jeudi 15 décembre 2022

Recette dessert // Amandier -OU - Noisetier rose à la rémoise


 Pour mémoriser la recette du site https://liliebakery.fr/lamandier/

Recette de la frangipane, en plus sucré, ce qui donne un gâteau un peu étrange, pour diabétique (mais le sucre caramélise  sur les bords), au goût proche du financier (Recette friandise // friands ou financiers), mais d'une texture plus agréable en bouche (si on fait soi-même le broyage des amandes) et plus riche en amande...

  • 120 g de sucre en poudre (mi-blanc, mi-roux) 
  • 3 œufs entiers
  • 70 g de beurre 1/2 sel
  • 150 g de poudre d'amande et/ou noisettes et/ou biscuits roses
  • 2 bouchons d'amaretto et 5 gouttes amandes amère / ou Marc de champagne
  • 1 pincée de sel


  1. préchauffer four à 180°C
  2. fouette sucre et oeufs pour les blanchir
  3. BASE : ajouter amande, amande amère, amaretto
  4. OU VARIANTE : 50% noisettes, 50 biscuits roses, marc de champagne
  5. incorporer le beurre fondu
  6. Beurrer généreusement et fariner légèrement moule rond  (Ø 15 cm) ou fond moule à cake 
  7. verser la pâte  (la pâte monte très peu)
  8. Cuire à 190°C pendant 30 mn (fondant) ou 40 mn (sec ou plat profond)

dimanche 11 décembre 2022

Reims a échappé au pire // David Chipperfield

Image du projet autour des Halles Boulingrin, France-3

On n'avait pas encore eu la curiosité de regarder le projet de 2012 qui a fait perdre les élections à Adeline Hazan (PS) : le nouveau musée des Beaux-Arts. Il cachait - au sens propre et au sens figuré - un centre commercial, première découverte. On trouve donc un premier architecte très médiatisé dont le nom évoque  un magicien et une marque de cigarette, David Chipperfield, "Architects, founded in 1984, has four offices in London, Berlin, Milan and Shanghai." Diplômé en 1977, c'est un des derniers boomers actifs. Bientôt, il faudra les décongeler... Cette sorte de starchitecte est paradoxalement inconnu et pond des trucs informes à travers le monde depuis cinquante ans. 

Mais le pire se glisse juste derrière, un second machin, plus facilement identifiable, presque voyant, signé Henri Dumont. Il se nomme l'Agora. Oui, c'est un peu osé. Pourquoi Agora ? Certes, pas pour le symbole démocratique (car c'est purement financier et commercial), mais c'est pa' ce que y'a un trou d'dans mon ga' (excuses, mon cauchois natal remonte) Une architecture avec trou comme on tente d'en faire de la chute de Rome jusqu'au trou-des-halles, sans que ça marche, jamais  ! L'architecte qui lutte ainsi contre l'évidence est cette fois rémois, lui aussi un beau bébé boomer. Après des débuts de chef blanc dans l'Afrique noire des 70's, il produit dans les années 90's les plus désastreuses choses de la ville (et il faut le faire) : massacre du supermarché brutaliste de Tinqueux, massacre du secteur historique d'Hincmar, collège carcéral de Cormontreuil, maison paroissiale inqualifiable sis la cathédrale, massacre de la Comédie de Jean Le Couteur, etc. Une fléau architectonique qui s'abat sur le paysage rémois sous prétexte de modernit', avec toujours une ou deux bonnes générations de retard. Pitié, il fallait dégager tout ce monde.

Pour l'architecte  international, il ne faut pas manquer le mot du Moniteur pour pouvoir le comprendre (sinon, on ne peut pas, car c'est une architecture purement verbale) : "Le nouveau musée des Beaux-Arts est une étape clé du projet urbain Reims 2020. Le quartier République-Boulingrin, où le nouvel équipement de 11.287 m2 sera édifié, va se raccorder au centre et devenir un pôle culturel. Le bâtiment en trois nefs quasi identiques de Chipperfield, référence à la cathédrale [SIC], occupera toute la parcelle. Au rez-de-chaussée, une halle de 12 m de haut, fermée mais non chauffée, sera jalonnée de passerelles suspendues pour circuler autour des vestiges médiévaux mis à jour. La nef centrale sera occupée par les circulations verticales tandis que les latérales abriteront les plateaux d’exposition sur trois niveaux. Les façades translucides seront constituées de panneaux composites (verre et marbre) et de verre coulé"

Faire une boite à courants d'air, tout en massacrant en UN STRIKE l'entrée de ville + la Porte de Mars + les Halles Boulingrin, le tout avec une citation graphique pour la cathédrale (comme c'est original) et une autre pour la Grèce antique, c'est osé. Il fallait surtout des politiques profondément gogos, ou anti-rémois et désireux de bousculer les provinciaux. Perdu. Hazan, Adieu.

