07- Les Epinettes
08 - Jamin
09 - Cernay
10 - Jaurès
07- Les Epinettes
Dans l’axe d’une voie antique et de l’ancien faubourg Cérès, Les Epinettes se situent au-delà de la ligne de chemin de fer Reims-Châlons qui marque la limite de la ville à la fin du XIXe siècle (identifiée par un octroi). On trouve aux alentours un champ de tir entre les rails et le cimetière de l’Est (datant de 1891), ainsi qu’un entrepôt près des terrains de la vaste usine Holden (quartier Cernay).
Le secteur est bouleversé en 1920 par le plan urbain Ford qui prévoit d’installer, à la place du champ de tir, la gare de matériaux nécessaire à la reconstruction de la ville. Le nombre d’habitations s’accroît au-delà de la voie ferrée où l’on bâtit une église provisoire (Ste-Thérèse, reconstruite en 1935) et un groupe scolaire (Paul-Bert) ; mais l’industrie se limite alors à un atelier de construction métallique ouvert en 1930 (futur Remafer).
En 1962-1963, l’accueil des Harkis conduit à créer dans l’urgence des logements pour travailleurs (Sonacotra), un foyer d’accueil (Arfa), une « cité de transit », et une maison aménagée en salle de prière (mosquée El-Mansour) à proximité de l’église.
Par la suite, l’urbanisation progresse au-delà de la place du Souvenir-Français : d’un côté, industries et grandes surfaces s’implantent et, face à elles, petits immeubles et pavillons forment le « Hameau de l’Est » autour du parc Hélène-Nautré.
[Illustrations]
Eglise Sainte-Thérèse
Rapatriés et communauté Harkis
Cité Sainte-Thérèse
7 [Points d’intérêt]
7,01 [place Ste Thérèse] Eglise Sainte-Thérèse : à l’emplacement d’une chapelle provisoire édifiée après la Première Guerre mondiale ; souscription levée dès 1930 auprès de la population, inauguration en 1935 (édifice inachevé) sur des plans d’Ernest Gaston, architecte.
7,02 [1 Rue Sainte-Thérèse ] Mosquée El-Mansour : salle de prière aménagée dans une maison préfabriquée à la fin de la guerre d’Algérie.
7,03 [route de Witry] Cité Sainte-Thérèse : à partir de 1963, la Société nationale de construction de logements pour les travailleurs (SONACOTRA) construit 20 logements préfabriqués pour les rapatriés d’Algérie (Maurice Clauzier, architecte) ; en 1964, l’Association régionale des Foyers d’accueil (ARFA) construit une cité de transit et divers logements pour les Harkis ; suivis par d’autres opérations immobilières.
7,04 [rue de Sidi Bel Abbès] Ecole maternelle Paul Bert : initialement groupe scolaire Paul Bert construit dans les années 1920, agrandi par la Ville à partir de 1966, extension en 1996.
7,05 [5 Rue du Général Jean-Baptiste Corbineau] Maison de quartier des Epinettes : édifiée par Anne Scheffler architecte, 2019.
7,06 [1 allée Paul Halary ] Communauté Emmaüs (Magasin Halary) : installée sur un ancien site industriel ; implantation de la communauté à Reims depuis 1972.
7,07 [rue caporal chef Divry] ZAC Dauphinot : créée en 2000 afin d’accueillir habitat, équipements et services, à l’emplacement des anciens ateliers de construction Gilain à partir de 1930 puis Stemi en 1941 puis REMAFER (construction et réparation de matériel ferroviaire) jusqu’en 1999.
7,08 [Boulevard Gay-Lussac / parc Helène Nautré] Aménagements urbain en petits collectifs et habitats pavillonnaires : Vitry-Habitat en 1971 (190 logements), Hameau de l’Est en 1972 et, plus récemment, 33 logements individuels de basse consommation énergétique (Tandem +, architecture, 2013).
08 - Jamin
S’accroissant au début du XIXe siècle, le quartier Jamin suit la voie romaine qui débutait rue de Verdun, se dirigeait vers Bétheny et partait en direction de Cologne.
