsite-orange.fr/index.html] daté de 2003 signale :
"Provençale d'adoption, Yvonne CORDIER est née en Algérie, où son père , peintre apprécié, lui a donné le goût de la peinture. A l'issue d'une carrière d'enseignante, elle prend une retraite anticipée et se voue à la peinture. Alternant cours aux Beaux Arts et travail en atelier avec des peintres confirmés, elle a exposé dans la région chaque année depuis dix ans et a obtenu de nombreux prix. Elle pratique diverses techniques: collage, technique mixte, compressions... Pour l'exposition d'aujourd'hui, elle a choisi des toiles figuratives empreintes des souvenirs de son Algérie natale. Si vous êtes intéressé, sachez que le point est côté à 30 euros. Ainsi, un tableau en format F10 vaut 30 euros x 10=300 euros (rappel, format F10 = 55cmx46cm) Pour tout renseignement, roger.cordier@wanadoo.fr

Rédige un livre de cuisine Man'Cuisine [books.google.fr] dédiée à sa mère et à sa grand-mère paternelle (Tramu) "qui faisaient de leur mieux pour leur mari et fils, pour leurs enfants et petits-enfants."
.

(2) Victorine / Les Chauvin de Guémené-Penfao




(3) Yves Ampart et ses enfants à Bains-Romains


À CHOUNET, l'enfant poisson de la plage Martin. 40 ans plus tard, les souvenirs d'enfance nous rattrapent à grandes enjambées, à croire que la vitalité de notre adolescence demeure toujours en nous. À la lecture de ton email, une bouffée d'émotions envahissait mon âme, très souvent éveillée par les souvenirs de notre village des Bains-Romains. La justesse des mots a su traduire l'atmosphère d'alors. Sur le plan matériel, nous étions loin de la surabondance des sociétés de consommation, sans télé, mais quelle osmose avec notre environnement naturel et humain. Malgré les évènements, nous étions heureux, parce que nous vivions simplement et chaleureusement, sans sentiment d'envie ou de jalousie, ... sans doute par l'insouciance de notre âge. Dans ce village, vivaient des sédentaires : Gilbert FAIVRE, Anne-Marie ALBERTI (fille de la couturière), Annie CIFONE, les familles GRUBER (épiciers), CHOLBI (boulanger), PARAS,CHONIO dont José, MARI dont Michèle, GRECK dont Elisabeth, SAINT-ARROMAN / AMPART dont Jean-Yves et Marie-Jeanne. Chaque saison offrait des plaisirs et des découvertes variées : AUTOMNE : cueillette de champignons avec mon grand père Eugène SAINT-ARROMAN dans la forêt de Baïnem. Promenades dans les chemins des Grenades et du Marabout (au dessus de l'immeuble « La Solina »). Chaque dimanche, messe à l'église « Notre Dame de la Forêt » HIVER : Vie de collégien, nous hibernions quelque peu sauf le week-end ou pendant les vacances. Marc TORRES venait chez sa grand-mère, et c'était l'occasion de retrouver les copains et d'organiser des « surprises party » dans son garage, ambiance « Platters, Bad Boys, Presley » sur l'inoubliable TEPPAZ. On se marrait bien, surtout lors des descentes à la bougie dans le souterrain, entre peur des filles et déconnage des garçons. PRINTEMPS : les journées rallongeaient et les odeurs spécifiques du maquis et de la mer embaumaient l'atmosphère ; les filles avaient envie de se faire belles. Pique-nique traditionnel pour Pâques entre copains dans la forêt de Baïnem. É TÉ : plaisirs de la plage, pêche, ballade en barque, sieste ou lecture l'après midi, car interdiction de sortir avant 16 - 17 heures, après la canicule. Découverte du cinéma en plein air, au droit des cabanons, par le généreux M. FARUDJA, qui faisait rêver tous les enfants assis sur les marches des escaliers de la plage Martin. Mon premier tour de « Vaurien », c'est toi qui me l'a offert : mon rôle à bord, tenir le foc et mettre la dérive. Je n'étais pas douée en natation, la peur des fonds rocheux me retenait à l'inverse de toi qui fouinais avec ton fusil harpon dans tous les recoins des deux presqu'îles rocheuses qui encadraient la plage Martin. Pour pouvoir nager avec les meilleurs, j'avais acheté des palmes blanches à la droguerie du village « Chez un peu de tout » (sous l'immeuble La Solina). Fière de ma nouvelle acquisition, j'arrive sur la plage où les copains me font remarquer que la couleur blanche attirait les poulpes... L'horreur !!! Je me tenais encore plus au large des rochers, et je ne me baignais qu'au ban de sable, au large, lorsque nous avions la barque de Roland, (avant qu'il n'aille caler les filets avec son père, dans un rituel quotidien), et que nous ramions jusqu'aux vestiges des Bains Romains ou à la bosse du chameau d'où les garçons plongeaient sous le regard admiratif des filles !! Il nous arrivait aussi de faire les zouaves sur la plage, en bataille organisée, les filles sur les épaules des plus costauds, pour courir jusqu'à l'eau où tout le monde s'étalait dans les rires et insultes sympas ... Nous faisions également des concours de saut sur le sable à partir du cabanon bleu, qui était rarement occupé. &... Je me surprends à écrire ce flot de souvenirs, avec des flashes qui me sont revenus en te lisant et en revoyant certaines images. Bien que pour moi, l'Algérie d'alors soit une sorte d'Atlantide, et que la plaie du déracinement soit longue à cicatriser, tout souvenir , tout échange, toute rencontre seront bienvenus, pour rappeler une adolescence heureuse, mais hélas de trop courte durée . Ton idée de regrouper tous ces témoignages pour notre postérité est géniale. Merci de cette excellente initiative, et j'espère te revoir sous peu, comme nous en avons convenu par téléphone. Bises &... Marie-Jeanne AMPART-THOREL contact@bainsromains.com

