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Les familles, par ordre d'importance
- Monde : ordre d'importance des familles par nombre d'espèces (barrés = exotiques) :
I : 1) Orchidaceae, 2) Asteraceae, 3) Fabaceae, 4) Rubaiaceae, 5) Poaceae, 6) Lamiaceae, 7) Euphorbiaceae, 8) Myrtaceae, 9) Apocynaceae, 10) Scrophulariaceae,
II : 11) Rosaceae, 12) Mélastomataceae, 13) Malvaceae, 14) Apiaceae, 15) Brassicaceae, 16) Solanaceae, 17) Urticaceae 18) Acanthaceae, 19) Renonculaceae, 20) Campanulaceae,
III : 21) Iridaceae, 22) Caryophyllaceae , 23) Boragynaceae, 24) Cyperaceae, 25) Plantaginaceae, 26) Amaryllidaceae, 27) Crassulaceae, 28) Salicaceae, 29) Polygonaceae, 30) Amaranthaceae,
IV : 31) Primulaceae, 32) Fagaceae, 33) Liliaceae, 34) Geraniaceae, 35) Papaveraceae
- France : ordre d'importance des familles par nombre d'espèces :
1) Astéracées, 2) Poacées, 3) Fabacées, 4) Rubiacées, 5) Brassicacées, 6) Apiacées, 7) Caryophyllacées, 8) Lamiacées, 9) Liliacées, 10) Renonculacées, 11) Orchidacées, 12) Boraginacées, 13) Rubiacées, 14) Campanulacées, 15) Amaranthacées, 16) Euphorbiacées, 17) Crassulacées, 18) Polygonacées, 19) Géraniacées, 20) Papavéracées, 21) Malvacées, 22) Solanacées, 23) Plantaginacées.
I. DIX "grandes familles" (≥ 5 000 sp)
01) Orchidacées ou Orchidées (28 000 sp 763 g) => France = 120 sp 11e famille (2 %)
Majoritairement exotiques. Elles fascinent, à cause de la beauté, de l'originalité de leurs fleurs et de la sexualité sophistiquée qui les accompagne. La famille doit pourtant son nom à une métaphore peu élégante : orchis est la «testicule» en latin une allusion à leurs paires de tubercules souterrains! La survie et la reproduction des Orchidées reposent sur un équilibre naturel précis et précaire, la compagnie humaine leur étant rarement favorable (en France, une espèce sur six est menacée d'extinction).
F. : entières, souvent charnues
Fl. : structure à six tépales caractéristiques (voir l'article complet sur le sujet) ; de même que le pétale inférieur (nommé labelle) aux formes excentriques qui peut aller jusqu'à imiter l'aspect d'un insecte
02) Astéracées ou Composées (23 500 sp 1 600 g) => France = 800 sp 1re famille (13 %)
Elles sont caractérisées par leurs inflorescences "composées", des capitules regroupant de nombreuses fleurs tubulaires ou ligulées. L'avantage évolutif est la visibilité des inflorescences pour la reproduction.
Ex. : Aster, Pissenlit (Taraxacum), Pâquerette (Bellis perennis), Marguerites (Leucanthemum), Bleuets (Centaurea), Chardons (Carduus et Cirsium)
F. : souvent alternes ou réunies, parfois alternes ou en rosette basale.
Infl. : caractéristique avec capitule entouré d’un involucre de bractées ("colorette" de feuilles modifiées crochues, épineuses, molles…). Leurs
03) Fabacées ou Légumineuses (20 000 sp 765 g) => France : 360 sp 3e famille (6 %)
Les Fabacées poussent naturellement sur le sol français. 90% ont sur leurs racines de petites boules blanches (nodosités) qui logent des bactéries capables d'utiliser l'azote atmosphérique pour fabriquer des ressources qu'elles partagent volontiers avec la plante hôte. Ce partenariat assure un apport d'azote aux Fabacées en toute circonstances, quand bien même les ressources du sol feraient défaut et forment donc un "engrais vert".
Ex. : Trèfles (Trifolium), Luzernes (Medicago), Vesces (Vicia), Gesses (Lathyrus), et espèces domestiquées comme Fèves, Haricots, Pois.