On ne félicitera jamais assez le maire de Reims, Arnaud Robinet, d'avoir balancé à la corbeille ces projets lamentables qui ont trouvé - grâce à lui - leur juste place dans l'histoire de l'architecture .

Ci-après, les projets en photomontage pour mesurer ces catastrophes évitées dont on fête le dixième anniversaire d'inexistence.

jeudi 8 décembre 2022

Recette // frites à la friteuse

 

 La recette du Maître: Dominique Dupagne. (Youtube)


  • 1 kg de PDT par tournée pour 2 personnes pour une fournée
  • PDT = Bintje, Monalisa, etc. fermes (surtout pas celle du supermarché trop sucrées)
  • 2 kg de graisse de boeuf ou (moins lourd) 2 litre d'huile arachide (recommandée par le Maître)
  • sel fin
  • Ni mayonnaise, ni ketchup, évidement !

  1. Couper les frites (8 mm) avec couteau PEU TRANCHANT, car une frite doit être granuleuse.. .
  2. Passer les frites après la découpe sous l'eau (pour évacuer l'amidon de surface)
  3. Faire bouillir pendant 1 minute dans l'eau (stopper avant la reprise de l'ébullition)
  4. sécher sur un torchon. 
  5. Mettre les frites dans la friteuse (thermostat à 150-160°C) 
  6. Arrêter cette première cuisson dès la fin du gros bouillonnement (une fois l'eau de surface évaporée), quand l'huile redevient claire et laisse voir les frites (5-10 minutes). Laisser égoutter.
  7. Sortir et verser dans un p au fond - laisser reposer minimum 30 minutes. 
  8. Remettre les frites dans la fritreuse (thermostat à 170°C).
  9. Arrêter dès qu'elles sont un peu brun clair - attention, les dernières secondes comptent !
  10. Laisser égoutter quand c'est bon.


Recherche // Le Moniteur des architectes

 


Enfin, il faut le retrouver, car il n'est ni à la BNF (Gallica), ni à la cité de l'architecture, il faut franchir l'Atlantique pour fouiller sur le portail du Getty Research Institute à Los Angeles, et l'on découvre enfin la publication de référence de tous les architectes au XIXe : Le Moniteur. La bible.

""Recueil mensuel de monuments pour servir à l'étude de l'art architectural & des travaux publics." (Varies.)

Editor: René Sargent

Issues for 1847-1856 also called 1. volume-38. volume; issues for 1857-1859 also called ser. 2, no 1-18; vols. for 1887-1900 also called nouv. sér., 1.-14. volume

Many irregularities in numbering. Vols. for 1898 and 1899 both called v. 12"


https://archive.org/search.php?query=%22Moniteur+des+architectes%22&sin=

dimanche 13 novembre 2022

Recette pour semaine d'hibernation // Pot-au-feu

Elisabeth au pot-au-feu... Photo d'Adèle: début novembre 2022

  • 500 g paleron de bœuf
  • 500 gîte
  • 1 queue de bœuf
  • 1 os a moëlle
  • 6/8 belles carottes
  • 4 navets moyens
  • 4 poireaux moyens
  • 1 branche de céleri
  • 3 oignons
  • dont 1 oignon piqué de 2 clous de girofle
  • 2 gousses d'ail
  • 1 bouquet garni
  • 1 bouillon Cube et 1 bouillon de boeuf
  • 1½ c. à soupe gros sel
  • 1 c à café poivre

  1. couper la viande en gros cubes (4 x 4 cm)
  2. en cocotte : griller la viande dans de l'huile d'olive, bien la brunir sur toutes les surface
  3. ajouter ensuite deux oignons émincés pour les griller un peu (sans les bruler)
  4. garder le troisième oignon entier pour y piquer trois clous de girofle
  5. couvrir d'eau la viande avec 2 litres d'eau et les cubes de bouillons, sel, poivre
  6. laisser bouillir pendant l'épluchage, surveiller et écumer au fur et à mesure
  7. ajouter les légumes épluchés et coupés en gros dés (carottes en trois, navets en deux, etc.)
  8. ajouter 2 litres d'eau, bouquet, oignon avec clous de girofle, couvrir, mettre 2h à 3h à 90°c


mardi 8 novembre 2022

Travaux maison // bilan énergétique


Bilan : la petite annonce du haut, celle qui signalait la suppression des heures creuses le midi, vient d'être remplacée par une publicité pour "écowatt" (monecowatt.fr/), sorte de météo des coupures...


