
Elisabeth, peut remarcher en forêt, alors on en profite : 20 mars, jour du printemps, voyage jusqu'à Courtagnon. C'est le tout début de la saison. Dans notre jardin, les perce-neige ont perdu leurs fleurs, le forsythia commence à semer les siennes car les oiseaux s'agitent dans ses branches, les jonquilles baissent déjà du nez, et les primevères sont au maximum de la floraison. Dans quelques jours, les feuilles de lilas vont se déployer.
On va chercher des morilles ! C'est le prétexte car il n'a pas assez plu (20mm du 12 au 15 mars, sinon sec tous les autres jours)... Surtout, les frênes ont presque tous disparu... Mais l'endroit est idéal : c'est une pente plein sud au pied de laquelle coulent de nombreuses sources. Les vignerons n'ont pas eu l'autorisation d'arracher tous les arbres afin de planter leur vigne, seuls deux hectares ont été transformés en vignoble au nord du village. À cette seule exception, toute la pente de 210 à 270m est relativement indemne jusqu'à Pourcy à l'ouest et jusqu'à la forêt à l'est.
On voulait chercher des fossiles (la couche à Campanile giganteum est ici à 190-200 m d'altitude), mais les champs venaient d'être semés, et la petite carrière de Courtagnon a été privatisée, transformée en garage. Il faudra voir ailleurs, sur l'autre rive.
On va donc s'amuser à reconnaitre les premières fleurs, les arbres (sans les feuilles), et quelques petites bêtes. On a manqué une biche qui a déboulé bruyamment à 3-4 mètres, pleine vitesse. On a aussi raté un triton qui a "déboulé" beaucoup plus près, bien moins vite, mais tellement mieux caché sous les carex.
Ce que l'on peut manger : pousses d'épines blanches, fleurs de violettes, de coucou, de lamier, jeunes feuilles de ficaire ; /!\\toxique : anémone sylvie ; décoratif : roseaux, cardères
Après, les images d'Adèles... Parcours, insectes, arbres, arbustes, premières fleurs