F. : alternes, stipulées, composées
Fl. : irrégulières caractéristiques dites «papilionacées», composées de 5 pétales: un étendard, deux ailes (tel un papillon) et une carène (deux pétales soudés)
Fr. : dans des gousses (fruit sec qui s'ouvre par deux fentes)
04) Rubiacées (13 500 sp 620 g) => France : 75 sp 13e famille (1,5 %)
Cette grande famille est représentée chez nous surtout par les Gaillets et la Shérardie des champs. Mais c’est aussi la famille du caféier et du Gardénia.
Sauvage : Gaillets (Galium)
F. : souvent verticillées (disposées en couronne ou en étoile) autour d’une tige à section carrée.
Fl. : généralement discrètes, régulières, à quatre ou cinq pétales.
Fr. : presque toujours une paire d’akènes, souvent hérissés.
05) Poacées = Graminées (12 000 sp 780 g) => France : 470 sp 2e famille (8 %)
On y trouve, outre les herbes sauvages, de nombreuses espèces cultivées qui ont été à la base de nos civilisations : blé, riz, seigle, orge, maïs, canne à sucre, bambous, etc… Elles représentent la lignée la plus importante du point de vue des surfaces couvertes. Il faut dire que ce clan regroupe les «herbes» sous toutes leurs formes, celles des friches, des pelouses, des gazons...
Autres familles similaires, regarder les tiges : section ronde et creuse chez les Poacées, section pleine et triangulaire chez les Cyperacées, section ronde et pleine chez les Joncacées.
06) Lamiacées ou Labiées (7.500 sp 236 g = 1,5%) => France : 165 sp 8e famille (3 %)
Pour l'ogresse du mythe grec "Lamia" et pour "labié", les lèvres, car elles se distinguent avant tout par leurs fleurs caractéristiques, en forme de gueule ouverte qui semblent avaler l'insecte qui s'y nourrissent. Les Lamiacées comprennent beaucoup d’espèces odorantes avec des huiles essentielles. Elles sont souvent mellifères et généreuses à l'égard des butineurs. Elles sont largement utilisées pour la cuisine, la cosmétique ou la médecine
Cultivées : Menthes, Lavandes, Sauges, Thyms
Sauvage : Menthes, les Lamiers, les Épiaires, le Lierre terrestre etc…
F. : tiges carrées ainsi que des feuilles opposées décussées.
Fl. : corolle a le plus souvent deux lèvres, à quatre étamines.
Fr. : au fond de leurs calices persistants, quatre akènes (tétrakènes, ovaire supère)
07) Euphorbiacées (7.000 sp 300g) => France : 60 sp 16e famille (1 %)
C'est à un médecin, Euphorbus (Grèce, 40-19 av. J.-C.) que l'on doit son nom car elles renferment du latex "médicinal", généralement toxiques et irritants par simple contact cutané. Mais ils intéressent la médecine ou l'industrie, comme l'Hévéa (Hevea brasiliensis), une Euphorbiacée d'Amazonie, à partir duquel on fabrique le caoutchouc. On trouve aussi le Manioc.
Sauvages : Euphorbes et les Mercuriales.
Pl. : feuilles simples, par le suc laiteux nommé latex contenu dans leur tige et par l'originalité de leurs
Infl. : «fausses» fleurs (en fait une inflorescence complexe) souvent vertes ou jaunâtres, dénuées de pétales et organisées en ombelles. , que cette famille emprunte son nom. Ce clan est aussi celui des Mercuriales, des herbacées dépourvues de latex très différentes des Euphorbes.
08) Myrtacées (5 950 sp 132 g ) / exotique
Arbres ou arbustes
Ornement : Eucalyptus
09) Apocynacées (5.100 sp 348 g) / exotique
Ornementale : Laurier-rose (Nerium oleander)
Sauvage : petite Pervenche (Vinca minor).