C'est un jeu idiot : coupera ou coupera pas le jus ? Le gouvernement dit "non", ex-EDF affirme le contraire et souhaite prévenir ses usagers, discrètement.  La nationalisation permettra donc deux choses : 1) faire taire cette Cassandre ; 2) à long terme, faire payer aux contribuables la "rénovation" des centrales qui ont vingt ans de retard depuis la privatisation d'EDF (en 2004). La situation devient explosive ! Le gouvernement dit "si on coupe, ce sera de votre faute", et les ingénieurs ne répondent rien car ils n'existent plus... Que faire ? Nous, français moyens, on ne dépense rien, et nos efforts ne seront qu'une goutte d'eau dans l'océan (50 térawattheure/an  pour les foyers qui ne se chauffent pas à l'électricité). Cependant, jouons le jeu, pour le plaisir de la contrainte. Le bilan énergétique de notre maison montre une consommation d'environ 10.000 kWh de chauffage gaz (20% en dessous de la moyenne) et 8.000 kWh d'électricité. Cette fois, nous sommes plus proche de la moyenne nationale (2.238 kWh/pers.). Si la baisse du chauffage est presque impossible, vu la performance de la maison, celle de l'électricité serait théoriquement facile ?!?  En effet, ce chiffre "moyen" vient de la consommation annuelle des particuliers estimée à 150 milliards de kWh/(150 térawattheures par an) partagés en 67 millions de français, soit 2.238 kWh/an/pers.. 

On note déjà que les statistiques nationales ne s'encombrent pas avec les approximations pour pondre ce chiffre idiot de 2.238... Après deux secondes de calcul, on trouve qu'il pue la manipulation. En réalité, il englobe les foyers qui se chauffent à l'électricité... Cela confirme que nous, en tant que famille "chauffée au gaz", nous consommons trop. Calculons : les 35% de foyers se chauffant à l'électricité consomment 35% de 67 millions divisé par 2.2 (personnes par foyer) utilisant 10 000 kWh/an, soit env. 100 milliards de kWh/an, reste env. 50 milliards pour les 67 millions de personnes hors chauffage, soit moins de 1.000 kWh/an/pers. loin du chiffre de départ (en réalité, il faudrait un calcul en D.L.)... Bref, nous atteignons 2.000 kWh/an, deux fois trop. Mais nous avons nos équipement en A+, et nous sommes niais au point de croire à ces normes. En plus, nous avons le plus petit des réfrigérateurs possible, le plus petit des ballons d'eau chaude pour quatre (200 litres à 2400W)... On utilise jamais le micro-onde devenu décoratif, et seulement deux ou trois fois par semaine le four (un gâteau, une pizza), sans compter qu'on vient de changer la vitrocéramique par de l'induction et du gaz... Que faire ? Reste le chauffage d'appoint (chauffe serviettes)... En effet, on va le voir très vite : c'est là que tout se passe...

Ci-après, nos modèles de consommation et les points à corriger....

dimanche 6 novembre 2022

Travaux maison // coût du chauffage

Aménagement (d'urgence et provisoire) du poêle dans la cuisine... Superbe retour au XIXᵉ siècle avec ses particules fines, son monoxyde, sa poussière et sa suie collante, et sa bonne odeur de feu de bois.

