Dépassant le millier de spécimens, il devient possible de faire des statistiques correctes sur la fréquences des espèces. Il y a des biais évidents, car "certains" ramassent les plus "beaux coquillages" (Athleta spinosus, deux fois trop nombreux) et ignorent dans la même proportion les petites choses un peu trop plates (Meretrix nitida) ou trop communes (Sigmesalia intermedia).
Tous ces fossiles ont été dessinés, numéroté, répertorié, décomptés dans les "Carnets d'Adèle".
CCC = 1 ESPECE ABONDANTE (>25%) : Sigmesalia intermedia (1_15)
L'espèce Sigmesalia intermedia est très abondante : environ 1 fossile sur trois récolté dans les labours, mais les blocs rocheux directement arrachés à l'assise géologique montrent que l'on en prélève quatre ou cinq spécimens pour un seul d'une autre espèce. Ils doivent donc représenter plus de 80% d'individus !
CC = 5 TRÈS COMMUNES (≥5% à 10%) : Sycostoma bulbiforme (1_18) Globularia patula (1_13), Athleta spinosus (1_21), Venericardia imbricata* (1_12), Bayania lactea** (2_01)
*Venericardia imbricata se trouve plutôt à la base des gisements, dans les parties basses des champs.
**Bayania lactea est une exception : absente partout, sauf dans un site atypique (hauts de Pourcy) avec une faune très différente, contenant notamment Venericardia planicostata (2_04) ou encore Serratocerithium cossmanni (1_31) - ci-dessous - qui est très rare dans les autres secteurs.
C = 5 COMMUNES (≥3% à 5%) : Meretrix nitida (n°1_01), Rimella fissurella (n°1_07), Ancillus buccinoides (n°1_09), Clavilithes parisiensis (n°1_22), Serratocerithium cossmanni (n°1_31)
AC = 7 PEU COMMUNES (≥1% à 3%) : Clavilithes noae (n°1_02), Glycymeris pulvinata (n°1_11), Sycostoma bulbus (1_17 ), Crassatela ponderosa (1_03 ), Cryptochorda stromboides (1_04 ), Campanile giganteum (1_10 ), Eopsephaea torulosa (1_08 )
R = 7 ASSEZ RARES (≥0,5% à 1%) : Serratocerithium serratum (1_16), Haustator imbricatus (1_32), Bathytormus dilatatus (2_12), Globularia sigaretina (1_14), Cosmolithes laevigatus (1_19), Eopsephaea muricina (1_20), Strepsidura turgida (1_05)
RR = 9 RARES (≥0,1% à 0,5%) : Venericardia planicosta (2_04), Athleta citharoedus (5_25), Turricula dentata (1_26), Vicinocerithium calcitrapoides (1_29), Bicorbula gallica (4_25), Cyclocardia sulcata serrulata (5_29), Hipponyx cornucopiae (1_28), Ancillarina canalifera (4_29), Ancillus glandinus (4_30), Mitreola labratula (5_28)
RRR = 7 TRES RARES (~0,1%) : Eoconus diversiformis (1_24), Pyrazopsis angulatus (1_25), Timbelus crenulatus tricarinatus (1_33), Plejona mitrata (2_06), Clavilithes rugosus (4_22), Climacopoma patula (6_36), Mitra plicatella (6_39)
Nous avons touvé ces espèces en 2 exemplaires sur les 1500 récoltés. D'autres sont difficiles à évaluer en termes de rareté, puisqu'il n'y en a qu'un exemplaire ; nous les notons "U" pour "unique" :
U = 13 EXEMPLAIRES UNIQUES (<0,1%) : Diastoma costellatum (1_06), Editharus copolygonus (1_23), Lyria sub~turgidula (1_27), Mitra elongata (1_30), Natica specialis (1_34), Fusinus aciculatus ~porrectus (4_23), Conus turriculatus (4_24), Ptychocerithium lamellosum (4_28), Tenagodus striatus (5_24), Cubitostrea plicata (6_33), Chama ~punctata (6_34), Cryptoconus filosus (6_35), Xenophora confusa (6_37), Volutocorbis bicorona (6_38)
Il est possible de les identifier dans une publication en ligne :