10) Scrophulariacées (5 000 sp 275 g)
Dix familles plus discrètes (2 000 à 5 000 sp )
11) Rosacées (4 828 sp 91 g) => France : 250 sp 4e famille (4 %)
12) Mélastomatacées (5 115 sp 175 g) / exotique
Ce sont des plantes à fleurs dicotylédones qui poussent dans les régions tropicales humides du globe, plus particulièrement en Amérique du Sud.
13) Malvacées (4 225 sp 244 g) => France : 30 sp 21e famille (0,5 %)
Ceux-ci présentent des qualités mucilagineuses (épaississantes et adoucissantes) et ont souvent été utilisés à des fins alimentaires. Les quelques espèces françaises ont un « air de famille » manifeste et se reconnait assez facilement sur le terrain. On croisera dans leur rang les Mauves, les Lavatères ou les Guimauves pour les plus connues.
France : Mauves (Malva), Lavatère (Lavatera), Guimauve (Althaea) + APG Tilleuls (Tilia).
Pl. et F. : herbacée ou arbuste avec souvent des poils étoilés sur tige, stipules (deux appendices insérés à la base du pétiole), feuilles alternes, généralement palmatilobées (nervation),
Fl. : 5 pétales, tordus enroulés sur eux-mêmes dans les jeunes boutons floraux ; double calice (le calice extérieur se nomme calicule) ; étamines soudées en tube engainant ovaire et style
14) Apiacées ou Ombellifères (3 500 sp 463 g) => France : 180 sp 6e famille (3 %)
Famille très homogène caractérisée par la présence d'une ombelle.
Invasive : Berce du Caucase
Sauvage : Grande Ciguë (Conium maculatum)
Pl. : souvent des tiges striées ou cannelées,
F. : alternes, très divisées, aromatiques (ou à odeur marquée) et des gaines bien développées.
Infl. : en ombelles qui rassemblent des petites fleurs
Fl. : à cinq pétales, majoritairement blanches.
Fr. : ovaire infère, formés de deux akènes (diakènes) qui se séparent à maturité.
15) Brassicacées ou Crucifères (3 200 sp 350 g) => France : 250 sp 5e famille (4 %)
Pour retenir "brassica", le choux, et "crucifère", par sa fleur en croix formée de 4 pétales.
Sauvages : la petite Arabette des dames (Arabidopsis thaliana), Pastel des teinturiers (Isatis tinctora).
Fl. : 4 sépales et 4 pétales en croix (d'où le nom Crucifères) ; généralement six étamines, quatre longues et deux courtes; majoritairement blanches ou jaunes, réunies en grappes.
F. : alternes ou réunies en rosette basale, jamais stipulées.
Fr. : fruits secs qui s'ouvrent à maturité via quatre fentes pour libérer leur contenu (ovaire supère) : les siliques (ou silicules lorsque les fruits sont aussi larges que longs).
16) Solanacée (2 700 sp 98 g) => France : ~30 sp 22e famille (0,5 %)
Elles concentrent généralement de nombreux alcaloïdes, les rendant toxiques ou leur conférant des effets variés. Nombre de Solanacées étaient des «plantes de sorcières», comme la . Les Solanacées sont pourtant la deuxième famille de plantes alimentaires pour l’homme, derrière les Poacées (céréales).
Sauvage : Mandragore, Belladone, Datura officinal
F. : alternes, non stipulées.
Fl. : 5 pétales soudés, 5 sépales soudés, 5 étamines
17) Urticacées (2 625 sp 53 g)
18) Acanthacées (2 500 sp 250 g) / exotique
Ce sont des plantes herbacées, des arbustes ou rarement des arbres. Ces plantes, parfois grimpantes ou épiphytes, sont répandues dans les régions tempérées à tropicales. On les rencontre principalement en Inde, Malaisie, Afrique, Brésil et Amérique centrale.
19) Renonculacées (2 500 sp 60 g) => France : 140 sp 10e famille (2,5 %)
Vient du latin rena, «grenouille», à cause de l'affection pour l'eau de certaines espèces, mais elles peuvent afficher de nombreuses différences d'une espèce à l'autre. Défense chimique contre les herbivores, la plupart sont toxiques par production d'alcaloïdes, d'hétérosides, de lactones telles que la proto-anémonine, âcre et irritante (cardiotoxine).
