jeudi 8 décembre 2022

Recherche // Le Moniteur des architectes

 


Enfin, il faut le retrouver, car il n'est ni à la BNF (Gallica), ni à la cité de l'architecture, il faut franchir l'Atlantique pour fouiller sur le portail du Getty Research Institute à Los Angeles, et l'on découvre enfin la publication de référence de tous les architectes au XIXe : Le Moniteur. La bible.

""Recueil mensuel de monuments pour servir à l'étude de l'art architectural & des travaux publics." (Varies.)

Editor: René Sargent

Issues for 1847-1856 also called 1. volume-38. volume; issues for 1857-1859 also called ser. 2, no 1-18; vols. for 1887-1900 also called nouv. sér., 1.-14. volume

Many irregularities in numbering. Vols. for 1898 and 1899 both called v. 12"


https://archive.org/search.php?query=%22Moniteur+des+architectes%22&sin=

dimanche 13 novembre 2022

Recette pour semaine d'hibernation // Pot-au-feu

Elisabeth au pot-au-feu... Photo d'Adèle: début novembre 2022

  • 500 g paleron de bœuf
  • 500 gîte
  • 1 queue de bœuf
  • 1 os a moëlle
  • 6/8 belles carottes
  • 4 navets moyens
  • 4 poireaux moyens
  • 1 branche de céleri
  • 3 oignons
  • dont 1 oignon piqué de 2 clous de girofle
  • 2 gousses d'ail
  • 1 bouquet garni
  • 1 bouillon Cube et 1 bouillon de boeuf
  • 1½ c. à soupe gros sel
  • 1 c à café poivre

  1. couper la viande en gros cubes (4 x 4 cm)
  2. en cocotte : griller la viande dans de l'huile d'olive, bien la brunir sur toutes les surface
  3. ajouter ensuite deux oignons émincés pour les griller un peu (sans les bruler)
  4. garder le troisième oignon entier pour y piquer trois clous de girofle
  5. couvrir d'eau la viande avec 2 litres d'eau et les cubes de bouillons, sel, poivre
  6. laisser bouillir pendant l'épluchage, surveiller et écumer au fur et à mesure
  7. ajouter les légumes épluchés et coupés en gros dés (carottes en trois, navets en deux, etc.)
  8. ajouter 2 litres d'eau, bouquet, oignon avec clous de girofle, couvrir, mettre 2h à 3h à 90°c


mardi 8 novembre 2022

Travaux maison // bilan énergétique


Bilan : la petite annonce du haut, celle qui signalait la suppression des heures creuses le midi, vient d'être remplacée par une publicité pour "écowatt" (monecowatt.fr/), sorte de météo des coupures...


C'est un jeu idiot : coupera ou coupera pas le jus ? Le gouvernement dit "non", ex-EDF affirme le contraire et souhaite prévenir ses usagers, discrètement.  La nationalisation permettra donc deux choses : 1) faire taire cette Cassandre ; 2) à long terme, faire payer aux contribuables la "rénovation" des centrales qui ont vingt ans de retard depuis la privatisation d'EDF (en 2004). La situation devient explosive ! Le gouvernement dit "si on coupe, ce sera de votre faute", et les ingénieurs ne répondent rien car ils n'existent plus... Que faire ? Nous, français moyens, on ne dépense rien, et nos efforts ne seront qu'une goutte d'eau dans l'océan (50 térawattheure/an  pour les foyers qui ne se chauffent pas à l'électricité). Cependant, jouons le jeu, pour le plaisir de la contrainte. Le bilan énergétique de notre maison montre une consommation d'environ 10.000 kWh de chauffage gaz (20% en dessous de la moyenne) et 8.000 kWh d'électricité. Cette fois, nous sommes plus proche de la moyenne nationale (2.238 kWh/pers.). Si la baisse du chauffage est presque impossible, vu la performance de la maison, celle de l'électricité serait théoriquement facile ?!?  En effet, ce chiffre "moyen" vient de la consommation annuelle des particuliers estimée à 150 milliards de kWh/(150 térawattheures par an) partagés en 67 millions de français, soit 2.238 kWh/an/pers.. 