La partie résidentielle prolonge le faubourg de Cérès (av. Jean-Jaurès). Les constructions suivent l’arrivée d’institutions scolaires catholiques : tout d’abord la maison de Bethléem (1837), La Providence (1880), puis Saint-André ; s’ajoutent l’accueil des personnes en difficulté après l’arrivée des Petites Soeurs des Pauvres (1869, actuel EHPAD), d’une annexe de l’hôpital Saint-Marcoul (1889) et d’une « maison de convalescence » (1896, actuel hôpital Sébastopol).
L’industrie se développe à proximité de la gare, en lien avec le négoce du champagne, le tissage et la filature : tout d’abord l’usine de laine et de coton Duchâteau (1870), complétée par sa cité ouvrière, puis la soierie de Reims (devenue usine de Linoléum dans les années 1920). Le frêt ferroviaire s’accroît après la création de la Compagnie Rémoise des Entrepôts du Port Sec (en 1908), complétée par les Docks Rémois.
Ces activités perdurent au XXe siècle, malgré les guerres qui conduisent à reconstruire les abords de la ligne de chemin de fer. Aujourd’hui, la plupart des entrepôts sont requalifiés et accueillent des entreprises du Tertiaire, des espaces de loisirs, quelques opérations de logements ou des centres commerciaux.
[Illustrations]
Chapelle Foujita
Groupe scolaire Jamin
Maison de convalescence
Logements ancienne maison de champagne Heidsieck, 7 place Dr Knoeri
8 [Points d’intérêt]
8,01 [13 rue de Bétheny] Maison de quartier Jean-Jaurès, espace le Flambeau : à l’origine, installation de l’association « MJC Foyer pour tous le Flambeau » en 1962 dans une ancienne classe préfabriquée (1963) ; bâtiments construits par la Ville en 1972 .
8,02 [1-7 rue des Ecoles] Groupe scolaire Jamin : par Ernest Brunette, architecte entre 1904-1911 ; réaménagé en 2007.
8,03 [38 rue de Bétheny] Résidence de retraite : installée dans les anciens bâtiments de la congrégation des petites Sœurs des Pauvres (Pierre Gosset architecte, 1869).
8,04 [33 rue R. Guyot] Établissement catholique Saint-André : ancien couvent de la Providence construit en 1853 avec chapelle bénie en 1854 ; reconstruction et extension après la Première Guerre mondiale, la chapelle reçoit alors des vitraux de Pierre-Paul et Jacques Simon (restaurés par Bruno Pigeon, maître-verrier, 2009) ; surélévation d’un bâtiment par Ernest Gaston, architecte, 1935. En 1973, le collège Charles-Rogelet fondé vers 1880 au 9 de la même rue est intégré dans les locaux.
8,05 [48 rue de Sébastopol] Résidence Marguerite Rousselet : éléments de clôture et de façade de l’ancienne annexe de l’hôpital Saint-Marcoul (quartier du Jard) installée à cet emplacement en 1889 grâce à une subvention accordée par le Pari mutuel, hôpital pour « jeunes scrofuleux ».
8,06 [rue de Sébastopol] Hôpital Sébastopol : installé depuis 1971 à l’emplacement d’une maison de convalescence construite en 1896 grâce aux dons de Louise Pommery, d’Edgar de Brimont, négociants en vins de champagne, et de Jean-Pierre Lundy, négociant en laine.
8,07 [42 rue Prieur de la Marne] Centre de formation, école élémentaire Prieur de la Marne : construits par la Ville à partir de 1956, à l’emplacement de l’ancien hôpital militaire (1899).
8,08 [place Brouette, place Marguerite Rousselet, 43 rue de Cernay, rue du Chalet et rue R. Guyot] Transformateurs Demay : construits vers 1930, portant la devise de Reims.
8,09 [7 place Dr Knoeri ] Immeuble de logements collectifs : anciens logements de contremaîtres commandités par la Maison de champagne Heidsieck & Cie et Walbaum-Goulden & Cie, construits par Alphonse Gosset architecte, 1880-85 puis restaurés après 1920.
8,1 [rue de Bétheny] Parc Maryse Bastié : aménagé en 2004 sur le thème du « Port Sec » en référence à la Compagnie Rémoise des Entrepôts du Port Sec implantée près de la ligne de chemin de fer.
8,11 [56 Rue Léon Faucher] Collège Maryse-Bastié : construit par François Fontès, Olivier Fassio et Jean-Brice Viaud, architectes, 1999.