Sauvages : Renoncule (Ranunculus), Clématite (Clematis), Hellébore (Helleborus), Nigelle (Nigella)...
20) Campanulacées (2400 sp 84 g) => France : 64 sp 14e famille (1 %)
Sauvages : Campanules (Campanula), Raiponces (Phyteuma).
Fl. : cinq pétales soudés formant une corolle e clochette
Dix familles anecdotiques (1 000 à 2 000 sp)
21) Iridacées (2 244 sp 66 g)
22) Caryophyllacées (2 000 sp 90 g) => France : 225 sp 7e famille (4 %)
Cultivé : œillet
Sauvage : Saponaires (Saponaria), Silènes (Silene ), Stellaires et Mourons (Stellaria)
Infl. : disposées en cymes bipares (deux rameaux opposés naissent en dessous des fleurs terminales), leur conférant une silhouette caractéristique
Fl. : souvent 5 pétales finement découpés ou échancrés
23) Boraginacées (2000 sp 146g) => France : 100 sp 12e famille (1,5 %)
Arbres, arbustes, et herbes avec une distribution mondiale. Seulement des herbes en France, le plus souvent poilus, d'où leur nom qui viendrait du latin burra, la «burre», étoffe rêche des moines.
Sauvages comestibles : Bourrache (Borrago), Consoude (Symphytum), Myosotis.
Pl. : tiges et des feuilles simples, entières, alternes, recouvertes de poils raides (un bon moyen de défense contre les escargots et les limaces).
Infl. : peut former une «queue de scorpion» (cyme scorpioïde).
Fl. : à cinq pétales et cinq sépales (parfois irrégulières comme chez la Vipérine) arborent souvent un bleu céleste.
Fr. : tétrakènes (ovaire supère).
24) Cypéracées (2 000 sp 90 g) / sous-famille de Poacées (cf. 5)
Les Cypéracées intègrent des plantes herbacées voisines des Poacées (regroupés par la génétique en "Poales"). 'Comprend le Cyperus papyrus a jadis été cultivée dans l'Égypte.
France : laîches (Carex), linaigrettes (Eriophorum et Trichophorum).
Pl. et F. : monocotylédones, herbacées, en touffe, souvent vivaces, aux feuilles comme celles des joncs ou en gouttière ; tige est fréquemment de section triangulaire.
Fl. : inflorescence parfois unisexuée (épis males et femelles séparés), généralement pas de périanthe, c’est-à-dire ni pétales ni sépales.
25) Plantaginacées (1 900 sp 94 g) => France : 120 ou 20 sp 23e famille (2% ou 0,5 %)
Dans la classification classique, les Plantaginacées ne comptaient qu’une vingtaine d’espèces en France, des Plantains pour la plupart. Depuis la classification récente, ce clan s’est vu renforcé d’une centaine d’espèces issues de plusieurs familles remaniées ou obsolètes. C’est ainsi que les Véroniques, les Digitales, les Linaires, les Globulaires - pour n’en citer que quelques-unes - sont aujourd’hui très officiellement «sœurs de sève» des Plantains… Aux yeux du quidam, les «nouvelles» Plantaginacées représentent une famille étrangement cosmopolite, pour ne pas dire un grand bazar. L'exercice serait peut-être plus évident si nous étions des papillons: la Mélitée du plantain abandonne ses chenilles aux Plantains comme à quelques Véroniques, la Mélitée orangée oscille entre Plantains, Linaires, Digitales ou Véroniques. Comme quoi, dans le domaine de la botanique, les insectes possèdent un feeling qui nous fait cruellement défaut! On retiendra que le plus souvent,
Sauvages : Plantains (Plantago) + Véroniques, Digitales, Linaires, Globulaires...
F. : simples
Fl. : irrégulières.
26) Amaryllidacées (1 600 sp 70–75 g)
27) Crassulacées (1 400 sp 35 g) => France : 50 sp 17e famille (1 %)
On les désigne souvent comme des plantes «grasses», «succulentes» ou «crassulescentes» ; trois synonymes pour exprimer leurs vertes rondeurs (crassus signifie «épais» en latin). Leurs organes enflés et gorgés de suc assurent leur survie en situation misérable ou aride; c'est pourquoi elles colonisent les milieux hostiles : rochers, sables, murs ou toits voire "deserts".