On note déjà que les statistiques nationales ne s'encombrent pas avec les approximations pour pondre ce chiffre idiot de 2.238... Après deux secondes de calcul, on trouve qu'il pue la manipulation. En réalité, il englobe les foyers qui se chauffent à l'électricité... Cela confirme que nous, en tant que famille "chauffée au gaz", nous consommons trop. Calculons : les 35% de foyers se chauffant à l'électricité consomment 35% de 67 millions divisé par 2.2 (personnes par foyer) utilisant 10 000 kWh/an, soit env. 100 milliards de kWh/an, reste env. 50 milliards pour les 67 millions de personnes hors chauffage, soit moins de 1.000 kWh/an/pers. loin du chiffre de départ (en réalité, il faudrait un calcul en D.L.)... Bref, nous atteignons 2.000 kWh/an, deux fois trop. Mais nous avons nos équipement en A+, et nous sommes niais au point de croire à ces normes. En plus, nous avons le plus petit des réfrigérateurs possible, le plus petit des ballons d'eau chaude pour quatre (200 litres à 2400W)... On utilise jamais le micro-onde devenu décoratif, et seulement deux ou trois fois par semaine le four (un gâteau, une pizza), sans compter qu'on vient de changer la vitrocéramique par de l'induction et du gaz... Que faire ? Reste le chauffage d'appoint (chauffe serviettes)... En effet, on va le voir très vite : c'est là que tout se passe...

Ci-après, nos modèles de consommation et les points à corriger....

dimanche 6 novembre 2022

Travaux maison // coût du chauffage

Aménagement (d'urgence et provisoire) du poêle dans la cuisine... Superbe retour au XIXᵉ siècle avec ses particules fines, son monoxyde, sa poussière et sa suie collante, et sa bonne odeur de feu de bois.

Enfin ! Le chiffre le plus secret du moment, caché derrière la trop évidente forêt des hausses minuscules ("7% d'inflation" selon les médias, les politiques, etc.), soit le véritable prix de l'énergie (surtout du gaz), vient de transpirer un petit coup dans les factures mensualisées "anticipées" 2023 : +77% sur le gaz et 0% sur l'électricité (ça sent le cadeau avant les coupures), loin des 15% du "bouclier tarifaire"... Bref, notre facture énergétique monte à grande vitesse : 150 € à notre arrivée (2018), puis 200 € (2020), et maintenant 300 € (2023), alors que la température intérieure baisse (17,5°c, puis 17°c, puis 16,5°c). Toutefois, l'an dernier, la conso a augmenté suite à une jambe cassée (18,5°c pendant 2 mois d'hiver). Tout de même, il faut le reconnaître, nos gouvernants prestidigitateurs ont parfaitement joué leur coup favori : regardez par ici, car c'est ailleurs que ça se passe. Il faut réagir urgemment : 1)  l'ajouts de convecteurs : mise en route du convecteur WC+SDB et, depuis dimanche 6 novembre, au deuxième étage, bientôt un autre dans le salon. 2) REDUCTION DES HORAIRE DU CHAUFFAGE GAZ 16,5°C matin de 06H à 07H, midi de 11H à 12H, enfin soir de 17H à 20H sinon 14,5 °C , soit 5H/J (difficile de faire moins). 3) isolation des pièces. La cuisine vient d'être isolée (double vitrage) et chauffée indépendamment (avec poêle), nous allons  voir l'économie concrète dans la consommation que cela induit. Pour l'instant, on bénéficie de 19~20°c dans la cuisine, alors que les autres pièces sont à 16,5°c sur les horaires de chauffage et 14,5 en dehors des horaires de chauffage.

