avec nos brouillons sur Reims, son patrimoine, nos recettes de cuisine, ou de bricolage, nos histoires familiales, ou politiques, divers essais, et autres notes... le tout à usage personnel, mais ouvert à tout vent.
L'emplacement du conduit : exactement sur une gaine électrique... qu'il faudra déplacer !
Pose du plancher directement sur les solives, sans lambourdes
Enfin, on s'attaque aux étages, avec les 2 SDE et 2 WC... Le percement d'une évacuation nous permet pour la première fois de mesurer précisément, au fil à plomb, la hauteur de la maison et l'épaisseur des planchers : ceux-ci font 210 à 220 mm seulement. Le plancher au rez-de-chaussée est atypique du fait de la présence d'une dalle en béton armé.
En coupe, le plancher en chêne lui-même est épais de 25 mm, les solives suivent des dimensions standard (env. 175 ép. × 63 larg.) et supportent directement le plancher (sans lambourde). Elles joignent les deux façades au rythme très dense d'une solive tous les 33 cm, Au-dessous, s'y fixent directement un lattis (5 mm) et le plâtre du plafond de l'étage inférieur (15 mm).
C'est tombé : il faut de la viande ! Du moins, cela dépend des médias. Une publication, certainement relayée par l'AFP, indique une étude sur "2 000 enfants" au Canada, mais les interprétations varient : c'est sans risque pour Libération ("Les enfants végétariens grandissent comme les autres"), et il faudrait au contraire manger de la viande deux fois par jour pour France Culture ("Les enfants végétariens grandissent-ils comme les autres ?"), et cela devient un impératif dans le magazine Réussir ("La majorité des enfants végétariens va avoir une carence"). Ces journaux ne donnent jamais la source, que l'on aimerait connaitre vues les contradictions. On peut la retrouver, voir qu'il y a plus de 8 000 enfants étudiés, et lire cette conclusion : "Evidence of clinically meaningful differences in growth or biochemical measures of nutrition for children with vegetarian diet was not found. However, vegetarian diet was associated with higher odds of underweight." (publications.aap.org). Peu importe, faisons semblant d'être ignorants et choisissons l'interprétation médiatique qui nous arrange : il faut de la viande. Prenons la recette du "pain de viande", sorte de steak tartare cuit dont l'origine se perd en Europe de l'Est pour aboutir aux States. La version la plus vintage est donnée dans un livre Tupperware 70's :500 g de bœuf haché, 500 g de chair à saucisse, 4 biscottes trempées dans du lait, 3 œufs, 2 oignons, beaucoup de persil, sel, poivre, on malaxe et l'on cuit 45 mn à 180°C...
3 cuillères à soupe de persil frais , finement haché
3/4 tasse de chapelure Panko
1/3 tasse de lait
1 ½ cuillère à café de sel , ou au goût
1 ½ cuillère à café d'assaisonnement italien
¼ cuillère à café de poivre noir moulu
½ cuillère à café de paprika moulu
Pour la sauce
3/4 tasse de ketchup
1 ½ cuillère à café de vinaigre blanc
2 ½ cuillères à soupe de cassonade
1 cuillère à café d' ail en poudre
½ cuillère à café de poudre d'oignon
¼ cuillère à café de poivre noir moulu
¼ cuillère à café de sel
Tapisser un moule à pain de papier sulfurisé et préchauffer le four à 180 °C.
Dans un grand bol, ajouter tous les ingrédients pour le pain de viande. Bien mélanger pour combiner.
Ajouter la viande dans le moule à pain, presser doucement la viande vers le bas et façonner uniformément et cuire le pain de viande à 180 °C pendant 45 minutes.
Dans un petit bol, mélanger tous les ingrédients ensemble pour la sauce. Étalez la sauce sur le pain de viande, puis remettez au four et faites cuire 15 à 20 minutes supplémentaires. Laisser reposer le pain de viande 10 minutes avant de le trancher. Arroser du jus de cuisson de la poêle.
Négligée depuis 20 ans, j'ai décidé de revenir vers l'un de mes amours de jeunesse : la botanique. Pendant nos dernières excursions pour les "carnets d'Adèle", j'ai bien constaté que mes souvenirs se sont effacés. Nous montions, au sein d'une association des dossiers techniques pour un classement Natura 2000 des "falaises du Bec de Caux" (qui s'élargira au "littoral cauchois", classé en 2002). Et l'on peut en être très fier, car cette protection juridique vient de stopper une invasion d'art merdique qui avait débutée en 2018 et devait s'implanter définitivement jusqu'aux falaises, au lieu-dit "le bout du monde" ; heureusement, Natura 2000 a bloqué le projet (Le Parisien) ! Sans le faire exprès, on continue a ralentir la connerie ambiante qui s'étend depuis Le Havre.