Sauvages : Sédums (Sedum), Joubarbes (Sempervivum), Nombril de Vénus (Umbilicus rupestris).
Pl. : glabres, à feuilles ou à tiges charnues.
F. sont généralement simples, entières, sessiles ou munies d'un court pétiole.
Fl. : aspect variés, mais souvent 5 pétales et 5 sépales.
28) Salicacées (1220 sp 56 g)
29) Polygonacées (1 200 sp 48 g) => France : 50 sp 18e famille (1 %)
Elles tirent leur nom des termes grecs polys, «plusieurs» et gonu, «genoux»: leur tige solide est parcourue par de nombreux nœuds comme autant d’articulations. Autre spécificité: une gaine membraneuse (l’ochréa) enveloppe leur tige au point d’insertion des pétioles.
Invasives : renouées
Domestique : Rhubarbe, Oseilles (Rumex)
F. : alternes, simples et généralement entières
Fr. : trigones (ovaire supère) est souvent un critère d’identification important
30) Amaranthacées ou Chénopodiacées (W: 1040 sp 165 g) => France : 60 sp 15e famille (1 %)
Sauvages comestibles : Chénopodes, Arroches, Amarantes...
Cultivées : betteraves, bettes, quinoas, épinards
Fl. :minuscules sont souvent verdâtres ou rougeâtres, avec un périanthe herbacé, sec ou membraneux.
F. : généralement entières, pointues (elles dessinent souvent des flèches ou des hallebardes) et longuement pétiolées.
Autres familles anecdotiques (≤ 1 000 sp)
31) Primulacées (~1000 sp ~20 g)
32) Fagacées (927 sp 8-10 g)
Du point de vue de l'ancienne classification dite «classique», les Liliacées regroupaient 150 espèces en France. Les classifications modernes l'ont divisé en une multitude de familles, sur la base d'observations génétiques fascinantes quant à leur histoire, mais pas toujours pertinentes sur le terrain...
Domestiques : Oignon, Ail, Poireau, Ciboulette...
Pl. : généralement vivaces par leur bulbe ou leur rhizome
F. : feuilles entières à nervures parallèles, port non ramifié
Fl. : affichaient souvent six tépales et six étamines.
34) Géraniacées (830 sp 5-7 g) => France : 40 sp 19e famille (0,5 %)
Géraniums sauvages et citadins. Géranium dérive du grec geranos, la grue ou la cigogne, d'après la forme des fruits. C’est aussi le clan des Érodiums qui empruntent leur nom au grec erodios, le héron. Les célèbres fleurs ornementales de nos balcons, injustement nommées «géraniums», sont en réalité des Pélargoniums, également membres de cette famille mais originaires d’Afrique du sud, aux fleurs irrégulières.
F. : sont stipulées, souvent velues et très découpées.
Fl. : cinq pétales, cinq sépales et dix étamines.
Fr. : pentakènes présentant généralement des pointes qui évoquent le bec d’un oiseau (ovaire supère). A maturité, leurs styles s’enroulent brusquement sous l’effet de la chaleur, catapultant les semences.
34) Papaveracées (775 sp 42 g) => France : 40 sp 20e famille (0,5 %)
Les Papavéracées produisent du latex et contiennent presque toutes des alcaloïdes aux propriétés sédatives ou analgésiques. Dans la classification récente, cette famille intègre aussi les Fumariacées ((575 sp 20 g, et une vingtaine d’espèces en France) comme les Corydales ou les Fumeterres, des sauvages aux fleurs irrégulières et aux feuilles très découpées.
F. : alternes et découpées, une paire
Fl. : sépales caducs qui se détachent et tombent lors de la floraison, des fleurs spectaculaires et éphémères à quatre pétales chiffonnées dans leur bouton, flanquées d’une bardée d’étamines.
Fr. : siliques ou capsules (ovaire supère). D
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