Pour calculer l'isolation, il faut modéliser la consommation. En 2021, on observe une corrélation entre température "des murs" et gaz brûlé. La température des murs est la suivante :T mur (J) = T extérieure (J)/2 + T mur (J-1)/2,, avec T mur (0) = T ext (0). On note chaque jour  E (kWh) = 140 - 10 ×T (°C) avec une variation de l'abscisse à l'origine allant d'une consommation maximale E(0°C) = 160 kWh (droite passant par T(0 kWh)=16°C) jusqu'à un minimum E(0°C) = 120 kWh (droite passant par T(0 kWh)=12°C)... En comparant la surface du triangle représentant la dépense, on en déduit une réduction possible de la consommation figurée par les surfaces : surface max / surface min = (120×12) / (160×16) = 0,56, soit une consommation allant du simple au double entre minimum et maximum.  Relativement à une dépense moyenne située entre les deux extrêmes, un effort ou un laxisme représentent une variation de 25%... D'autre part, toutes les droites sont parallèles, car l'effet sur la pente est  uniquement lié à l'isolation : mieux la maison est isolée, moins la dépense se corrèle à la température extérieure. On en déduit, pour une maison bien isolée, une pente de 5, et, pour une passoire thermique, une pente de 15... Nous sommes entre les deux avec 10. La constante de cette pente, sans travaux d'isolation, permet de déduire, à partir d'une seule donnée, la droite sur laquelle nous nous positionnons, soit notre consommation future... Nous considérons donc l'ordonnée à l'origine comme un "coefficient de consommation" (E(0) = E à  0°C) pouvant varier dans une fourchette de 100 à 180 (99,5% des données). Pour calculer ce coefficient le jour J, E(O) correspond à la projection du point sur l'axe des origines en suivant la pente -10 , soit la consommation théorique si la température avait été ce jour là de 0°c. Le calcul est simple : "E (KWh) = E(0°C) - 10 × T°C" soit :  "E(0) = Conso + 10 × T(°C)".  Ce chiffre  permet d'évaluer les possibles de 120  (économe) à 160 (dépensier), sachant que140 reconduirait la consommation de 2021, celle d'une maison "moyenne" (100m²) chauffée au gaz, env. 13.500 kWh/an, selon l'Ademe. 

Suite aux modifications (programmation du chauffage, isolation cuisine, ajout d'un poêle), notre moyenne en octobre début novembre 2022 est de E(0) = 90 kWh, ce qui représente un gros effort, qui apportera, finalement, un peu de changement sur la dépense ! On peut tenter d'anticiper la baisse de la facture E(0)=90 implique T(0)=9, soit (9 × 90) / (14 × 140), soit 810/ 1960... On atteint 50% d'économies, plus que prévu (impliquant un probable changement de pente).


Ci-dessous les feuilles de calcul XL à partir des données du compteur, et les formules... voir également les fichiers "Calcul conso gaz" (tableur) + "Conso annuelle gaz" et "Température et conso gaz" (dessin)

vendredi 4 novembre 2022

Travaux // fin de la cuisine...

 


Deux ans après avoir achevé le côté gauche de la cuisine (Travaux // plan cuisine), reste le côté droit, celui des  réserves. On n'a jamais trouvé des éléments adaptables en occasion : rien sur Leboncoin pendant deux ans... donc, la solution Ikéa tombe. Un essai comparé avec les éléments d'autres marques (Casto ou Leroy) montre qu'ils offrent une qualité moindre pour le double du prix, si l'on veut le bon format. Alors, pas le moindre doute, le Suédois gagne... comme toujours.... On prend le moins cher, le plus simple possible : les éléments METOD, choix sur le logiciel Ikea avec l'aide de Bastien. On opte pour les faux caissons de bois (Enköping), en blanc avec boutons ronds en laiton. Avec des remises, on s'en tire pour 500 euros, la moitié du prix des concurrents, le quart de celui des cuisinistes... Et tous vendent la même qualité ou presque : du bois aggloméré qui tient avec une feuille couverte de résine !

mardi 1 novembre 2022

Recette de saison // cèpes bronzés

"photographie de son assiette", par notre amie Jia.