Enfin ! Le chiffre le plus secret du moment, caché derrière la trop évidente forêt des hausses minuscules ("7% d'inflation" selon les médias, les politiques, etc.), soit le véritable prix de l'énergie (surtout du gaz), vient de transpirer un petit coup dans les factures mensualisées "anticipées" 2023 : +77% sur le gaz et 0% sur l'électricité (ça sent le cadeau avant les coupures), loin des 15% du "bouclier tarifaire"... Bref, notre facture énergétique monte à grande vitesse : 150 € à notre arrivée (2018), puis 200 € (2020), et maintenant 300 € (2023), alors que la température intérieure baisse (17,5°c, puis 17°c, puis 16,5°c). Toutefois, l'an dernier, la conso a augmenté suite à une jambe cassée (18,5°c pendant 2 mois d'hiver). Tout de même, il faut le reconnaître, nos gouvernants prestidigitateurs ont parfaitement joué leur coup favori : regardez par ici, car c'est ailleurs que ça se passe. Il faut réagir urgemment : 1)  l'ajouts de convecteurs : mise en route du convecteur WC+SDB et, depuis dimanche 6 novembre, au deuxième étage, bientôt un autre dans le salon. 2) REDUCTION DES HORAIRE DU CHAUFFAGE GAZ 16,5°C matin de 06H à 07H, midi de 11H à 12H, enfin soir de 17H à 20H sinon 14,5 °C , soit 5H/J (difficile de faire moins). 3) isolation des pièces. La cuisine vient d'être isolée (double vitrage) et chauffée indépendamment (avec poêle), nous allons  voir l'économie concrète dans la consommation que cela induit. Pour l'instant, on bénéficie de 19~20°c dans la cuisine, alors que les autres pièces sont à 16,5°c sur les horaires de chauffage et 14,5 en dehors des horaires de chauffage.

Pour calculer l'isolation, il faut modéliser la consommation. En 2021, on observe une corrélation entre température "des murs" et gaz brûlé. La température des murs est la suivante :T mur (J) = T extérieure (J)/2 + T mur (J-1)/2,, avec T mur (0) = T ext (0). On note chaque jour  E (kWh) = 140 - 10 ×T (°C) avec une variation de l'abscisse à l'origine allant d'une consommation maximale E(0°C) = 160 kWh (droite passant par T(0 kWh)=16°C) jusqu'à un minimum E(0°C) = 120 kWh (droite passant par T(0 kWh)=12°C)... En comparant la surface du triangle représentant la dépense, on en déduit une réduction possible de la consommation figurée par les surfaces : surface max / surface min = (120×12) / (160×16) = 0,56, soit une consommation allant du simple au double entre minimum et maximum.  Relativement à une dépense moyenne située entre les deux extrêmes, un effort ou un laxisme représentent une variation de 25%... D'autre part, toutes les droites sont parallèles, car l'effet sur la pente est  uniquement lié à l'isolation : mieux la maison est isolée, moins la dépense se corrèle à la température extérieure. On en déduit, pour une maison bien isolée, une pente de 5, et, pour une passoire thermique, une pente de 15... Nous sommes entre les deux avec 10. La constante de cette pente, sans travaux d'isolation, permet de déduire, à partir d'une seule donnée, la droite sur laquelle nous nous positionnons, soit notre consommation future... Nous considérons donc l'ordonnée à l'origine comme un "coefficient de consommation" (E(0) = E à  0°C) pouvant varier dans une fourchette de 100 à 180 (99,5% des données). Pour calculer ce coefficient le jour J, E(O) correspond à la projection du point sur l'axe des origines en suivant la pente -10 , soit la consommation théorique si la température avait été ce jour là de 0°c. Le calcul est simple : "E (KWh) = E(0°C) - 10 × T°C" soit :  "E(0) = Conso + 10 × T(°C)".  Ce chiffre  permet d'évaluer les possibles de 120  (économe) à 160 (dépensier), sachant que140 reconduirait la consommation de 2021, celle d'une maison "moyenne" (100m²) chauffée au gaz, env. 13.500 kWh/an, selon l'Ademe. 

Suite aux modifications (programmation du chauffage, isolation cuisine, ajout d'un poêle), notre moyenne en octobre début novembre 2022 est de E(0) = 90 kWh, ce qui représente un gros effort, qui apportera, finalement, un peu de changement sur la dépense ! On peut tenter d'anticiper la baisse de la facture E(0)=90 implique T(0)=9, soit (9 × 90) / (14 × 140), soit 810/ 1960... On atteint 50% d'économies, plus que prévu (impliquant un probable changement de pente).


Ci-dessous les feuilles de calcul XL à partir des données du compteur, et les formules... voir également les fichiers "Calcul conso gaz" (tableur) + "Conso annuelle gaz" et "Température et conso gaz" (dessin)