mardi 5 novembre 2019

Champignons récoltes à Reims

récolte de "vieux cèpes" en août 2017

Etude quantitative

pour surveiller les relations entre météo et récoltes... Les corrélations sont parlantes !

Les fonctions sont les suivantes :
H = hygrométrie, soit pluviométrie (mm) en moyennes mobiles à 15, 10 et 5 jours divisées par 3
dP = Pression max - Pression min (hectopascal) en moyenne mobile à 5 jours
dT = contraste thermique = T°max - T°min (°c) en moyenne mobile à 5 jours

Les seuils sont
H > 6 mm => soit humidité accumulée dans le sol
dP > 5hP  => soit contraste de température entre sol (tiède-froid) et atmosphère (réchauffe)
dT < 12°c => ...

lundi 21 octobre 2019

Les Indes galantes - forêt paisible



Les parisien-nes-s ont besoin de s’encanailler : Télérama en parle et, d'un coup, la France se met à vibrailler sur fond de musique baroque. Les Indes galantes de Rameau nous ont surpris sur la route de la vraie forêt, dans la montagne de Reims, alors que nous écoutions France musique. Les enfants adorent. Tout pareil ! Mais c'est la musique qui nous emporte, celle de Leonardo García Alarcón, car la mise en scène me semble niaiseuse, néo-sauvage-bien-pensante, presque quarante ans après "Quand on arrive en ville"... C'est l'oeuvre de Clément Cogitore. Tout le monde va aimer, évidemment !

Je me demande pourquoi, d'un coup, ce moment collectif, cet élan fusionnel, qui-quoi fait que toute la France se met à re-vibrer sur cette vielle musique que l'on réservait autrefois à quelques snobs ? Durant mon adolescence (il y a trente-cinq ans déjà), c'était à la fin d'une partie de bridge dans les meilleurs rallyes mondains que l'on écoutait avec passion tel ou tel moment "dans" Purcell ou "dans" Rameau...

J'ai cherché et trouvé l'interrogation qui circule actuellement, cela tourne autour d'une mise en scène à Bastille. Les Parisiens s'encanaillent encore et reviennent aux sources primaires de leur encanaillement, celle de la "régénération" révolutionnaire. Au milieu de la chorégraphie tumultueuse de rastas, pleine de (vrais) jeunes venus de (fausses) banlieues (faussement) sauvages, deux "pros", bien pâlichons, franchement BIC (blanc-intégré-catholique) et plus vraiment très jeunes, chantent et nous enchantent. Mais ils semblent mourants et figurent la fin d'un empire (colonial) qui n'a rien su transmettre à ses jeunes sauvageons qui les entourent, dont on admire seulement la plastique corporelle. Dans le fantasme rousseauiste, ils devraient être nus : miam ! Non, vraiment, je préfère un jeu plus honnête, qui assume son âge et nous fait rire au troisième degré...

Car l'attirance pour l'autre porte en elle la mort de soi. Autrement dit, de manière moins exagérée, si l'amour de soi peut impliquer la haine de l'autre, l'amour de l'autre suppose avant-tout la haine de soi. Ces deux blancs égarés dans la foule bigarrée veulent faire l'amour, s'abandonner, perdre le contrôle : ils savent que leur civilisation va se détruire dans ce contact sensuel. Alors ils donnent tout, tout ce qu'ils aiment. Et ils sont désespérés car ils n'ignorent absolument pas que ces autres ne les comprennent pas ; eux sont sourds à cette musicalité ; eux, les sauvages, ils se doivent d'aimer le rap ou le rasta, compatible avec leurs looks et leurs coiffures.

Ici, à Paris, à New-York, dans toutes les villes-monde où les livreurs sont toujours de couleur, et les livrés décolorés, le rapport s'inverse dans l'attirance sensuelle du dominant pour le dominé. Le sensuel implique le changement, la distance devient rapprochement, la domination devient soumission.

"Se laisser pénétrer" : l'expression est utilisée étrangement pour le son, l'émotion, et elle est pourtant si sexuelle. On se laisse pénétrer car on domine, mais on accepte le jeu qui consiste à faire croire le contraire. On voudrait encore croire à un sentiment romantique vis à vis de notre supposée sauvagerie perdue, que l'on redécouvrait dans l'autre, du temps de Rousseau jusqu'à celui de Victor Hugo. Mais ce sentiment ne relate que notre incompréhension de cet autre que l'on prend pour un sauvage car ses codes comportementaux nous sont étrangers.

En réalité, la revanche de Darwin approche. Le WASP, le BIC, vont perdre dans le jeu de la sélection naturelle. Elle n'est en rien la victoire du plus fort, du dominant, la "sélection" marque en réalité la victoire de celui qui se reproduit le plus efficacement... C'est ce qui fait que le Black du Bronx gagnera face au Blanc de Wall-Street. Nos blancs parisiens le sentent au fond d'eux-mêmes - et veulent transformer leur défaite en victoire en "s'encanaillant". Mais ils savent aussi que ce n'est qu'une illusion, que ce baroque est un chant du cygne s'adressant à des sourds (dit plus poliment : ayant des codes sociaux différents). C'est pour cela qu'on le trouve beau.

L'envolée baroque, c'est la folie qui nous saisit lorsque l'on se sait au sommet. Il ne reste alors plus qu'à attendre le déclin, en assumant le vide qui nous fait face, en espérant (sans y croire) que le retour annoncé à la sauvagerie sera pour nous une forme différente de progrès.

AJOUT 2025 : Incroyable, j'ai retrouvé le musicien-historien à l'origine du spectacle dans une conférence à Chaillot. Il sait ce qu'il fait, et il le fait bien... Qu'est-ce que le patrimoine ? - Conférence de Leonardo García-Alarcón à l'École de Chaillot (https://youtu.be/_JJlPiuKjN0)



dimanche 20 octobre 2019

recette : tarte au caramel et noix



  1. Faire le caramel, y verser les noix en fin de cuisson
  2. Cuire la pâte sablée à blanc (10mn)
  3. Verser le mélange dessus, remettre 5- 10 mn au four

vendredi 18 octobre 2019

FILMS

Survivalisme


  • Captain Fantastic : références à Chomsky

Science fiction


  • Mortal Engine : évoque vaguement Damasio

Comique


  • Un monde (presque) perdu (avec Will Ferrell)
  • H2G2
  • Absolutely Anything (avec Simon Pegg)
  • Starsky et Hutch (avec Ben Stiller Owen Wilson) 


lundi 23 septembre 2019

Recette : gateau marbré

https://cuisine.journaldesfemmes.fr/recette/312618-cake-marbre-ultra-moelleux

  • 4 JAUNES d'œuf + 1 œuf ENTIER
  • 4 BLANCS d'œuf en neige
  • 125 g farine
  • 125 g beurre
  • 125 g sucre
  • 125 g chocolat noir
  • 1 sachet sucre vanillé ou une c. à c. d'extraits de vanille
  • 1 c. à s. de chocolat noir
  • 4 c. à s. supplément de sucre
  • 1 c. à c. de sel
  • 1 sachet levure chimique
  1. Fouetter les jaunes d'œuf avec le sucre pour les blanchir.
  2. Ajouter l’œuf entier, bien incorporer avec beurre fondu, farine, levure, sel.
  3. dans 2/3 de la pâte ajouter la vanille 
  4. dans le restant de la pâte, chocolat fondu (bain-marie) + cacao + suppl. sucre.
  5. Préchauffer le four à 180°C.
  6. Monter les blancs en neige 
  7. les incorporer proportionnellement (2/3 + 1/3) dans les mélanges vanille + chocolat.
  8. Dans un moule à cake beurré alterner vanille et chocolat (deux fois).
  9. Four 35 mn (180¨c) et vérifier qu'un couteau ressort propre. Laissez refroidir.

vendredi 13 septembre 2019

Friandises : caramel beurre salé


  • 150 g de sucre roux
  • 50 g miel (acide) ou glucose (neutre)
  • 50 g de beurre (+/- brillant)
  • 10 à 25 cl de crème (+/- mou)
  • 10 cl d'eau
  • 1 c. à c. d'extraits de vanille
  • 1 c. à c. de fleur de sel
  • 1 zeste de citron + 1 barre chocolat noir
  1. mélanger 1er/3 du sucre, eau pour liquéfier le sucre + citron...
  2. faire blondir en ajoutant 2e/3 sucre progressivement
  3. une fois "châtain" (doux) ou "roux" (amer) ajouter 3e/3 sucre pour refroidir, 
  4. une fois translucide ajouter le beurre, chocolat et vanille
  5. attendre 3 à 5 mn en remuant puis ajouter la crême 
  6. verser dans un plat env 15 cm x 15 cm couvert de papier sulfurisé
  7. une fois tiède verser la fleur de sel
  8. démouler et couper en petits carrés plats "caramels"


mercredi 17 juillet 2019

Recette : Roscon de anis, gâteau espagnol

  • 1 mesure = 1 yaourt nature = 120 g
  • 3 mesures de farine = 120 g
  • 1 ½ mesures de sucre = 150 g
  • ½ mesure d'huile d'Olive  = 7 cl
  • ⅔ mesure d'alcool d'Anis = 12 cl
  • 1 sachet de levure
  • 1 c.à s. de grains d'anis
  1. préchauffer le four à 190°c
  2. Mélange farine, levure, sucre, sel, anis en grains
  3. Ajouter le yaourt, l'huile  mélanger
  4. Ajouter l'alcool, mélanger
  5. Cuire 30 mn dans un plat en couronne (départ à 190°c puis baisser à 180°c)
  6. Retourner et verser sucre glace après cuisson
Note le Roscón de Almeria avec un verre d'anis, vient de la couronne des Rois et marque l'épiphanie. Recette d'Eva Ramon-Spierenburg...