8,12 [79 rue de Verdun] Eglise Sainte Jeanne-d’Arc : édifice pittoresque remarquable par son porche et son campanile, construite entre 1919 et 1923, grâce au soutien d’Henri Caillau, curé du Petit Bétheny.
8,13 (CH) [45 rue Coquebert] Ancien site de la maison Chauvet : construit à partir de 1892, inscription sur la façade.
8,14 (CH) [65-73 rue Jacquart ] Champagne Palmer : coopérative installée depuis 1959.
8,15 (CH) [83 rue Coquebert] Maison de champagne Henriot : bâtiments commandités par Heidsieck & Cie, édifiés par Alphonse Gosset architecte, 1880-85 puis 1920.
8,16 (CH) [78 rue du Champs-de-Mars] Les celliers du champ de Mars : maison de négoce à l’emplacement de la maison Heidsieck & Cie.
8,17 (CH) [61, 63 rue de Verdun] Anciens établissements Veuve Paul Bur : construits dans les années 1920 puis détruits en 2013.
8,18 (CH) [33 rue du Champs-de-Mars] Chapelle Notre-Dame de la Paix dite Foujita : réalisée par Maurice Clauzier, architecte, 1966.
8,19 [84 rue Dr Lemoine] La Cartonnerie : salle de musiques actuelles de la Ville de Reims, réalisée par Jacques Ripault, architecte, 2005.
8,2 [49 rue Gosset] Le Shed : à l’emplacement d’une usine de tissage et filature de laine et coton « Duchâteau » vers 1870, devenue « Paindavoine », puis usine d'instruments de mesure « Flonic –Schlumberger », « Frein-Rail » et « Knorr ».
8,21 [63 rue Gosset ] Société Forbo Sarlino (depuis 1970) : à l’emplacement d’une filature de soie dite « La Schappe » crée vers 1900, devenue Société rémoise de linoléum ; reconstruction par Catin, Roubert, Patouillard-Demoriane, architectes, en 1924-27, puis agrandissement en 1995.
09 - Cernay
Situé dans le prolongement de l’ancien faubourg de Cérès, ce quartier se détache de l’axe principal menant à Witry (avenue Jean-Jaurès) pour suivre la route de Cernay. Cette dernière date probablement de l’Antiquité et figure dans la vue de Reims par Chastillon (vers 1590) ; elle se dirige vers le Mont de Berru, situé à cinq kilomètres, au pied duquel se niche le village de Cernay.
Le quartier s’urbanise dans les années 1870, suite à l’aménagement de nouvelles rues bordées de maisons et de petits immeubles de rapport… Dix ans plus tard, arrive la vaste usine de peignage dite des « Nouveaux Anglais », ouverte par Jonathan Holden, le neveu d’Isaac Holden installé à Reims depuis 1851 (quartier Clemenceau). Avec des bâtiments couvrant plusieurs dizaines d’hectares, l’usine Holden perdure au milieu du XXe siècle, avant d’être remplacée par d’autres groupes industriels - incluant de célèbres marques d’électroménager (délocalisation au début des années 2000).
Malgré les bouleversements économiques, cette zone industrielle historique conserve aujourd’hui de nombreuses entreprises. Cependant, depuis les années 1970, la tertiarisation de l’économie a réduit les surfaces nécessaires à la production, multipliant les « friches industrielles » qui laissent place à des opérations de logements, des parcs ou des espaces commerciaux.
[Illustrations]
Usine des Anglais
Ferme des Anglais
Groupe scolaire Gerbault
Rue de Cernay
9 [Points d’intérêt]
9,01 [61 bd Dauphinot / 15 rue Arthur Décès] Immeubles de logements : à l’emplacement de l’usine de peignage de laines dite « des Nouveaux-Anglais » construite en 1880 par l’industriel Jonathan Holden, sur une parcelle délimitée par le boulevard Dauphinot (n°61), la rue de Cernay et la voie ferrée ; endommagée pendant la Grande guerre, devenue la société « Le Peignage de Reims », puis remplacée par Arthur Martin (1954) et Electrolux (1976), jusqu’à la fermeture du site en 2005.
9,02 [angle rue Arthur Deces, 59 Bd Dauphinot] Direction de l'eau et de l'assainissement du Grand Reims : construction sur une parcelle libre de 6 750 m2 acquise par la Ville de Reims en 1924, d’un « nouveau bureau de mesurage des tissus et de conditionnement des laines », à proximité de l’usine Holden.
9,03 [Promenade Deneux] Les Promenades « du peignage » et « Henri Deneux » s’inscrivent dans l’ancien périmètre de l’usine Holden, ainsi que le square Bernard-Stasi ouvert depuis 2012 (1,2 ha) dans la partie du site occupée par Electrolux.
9,04 [281 rue de Cernay] Pavillons d’entrée de l’ancienne « ferme des Anglais » : rachetée par Charles Lafitte en 1911, spécialisée dans les cultures expérimentales et pour l’approvisionnement de la cantine de l’usine Holden ; reconstruite après-guerre. Les autres bâtiments ont été détruits en 2009.
9,05 [26-30 Bd Carteret] Groupe scolaire Carteret : construction d’une école maternelle et d’une école de garçons en 1873, puis d’une école de filles en 1882 par Narcisse Brunette, architecte ; extensions en 1900-04 par son fils, Ernest Brunette ; le lieu servit d’hôpital militaire pendant la Première Guerre mondiale (inscription et drapeaux au n°26).
9,06 [Axe rue de Cernay] Rue de Cernay : appellation depuis 1887, ancien chemin reliant le faubourg Cérès (rue Jean-Jaurès) à Cernay-lès-Reims ayant servi de route vers le Luxembourg ; également voie de tramway avant-guerre.
9,07 [32 Rue Henri Barbusse] Ecole maternelle Gerbault : construite entre 1953-56 par la Ville de Reims.
9,08 (32-36 rue Henri Barbusse) Complexe sportif Henri-Barbusse : à l’emplacement de la « ferme Saint-Albert », construction d’un gymnase initialement associé au collège « Cernay-Est II » puis Picasso, (détruit), construit entre 1969- 1973 ; restructuration et extension du complexe en 2015.
9,09 [7 rue Gerbault] Ecole élémentaire Gerbault : comprenant à l’origine, écoles maternelle, pour filles et pour garçons construites par Ernest Brunette de 1886 à 1903.
10 - Jaurès
Prolongeant le decumanus maximus, le quartier longe une voie romaine décrite dans les itinéraires antiques comme la « route de Trèves ». Au loin s’implantent les nécropoles, mais, à proximité de la ville, comme le signale Proper Tarbé en 1844 :
« les édifices au moyen-âge s’étaient élevés sur les ruines des maisons romaines, et [...] on ne peut donner un coup de pioche sans rencontrer les débris des bâtiments gallo-romains ».
Cette situation s’explique par le retrait des fortifications qui place le secteur hors de la ville, où un faubourg se déploie : nommé « faubourg de Cérès », il possède son église dès le XIIIe siècle (future Saint-André), devient paroisse au XVIe siècle et forme un quartier à part entière avant la destruction des fortifications. Celui-ci s’accroît en suivant l’expansion industrielle, avec ses maisons de champagne près des grands boulevards et ses usines le long du chemin de fer (cf. quartiers Jamin et Cernay).
L’urbanisation se poursuit de part et d’autre de l’avenue Jean-Jaurès en s’éloignant de la ville. Quelques établissements emblématiques ponctuent cette progression : l’école des Jésuites du faubourg Cérès en 1874 (actuel Lycée Jean-Jaurès), la bibliothèque Holden en 1887, le cimetière de l’Est en 1891, de petites cités-jardins (dans les années 1920), puis des immeubles et pavillons (quartier des Epinettes).
[Illustrations]
Cimetière de l’Est / Funérarium
Bibliothèque Holden
Lycée jean Jaurès
10 [Points d’intérêt]
10,01 [place A. Brouette] Bibliothèque Holden : construite par Ernest Brunette, architecte, 1887, dédiée à l’industriel du textile Jonathan Holden (dont l’usine était installée boulevard Dauphinot).
10,02 [av. Jean Jaurès, 17 rue Ruinart de Brimont] Lycée Jean-Jaurès : ancien « Collège du faubourg Cérès » (école et pensionnat jésuites) comprenant bâtiment central (Collignon, architecte, 1877) et une extension avenue Jean-Jaurès (Ernest Brunette, 1889-1910) ; il devient lycée de jeunes filles de 1908 aux années 1960, puis mixte suite aux événements de mai 1968.
10,03 [110 av J. Jaurès] Ancien cinéma Eden : à l’origine Triumph-cinéma (1er cinéma sonore à Reims), marqué par le style Art déco, réalisé par Jules-Michel Gaislin, architecte, en 1929.
10,04 [182 av J. Jaurès] Eglise Saint Jean-Baptiste de la Salle : à l’emplacement d’une première chapelle (Edouard Lamy, architecte, en 1885) et reconstruite après les bombardements de la Grande guerre, par Louis Sollier, en 1937.
10,05 [1 place Nicolas Bergier] Ecole privée catholique La Providence : en 1880, ouverture d’une première école pour 4 classes de garçons, puis d’une école pour filles par les sœurs de la Providence ; reconstruction en 1923 par Emile Dufay-Lamy, architecte ; extension en 2017.
10,06 [20 rue Dr Lemoine, place M. Rouselet, rue Prieur de la Marne] Transformateur Demay : années 1920-30 par l’entreprise Demay, portant la devise de Reims, « Dieu en soit garde ».
10,07 [241 bis avenue j. Jaurès] Cimetière de l’Est : décidé par la municipalité en 1887, ouvert en 1891.
10,08 [241 av. J. Jaurès Funérarium] Ancien Funérarium : envisagé dès 1891, troisième ouvert en France grâce à un legs de Claude Goïot, président initiateur de la Ligue de la Libre Pensée, réalisé par Claude Goïot (architecte) et Joseph Wary (sculpteur) ; utilisé de 1902 à 1972.
10,09 [rue de l’Atteignant] Cité-jardin de l’Atteignant : commanditée par le Foyer Rémois, 81 logements par Maurice Brissart, architecte, 1923-30.
10,1 [rue E. Lefèvre] Cité-jardin du Chalet : à l’emplacement d’une ancienne cité en bois réalisée en 1887, 83 logements commandités par le Foyer Rémois construits par Abel Robert, architecte, 1926-28.
10,11 [route de Witry] Centre d’incendie et de secours Reims-Witry (caserne des pompiers) : ouvert en 1972.
10,12 [42 av. Maurice Plongeron] Cimetière paysager de la Neuvillette : à l’emplacement de l’ancien cimetière du village ; extensions en 1984 et 1997, superficie de 16 hectares.
10,13 [Angle sud rue de St-Brice / avenue nationale] Corps de ferme caractéristique de la reconstruction après la Première Guerre mondiale.
10,14 [20 Rue Maurice Prevoteau] Magasin d’usine « biscuits Fossier », portant le nom d’un boulanger rémois, qui acquiert en 1845 la maison originelle Noël-Houzeau fondée en 1756.
10,15 Actipole La Neuvillette : ZAC issue d’un Plan d’aménagement de zone remontant à 1974-76, étendu progressivement jusqu’en 2011 et d’une superficie de 120 hectares, comprenant commerces, industries et services.
10,16 [angle rues M. Prévoteau/ H. Lelarge] Aménagement symbolisant l’emplacement d’une tombe à char, sépulture du IXè siècle av. JC (Age de Fer) découverte durant des fouilles archéologiques menées par l’Institut National de Recherches Archéologiques Préventives (INRAP) en 2001.
10,17 [angle rue Jean Mackenzie/ avenue nationale la Neuvillette] Stèle dédiée à la mémoire de l’aviateur Mac Kenzy : pilote de la Royal Australian Air Force, mort le 15 avril 1943 en écrasant volontairement son avion près du canal pour sauver son équipage et épargner les habitations.
10,18 Canal reliant l’Aisne à la Marne, partant de Berry-au-Bac (15 kilomètres au nord) pour aller à Condé-sur-Marne (30 kilomètres au sud). Décidé en 1838, les travaux commencent en 1841. Il reçoit un premier bateau le 27 mars 1846, mais le portion de Berry-au-Bac à Reims n’est achevée en 1848, et la jonction avec la Marne ne s’effectue qu’en 1866.
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