  • 1/4 verre d'huile d'olive
  • 1 kg de pieds (soit env. 2 kg cèpes)
  • 3 échalotes moyennes
  • 1 bouillon de poule
  • miettes de "cèpes bouchons" (cueillette du jour) en lamelles
  • 1/2 cuillérée à café de sel, poivre

  1. Séparer les chapeaux des pieds
  2. Dans une cocotte, rissoler les échalotes sans les brûler dans un gros fond d'huile, ou beurre sur huile
  3. éteindre avec 50 cl d'eau, ajouter le bouillon de poule et sel, laisser bouillir 5 mn (si bouillon industriel en cube)
  4. ajouter les pieds de cèpe coupés en gros cubes, recouvrir avec l'eau (env. 50 cl de plus) laisser bouillir 30 mn (cocotte position "vitamine")
  5. mixer finement
  6. ajout sel, poivre en fonction des goûts
  7. persil plat, et pour une cueillette du jour : ajout lamelles de "cèpes bouchons" 

Pour mémoire : très belle année pour les cèpes qui arrivent (très très) tardivement, mais il y en a en abondance depuis deux semaines, à la suite de dix mois de sécheresse. Apparaissent toute fin octobre les variétés estivales (cèpe bronzé) ET, pour compliquer le tout, on trouve déjà les espèces tardives (bolet baie)...

On était déjà habitué à une année tardive en 2019, mais il y avait encore les espèces correspondant aux saisons... Là, c'est une première au niveau du détraquage des saisons !

Pour les chapeaux, voir https://bloc-notes-pg.blogspot.com/2017/10/recette-champignons-des-bois.html




vendredi 2 septembre 2022

Maison travaux // dépôt de PC en 1923

 

Avec son plan daté du 24 mars 1923, la maison va fêter son centième anniversaire... Le 10 bis dispose encore de son PC dans les archives, déposé le 28 mai, arrêté du 28 juin. Le fait qu'il soit conservé montre qu'il y a certainement contestation sur la valeur des dommages de guerre et l'équivalence de la construction. Le dossier permet surtout de connaître le nom du premier propriétaire (Mme E... Baudry), d'avoir les plans du projet, etc.

Pour le nom de la famille propriétaire, Baudry, il se retrouve dans l'annuaire de 1923-24 au n°12, à l'angle de la rue de Clairmarais : "Baudry (Georges), mécanicien" avec "Boyot (Louis), employé de la Poste", mais le 10bis n'existe possiblement pas encore... Il faudrait voir un annuaire postérieur à 1925.

Le dossier et le plan sont signé Adrien Bastié (20r. Clovis, Reims), architecte des bâtiments civils et palais nationaux. Il dirige la reconstruction de deux grands chantiers répertoriés sur la base MH : l'ensemble du village de Craonne (Aisne) avec l'entrepreneur Jacques Hesbert, incluant l'église avec les entrepreneurs Grès et Warrin, le presbytère, des maisons-types pour employés, etc. À Reims, on le retrouve sur le boulevard Lundy, avec le 6-8bis boulevard Lundy (pss-archi.eu), il se trouve à l'emplacement d'un hôtel :

 "L'ancien hôtel de la Plume-au-Vent, rendez-vous des messagers qui desservaient les Ardennes. Démoli durant la Grande-Guerre, on construisit sur son emplacement un important immeuble de rapport pour Mme Descubes-Saint-Désir, sur les plans de l'architecte J. Adrien Bastié, en 1923. (Sources Jean-Yves Sureau, la vie rémoise dans  Les hôtels particuliers du boulevard Lundy)" (paperblog.fr).

On en parle également dans un catalogue  (Caverne du Dragon - Musée du Chemin des Dames, Après la Guerre, chap. "Les nouveaux notables : entrepreneurs et architectes, 16 avril - 15 déc. 2009, p.14)  :

 "Les architectes, choisis par chaque coopérative, jouent aussi un rôle essentiel. On peut citer, parmi les 200 architectes agréés, souvent parisiens, Albert-Paul Müller, arrivé à Laon avant 1914 et concepteur des églises de Martigny-Courpierre, Monthenault,Brancourt-en-Laonnois, ou encore Adrien Bastié, architecte rémois de l’église Saint-Martin à Craonne. Obligés d’élargir leurs compétences, ils réalisent l'expertise des ruines pour les dossiers de dommages de guerre et les nouveaux plans des commune "