La génération née vers 1940 reste particulièrement mélancolique relativement à la vie dans les colonies connu que dans l'enfance ou la jeunesse
cf. p.21, p.128  J'ai six ans: et je ne veux avoir que six ans De Josette Spiaggia. Peintre amateur, orientaliste, elle décrit avec une très grande précision la plage de Bou-Haroun où elle passait ses vacances...
)

Sources :

Tribunal de Grande Instance pour les morts en Algérie

Dernières occurrences dans la presse

1930-1940 - Occurrences dans la presse en Bretagne


1933 La Dépêche de Brest 1933/12/19 docteur Josse: Mlle Quintin et M Ampart, viceprésident: Heuze secrétaire, Petton, Gandin Jacques Vorgues, Kubn Landrin et Lami membres du (Finistère, France - 1933)

1935 La Dépêche de Brest 1935/04/22 Veuve Guillaume-Vincent Guivarc'h, née Victorine-Madeleine Ampart, 2100 fr, du (Finistère, France – 1935)

1940 Le Nouvelliste du Morbihan 1940/03/10 Maré¬ chal Joffre, 46 Décès Félix Franger, époux de Marie Ampart, retraité des Douanes, 71 ans, rue Maréchal Joffre, 42 (Kerlegan en Hennebont, Morbihan, France - 1940)



1939, L'échos d'Alger, 30 janvier 1939, p.5 NAISSANCE. — Alain-Victor est né au foyer de M. et Mme Tramu, née Ampart.

1977 /1877, E - No 210. - Mars-Avril 1977 L'échos de Douarnenez-Ploaré, JOURNAL MENSUEL D'INFORMATIONS RELIGIEUSES - CENTENAIRE DE L'ÉGLISE DU SACRÉ-CŒUR. QUATRI~ME CENTENAIRE DE LA NAISSANCE DE DOM MICHEL LE NOBLETZ. PARDON DU SACRÉ-CŒUR. L'église du Sacré-Cœur - toujours jeune : ne l'appelle-t-on pas toujours • l'église neuve ? • - a été consacrée par Mgr LE NOUVEL, évêque de Quimper. le 16 septembre 1877. Ce même jour trois baptêmes y furent célébrés : ceux de Jeanne QUËMÉNEUR. Yves MAUGUEN et Emile AMPART.

2005 "Onze hommes jugés pour un double attentat à Ajaccio L'action contre l'Urssaf et la DDE" avait précédé le processus de Matignon, en 1999. Par Yves Bordenave Publié le 04 avril 2005 à 15h05 - Mis à jour le 04 avril 2005 à 15h05


2012 Avis de décès - Paul CARLI - Saint-Antoine - Dans nos coeurs enfants , Ses neveux , Claude Ampart, son épouse et leurs enfants , Annie Ampart et sa fille , Les (Saint-Antoine, France - 2012)
2012 Avis de décès - Paul CARLI - Saint-Antoine - Dans nos coeurs épouse et leurs enfants , Annie Ampart et sa fille , Les familles Ampart, Bonini, Carli, (Saint-Antoine, France - 2012)

2012 Avis de décès - Paul CARLI - Saint-Antoine - Dans nos coeurs et sa fille , Les familles Ampart, Bonini, Carli, (Saint-Antoine, France - 2012)

2013 Avis de décès - Pierre CARLI - Ajaccio - Dans nos coeurs enfants , M et Mme Claude Ampart, leurs enfants et petits-enfants , Mme Annie Ampart et sa fille , M (Ajaccio, Corse, France - 2013)

2013 Avis de décès - Pierre CARLI - Ajaccio - Dans nos coeurs enfants et petits-enfants , Mme Annie Ampart et sa fille , M et Mme Frédéric Gay et leurs enfants , (Ajaccio, Corse, France - 2013)

2015 Avis de décès - Michel MARCAGGI - Appietto - Dans nos coeurs Tagliaglioli, son cousin , Les familles Marcaggi, Fieschi, Ferrucci, Perelli, Ampart, Cousin, Gambotti, (Appietto, France - 2015)

2017 Avis de décès - Guy LECA - Ajaccio - Dans nos coeurs et Romuald, Jean-Claude EVRARD et Jean-Claude AMPART, Les familles LECA, AMIDEI, LANFRANCHI, DALAKUPEYAN, LUCCIONI, ALBERTINI, PASSONI, FIESCHI-CASTELLO, COSTE, BERETTI, SANTONI, (Ajaccio, Corse, France - 2017)

2017 Avis de décès - Marie Jeanne MARCAGGI - Ajaccio - Dans nos coeurs ses enfants et petits-enfants, Les familles MARCAGGI, PERELLI, FIESCHI, FERRUCCI, ADAMI, AMPART, GRAZIANI, COUSIN, GAMBOTTI, VILLANOVA, ARMANI, STEFANINI, LEONI, DEBENNE, (Ambiegna, Corse, France - 2017)

Webographie








https://gw.geneanet.org/jarod34230?lang=fr&n=franger&oc=0&p=louis+marie





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire