mercredi 11 mai 2016

Recette : soupe aux pois cassés

recette école de Vincent
  • 200 g de pois cassés
  • 2 carottes
  • 3 oignons
  • 1 gousse d'ail 
  • 1 branche de céleri
  • 1 bouquet de persil
  • 1 feuille de laurier
  • 25 cl de lait ou de crème liquide
  1. laver les pois cassés et laisser tremper 1 heure dans de l'eau chaude
  2. égoutter et mettre dans une casserole avec 1 litre d'eau puis porter à ébullition
  3. régler sur feu doux, couvrir et laisser cuire 2 heures (saler à mi-cuisson) version rapide mais moins savoureuse avec cuisson en cocotte pendant 30 mn  (en salant au début)
  4. râper les carottes, hacher oignons et persil, émincer l'ail, couper le céleri en dés.
  5. mettre de l'huile à chauffer dans une sauteuse et faire revenir les légumes 10 mn, 
  6. ajouter à la soupe, poivrer et poser la feuille de laurier, laisser infuser 5 mn.
  7. passer le tout au mixeur à potage, ajouter le lait ou la crème et servir aussitôt.

Recette : riz au lait

recette maison

  • 200 g de riz (150 g. en grains + 50 g mouliné finement)
  • 1 litre lait (0,9 l. pour un gâteau ferme)
  • 100 à 150 g. sucre en poudre selon les goûts
  • une gousse de vanille et un sachet de sucre vanillé
  • 2 cuillères de maïzena

Au choix : liquide en "petits pots" / solide en gâteau au four
  1. mettre 15 mn le riz en grains dans l'eau bouillante avec une bonne pincée de sel, pendant ce temps faire chauffer le lait avec le riz mouliné et la vanille fendue en deux.
  2. mettre 15 mn le riz pré-cuit et égoutté dans le lait vanillé frémissant (feu moyen)
  3. puis verser en touillant (avec fouet) le sucre déjà bien mélangé avec la maïzena
  4. (sans four pour petits pots) mettre 15 mn de plus dans le même lait (feu doux), en ajoutant le sucre et en touillant de temps en temps, puis verser dans les petits pots
  5. (avec four en gâteau de riz) préchauffer four et plat 5 mn ; pendant ce temps continuer de cuire à la casserole, puis verser dans le plat et mettre à 220°c pendant 15 mn (grosses bulles jaunes).
  6. (au four avec caramel) id°, en versant au fond du plat un caramel au beurre

vendredi 8 janvier 2016

Recette : galette des rois à la frangipane

recette maison

  • pâtes feuilletées maison (bien étalée, pour deux couches fines)
  • 150 g amandes 3/4 émondée 1/4 entières à réduire en poudre (bien meilleur)
  • 80 / 100 g beurre baratte mou (15 s micro) 50% bio 50% bio pas trop fort
  • 3 gros ou 4 petits œufs bio
  • 1 bouchons de kirch  (la vraie recette est avec du rhum) ou 2 d'Amaretto
  • 5 gouttes d'amande amère (pour des amandes ayant peu de goût)
  • 120 g sucre (80 g roux + 40 g blanc)
  • 10 g sucre glace
  • 1 pincée de sel
  1. Réduire l'amande en poudre 1/4 extra fine, 1/4 fine, 1/4 moyen, 1/4 grossier
  2. Battre le beurre et le sucre, puis ajouter 2 jaunes (garder le troisième pour dorer la pâte)
  3. Ajouter amande, amaretto, voire amande amère 
  4. Battre les blancs en neige avec le sucre glace et une pincée de sel
  5. Intégrer les blancs dans la pâte au beurre
  6. Dérouler, humidifier une face et griffer les surfaces côté pâte à la fourchette
  7. verser le mélange au centre + ne pas oublier la fève sur un bord extérieur
  8. Dérouler, humidifier, etc. la seconde pâte feuilletée et recouvrir la première
  9. Mettre dans un plat à tarte en retournant l'ensemble, dorer au jaune d'oeuf, strier à la lame
  10. PÂTE MAISON = 40 mn au four Th. 6-7 (200°c), percer toutes les 10 mn pour dégonfler
  11. PÂTE INDUS. = 20 mn au four Th. 6-7 (200°c) et percer toutes les 5mn pour la dégonfler

lundi 4 janvier 2016

Règle n°3 : le plan et les usages

plan type d'un logement économique, bioclimatique (ÉLIπ / Gencey-Chauvin, droits réservés)

Le plan intérieur du volume habitable laisse peu de place à l'initiative si l'on positionne les contraintes de simplicité et d'adaptabilité au-delà des préférences individuelles. Les volumes doivent être fusionnés au maximum afin de faciliter le chauffage des pièces. Un plan centré avec salle de séjour centrale distribuant les autres pièces est le plus économe en volume et en cloisonnement.

Plan flexible
De même que le réglage des températures ne doit pas se faire en luttant contre les conditions environnementales extérieures, l'agencement intérieur doit être flexible et adaptable à la diversité des usages, à la composition des familles d'habitants.

Séjour de distribution
Les ouvertures de deux chambres sur le séjour peuvent être très larges (cloisons pliantes ou coulissantes sur 2 ou 3 mètre) afin de servir de chambres d'enfants, de bureau, bibliothèque, salon, salle de jeux, salle à manger, salle de projection, etc. Les ouvertures de deux autres chambres, dont une en continuité avec la salle d'eau, seront plus restreintes afin de créer de l'intimité pour les adultes ou adolescents désirant plus d'intimité.

Coin feu
Largement en usage avant-guerre, le retour du coin feu au centre de l'habitation est lié à une ré-optimisation du chauffage sur un seul point de chauffe, situé entre cuisine et salle de séjour, utilisant une unique gaine verticale pouvant servir de conduit de cheminée et d'évacuation des fumées d'un poêle, d'une cuisinière ou d'une hotte ventilée naturellement.

Groupe gaine
Le groupe gaine est apparu à la faveur d'un encouragement à la préfabrication des bloc-eau, si l'aspect industrel de ce changement n'est plus forcément à retenir, le principe d'un rapprochement de l'ensemble des tuyauterie doit être conservé par économie. Elles devront être apparentes et très simples pour faciliter les remplacements et réparations par l'occupant.

dimanche 3 janvier 2016

Règle n°2 : les remplissages

modèle de gestion bioclimatique avec combles et cave(ÉLIπ / Gencey-Chauvin, droits réservés)


Les remplissages se divisent à leur tour en deux unités bien différentes : les surfaces et les volumes. Si l'on excepte le rôle "social" des cloisonnements (intérieurs), le rôle des parois donne tout son intérêt à la construction qui sert à protéger l'espace domestique des variations de température et d'humidité venant de l'extérieur. Contrairement à l'idée "moderne" de protection contre le froid et l'humidité, le registre d'adaptation (2.5) conduit à travailler la régulation plutôt que l'isolation.Ceci doit évidement se faire en adéquation avec l'environnement, suivant les principes étudiés dans le domaine de l'architecture bioclimatique. D'une manière générale, il faut considérer : 1) le sol en profondeur est toujours frais et humide ; 2) le soleil chauffe et assèche l'air dans la journée (rayonnements sur le toit l'été, et sur la façade sud l'hiver) ; 3) l'espace habitable doit être tempéré.

La différenciation cave/habitat/comble permet de gérer et de stocker de ces différentes sources d'énergie. Toutefois, contrairement à la technologie accompagnant l'architecture bioclimatique contemporaine (dans la construction industrielle), le registre de simplicité (2.1) n'est pas compatible avec l'exploitation de l'énergie solaire passant pas des systèmes très complexes (comme les panneaux photovoltaïques), moyennement complexes (pompes à chaleur, éoliennes), ou des matériaux très énergivores (grandes surfaces vitrées). De simples clapets, voir des ventilateurs et des matériaux accumulant la chaleur, suffiront à réguler une part importante des contrastes thermiques en jouant sur les différents volumes d'air.

Dans une situation moyenne, les caves (10-20°c, 50-70% hum.) et combles (30-50°c, 10-30% hum.), différenciés et isolés de l'espaces habitable (20-30°c, 40-50% hum.), pourront parfaitement servir à la régulation thermique et hygrométrique de l'habitat par un brassage efficace de l'air ainsi qu'un stockage de la chaleur diurne et de la fraîcheur nocturne.


Paroi supérieure
Pour le grenier, le toit en zinc, en ardoises noires ou en tuiles noires, représente un investissement énergétique relativement forts mais présente des avantages : eau de pluie récupérable et capte très bien la chaleur (solaire passif). Les matières biologiques (bois, chaume, tissu) représente un coût énergétique initial beaucoup plus faible mais ne présente aucun avantage bioclimatique.

Accumulateurs
Les accumulateurs jouent un rôle déterminant dans les cycles journaliers. Certaines matières avec changement de phase à basse température (sous haute pression) présentent des propriétés parfaite pour lisser les différences de température (cires).

Parois nord et sud
La paroi nord doit être parfaitement isolée puisque toujours froide et humide. Le sud laisse entrer la lumière en abondance l'hivers et plus raisonnablement l'été.

Parois est et ouest
Elle dépendront de la rose des vents et des préférences de vie. Le soleil au nord-est dans une chambre est agréable le matin, au nord-ouest le soir.





samedi 2 janvier 2016

Règle n°1 : l'ossature et le volume

Différenciation verticale des ossatures


Si le principe d'intelligibilité induit une apparence de la structure, celle-ci n'est pas obligatoirement monobloc.

superposition
La charpente sert à lutter contre la gravitation : la partie sommitale ne supporte que le toit alors que la base porte à la fois les étages, les sous-structures, les remplissages (isolants), les volumes avec les objets qu'ils contiennent - soit tout le poids de l'habitation. Cette partie inéfieure de la structure doit être la plus robuste et peut être lourde, alors que la partie supérieure peut être moins robuste mais doit être plus légère (mais bien ancrée - pour la résistance aux vents).

imbrication

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vendredi 1 janvier 2016

Les 5 registres (ordre 2 de la construction)

Les 5 premiers principes de l'architecture "civile, morale, matérielle, intelligible, originale" restent dans les limites d'une doctrine intellectuelle assumée comme considération théorique, suivant l'analyse des conséquence d'une dérive artistique et langagière de l'architecture. Bien que ces principes soient non-immédiatement applicables, mais ils impliquent un ensemble de conditions constructives précises et des modalités techniques qui s'apparentent à des registres, pouvant s'entendre comme des normes souples.

2.1 La simplicité : être compréhensible par le plus grand nombre
L'augmentation de la complexité n'est pas un défaut dans certains domaines comme l'informatique ou la mécanique, car ces "boites noires" laissent ouvertement percevoir l'input et l'output, ceci dans une séparation nette entre l'objet et l'utilisateur (qui peut librement les activer ou désactiver). Le principe n'est plus tolérable lorsqu'il touche les individus dans leur corps et leur intimité : ce qui est le cas pour la nourriture, l'habitation, la médecine. Se nourrir de choses non-traçables, vivre dans un environnement incompréhensibles, travailler sur un projet inatteignable correspondent à des conditions métaphysiques mais elles ne doivent pas être réinventées par quelques hommes qui possèdent la maîtrise du système. L'architecture-langage est devenue une architecture-jargon, incompréhensible pour le commun des mortels. L'individu se trouve, volontairement ou non, aliéné à ces abstraction inventées par la société : la modernité n'est plus une autonomie mais une hétéronomie. Chaque homme devient totalement dépendant d'un système de consommation. Les mécaniques économiques ont ainsi recentré le monde sur la dépendance à l'argent et sur le progrès d'apparence.

2.2 Le vernaculaire (Illitch) : utiliser les ressources locales
Les règles morales et matérielles poussent à l'utilisation de matières et énergies placées à porté de main ou situées à faible distance (architecture de cueillette et bioclimatique). Les techniques qui en découlent (fabrication des matériaux et modes de construction) ne sont applicables qu'à l'endroit où le bâtiment se trouve. Il ne peut donc y avoir un modèle universel d'habitat : ni pavillon standardisé en béton, ni yourte mongole en tissu, ni chalet montagnard en bois, ni building américain en acier et verre, ni cabane de berger en pierre sèche. Chaque tradition architecturale est le fruit d'un temps, d'un lieu, d'un mode de vie, d'une culture ; les imposer ou les imiter peut s'interpréter comme colonisation ou appropriation culturelles. L'art vernaculaire est critique et ne se limite pas à un héritage ou une tradition : nos vies, techniques et exigences ne sont pas celles d'un passé endogène ou exogène.

2.3 L'architectonique et la visibilité (Perret) : distinguer structure et remplissage
S'il n'y a pas une solution architecturale unique, ou un matériau particulier à privilégier, les règles que l'on s'impose sur la matérialité et l'intelligibilité peuvent conduire à adopter des méthodes constructives récurrentes : séparer le support (structure), qui permet de définir un volume, de la surface (remplissage) qui sert à protéger l'intérieur du volume. Porter et protéger sont deux problèmes différents qui nécessitent des solutions techniques distinctes. La fusion des deux en une seule "coque" apparaît inévitablement comme une solution peu économe en matière (dôme) et dispendieuse en énergie. D'autre part, la robustesse de la structure qui obéit à la loi physique de la gravitation (et non au climat local) nécessite des matières adaptées. Ces matières distinctes doivent être visible car, sous un revêtement, n'importe quelle faiblesse peut se cacher. Si la matière apparaît, on ne peut plus ignorer les défauts ou les vertus. On peut juger la qualité. L'architecture n'est plus un langage-emballage (design) mais une construction matérielle (architectonique).

2.4 Le rationalisme bien considéré
Le coût financier d'un matériau ou d'une construction reflète à la fois les dépenses énergétiques, la main d'oeuvre et les matériaux, en fonction de leurs disponibilités. Il conviendrait de bien distinguer leurs parts respectives, mais le modèle économique actuel ne le permet pas. Toutefois, il est possible de comparer le prix du bâtiment avec son coût énergétique. Le prix d'une construction reflète l'investissement énergétique : E grise (kWh)  Prix vente neuf (€) × 3, calculable en sachant qu'une maison coûtant entre 150 k€ et 300 k€ a une énergie grise comprise entre 500.000 à 1.000.000 de kWh. Quant à l'énergie consommée, inutile de faire des bilans complexes, elle est mesurée par la facture annuelle du distributeur : E consommée (kWh/an)  Facture (€)  × 6 (le gaz est deux fois moins efficace avec le chauffage central). Réciproquement, on note qu'une énergie consommée directement (électricité : env. 0,15 €/kWh) apparaît deux fois moins chère que sa forme grise accumulée dans un chantier (0,30 €/kWh). L'énergie étant incompressible, elle explique donc 50% du prix de vente, soit la quasi-totalité des coûts réels puisque les 50% restants représentent les marges des entreprises (sous-traitants, constructeurs, vendeurs) ; ceci implique que main d'oeuvre et matériaux (soit les "ressources" humaine et matérielle, soit encore les biens naturels) sont réduits à une part négligeable dans le seul but d'augmenter les profits. Le rationalisme financier est à son sommet. Quant à l'amortissement énergétique, en économisant au mieux la consommation (10.000 kWh/an), il se fait en 100 ans, sans considérer les travaux d'entretien... En bref, il faut prendre le problème à la source, la construction, en appliquant le rationalisme à l'énergie et à la durabilité plutôt qu'aux matériaux et aux humains.

2.5 L'adaptation (des matières et matériaux) : choix en fonction de 2.1 à 2.4
Certaines catégories de matières sont présentes en partout, directement utilisables en construction : terres, roches, sables, bois, fibres. A l'exception du bois, ces matériaux ne peuvent raisonnablement s'utiliser qu'en remplissage. Leur utilisation en élément porteur suppose des transformations souvent coûteuses en énergie ou en main d'oeuvre : tressages-imbrication (paille, pierres sèches), cuisson (brique, métaux, verre, ciment), mélanges (terre-paille, bois-textile, etc.), mélanges et cuisson (mortier, béton), extraction-fusion (métaux). Le coût énergétique augmente suivant l'importance de la transformation, comme l'indiquent l'énergie grise de quelques matériaux de construction en kWh/tonne (× masse volumique en t/m3) : Torchis = 20 (×0,3 à 1,5) ; béton = 200 (×2,2 à 2,5) ; bois d’œuvre = 500 (×0,5 à 1) ; brique = 800 (×1,8 à 2) ; panneau de particules en laine de bois = 2.500 (×0,15 à 0,25) ; contreplaqué = 5.000 à 8.000 (×0,5 à 0,7) ; tôle d’acier = 7.000 (×8) ;  tôle de cuivre = 15.000 (×9) ; tôle d’aluminium = 7.000 (×2,7) ; zinc = 14.000 (×7) ; verre trempé = 7.000 (×5) ; verre non-trempé = 4.000 (×2,5)...