En attendant, pour s'y remettre sérieusement, en se promenant dans la montagne ou au bord du canal, il va falloir réinvestir dans une loupe x10, mais j'ai déjà retrouvé les vieilles flores qui formaient la trilogie parfaite du botaniste dans le nord de la France :
La flore d'Europe occidentale, par Marjorie Blamey (1991)
Flore vasculaire de Basse-Normandie, par Michel Provost (1998)
Nouvelle flore de Belgique, du G.-D. de Luxembourg, du nord de la France, etc., éd. du Jardin botanique national de Belgique (4e éd., 1999)
De mémoire, les trois se complètent ainsi : le premier pour visualiser rapidement, le deuxième pour les superbes clefs d'identifications (fait par le "dernier" prof' de botanique en France, qui avait donc l'habitude d'un public assez large), le troisième ultra-rigoureux pour les descriptions, les milieux, les fréquences... Ensuite, avec un peu de pratique, on l'utilise dans l'autre sens 1° La flore de Normandie dans la poche, 2° la flore de Belgique dans le sac à dos en cas de problème, 3° la flore d'Europe qui reste à la maison pour vérifier l'image... Mais, depuis les années 1990, les choses ont changé et les flores en ligne dominent autour des deux sites suivants :
Les responsables de ces sites, pour la plupart universitaires, proposent un MOOC (massive open online course : acronyme des années 2010, déjà oubliée et démodée) pour s'initier, mais c'est un peu faible si l'on dispose déjà d'un minimum de bagages (MOOC sur chaine youtube)... Pour retrover chaque épisode, inutile de passer par cette page, mieux vaut saisir chaque numéro sur la page Youtube : "Séquence 5 sujet 1 tela botanica". Enfin, disons que cela réapprend à pédaler sans les petites roues.
Enfin, lorsque l'on sait déjà pédaler et que l'on veut se lancer sur piste Formule-1 dirigée par la SBF (https://societebotaniquedefrance.fr/), la dernière édition d'un fameux ouvrage :
Jean-Marc Tison, Bruno de Foucault (dir.), Flora Gallica, éd. Biotope, 2014 (90 euros)
Reste, pour la beauté des visuels, les versions numérisées (wiki, bib nat. Allemagne) de :
Flora von Deutschland, Österreich und der Schweiz von Otto Wilhelm Thomé...
On l'apprécie au printemps, en trichant pour prolonger la lourdeur de l'hiver. Ici, la recette classique, on change juste l'Emmental par du Gruyère. On prépare en caquelon (ou en casserole) sur une plaque avant de déposer sur le bruleur à table, car la température est plus aisée à régler et cela évite d'avoir un bloc de fromage qui tombe au fond, avec un jus d'alcool et de gras qui flotte au dessus. Le tout doit rester homogène, c'est le défi.
On peut aussi changer le mélange avec 4 fromage (4 x 300 g), en ajoutant par ex. :
- de la Fourme d'Ambert et une touche de Gentiane pour un variant "Puy-de Dôme"
- du Camembert avec du Calva pour un variant "normand" où l'on peut tremper des pommes
- du Maroilles et de la Genièvre pour la formule "Ch'ti"...
La veille : acheter 2 ficelles (plutôt que des baguettes).
400 g de Comté
400 g de Beaufort
400 g de Gruyère (plutôt que l'Emmental)
20 + 5 cl vin blanc sec (Roussette de Savoie / cép. Altesse, maison Jaquin - chez Nicolas)
2 c.à.c de maïzena
1 c.à.c de muscade
1 gousse d'ail
1 pincée de poivre
parfum possible : 1 petit verre d'eau de vie (Kirsch de Fougerolles)
Diviser les ficelles en deux dans la longueur, puis en tranche de 2 cm de large
Couper les 3 fromages en petits dés, puis hacher au moulin
dans un verre, diluer la Maïzena et noix de muscade dans 5cl de vin blanc (+ Kirsch). Réserver.
Frotter le caquelon avec la gousse d'ail et laissez-la dedans.
Verser le reste de vin blanc et faire chauffer sur feu doux/moyen, sur une plaque (th. 6 / 9).
Lorsque le vin frétille, versez le fromage par étapes, remuer avec une spatule en bois à bout plat.
Pour faire prendre versez le mélange avec Maïzena. Remuer doucement et élever la T°.
Si le mélange se divise, chauffer plus et mélanger délicatement à la fourchette en "couvrant" le liquide par le fromage fondu (comme pâte à crêpe) - les deux fusionnent assez rapidement...
La préparation commence à être onctueuse. Poivrez et poser le caquelon sur le bruleur.